1 Commanderie « Jean de Gisors » « L’énigme du château de Gisors » Le château d
1 Commanderie « Jean de Gisors » « L’énigme du château de Gisors » Le château de Gisors « Partant de l'aventure pittoresque d'un solitaire illuminé, Roger Lhomoy, gardien du château de Gisors, qui prétend que le fabuleux trésor des Templiers dort dans une crypte secrète du château, Gérard de Sède, en écrivant « les Templiers sont parmi nous », débouche, à travers les Templiers eux-mêmes, sur l'histoire de quarante siècles de tradition ésotérique… ». C'est ainsi qu'était présentée la réédition de « l'énigme de Gisors » chez Plon en 1976. Roger Lhomoy 2 En 1101, la garde du château de Gisors était confiée à Thibaut de Payns, qui n'était autre que le fils du Comte Hugues de Chaumont et d'Adélaïde Payns, sœur d'Hughes de Payns, Grand Maître du Prieuré Notre-Dame de Sion et premier Grand Maître de l'Ordre du Temple, dont une chronique nous rapporte qu'il rendit visite à son neveu, Thibaut de Payns, à Gisors en 1128. En 1096 ou 1097, d'après l'Historia « Ecclesiastica d'Ordéric Vital », Guillaume-le-Roux confie à Robert de Bellême, Vicomte d'Exmes, Comte de Ponthieu, l'édification du château de Gisors. Or, ce Robert de Bellême était le fils de Roger Montgomery, Grand Maître de la Corporation des maçons britanniques, comme l'attesteront plus tard Anderson et Desaguliers lors de l'organisation de la Maçonnerie spéculative anglaise. Robert de Bellême avait pour nièce Marguerite, fille de l'architecte de Gisors, Charles Leufroy. Elle épousera Jean V Plantard, successeur des Comtes de Rhedae, dont dépendait Rennes-le- Château et dont le « trésor » est aussi, sinon plus, célèbre que celui de Gisors. Leur fils Jean VI se maria en 1156 à Idoine de Gisors. C'est à ce moment-là que les Templiers régnaient sur le Vexin et se voyaient confier le séquestre de Gisors. A cette même époque, Bertrand de Blanchefort était à la fois Grand Maître de l'Ordre du Temple et Grand Maître du Prieuré de Notre-Dame de Sion, détenteur du Secret de Rennes-le- Château. A noter que, depuis 1981, M. Pierre Plantard de Saint-Clair, descendant des Plantard, est Grand Maître du Prieuré de Sion (Note : depuis ce Pierre Plantard de Saint-Clair s'est révélé être un escroc, et « son » Prieuré de Sion n'existait que dans son imagination, tel qu'il le présenta au public par ses écrits). En 1177, Henri II d'Angleterre qui avait repris Gisors y rencontra le roi de France, Louis VIII, et son fils, le futur Philippe Auguste. Ce fut la rencontre de l'Ormeteau ferré, du nom d'un très gros orme planté dans un terrain, connu aussi sous le nom du Champ Sacré et situé à l'endroit où se trouve maintenant la gare. En 1188 (date gravée sur les armoiries de Gisors), l'archevêque Guillaume de Tyr choisit le Champ de l'Ormeteau pour y prêcher la 3e croisade. Cette cérémonie est perpétuée dans les armes de la ville par la présence d'une croix, et, de là, date aussi l'érection d'une croix pattée toujours présente. C'est dans ce même champ de l'Ormeteau « ferré » (on avait dû cercler le tronc pour le consolider) que se déroula un événement dont les conséquences allaient bouleverser l'histoire de l'Occident : le Prieuré de Notre-Dame de Sion, que l'on appelait aussi « les Frères de l'Ormus », renvoya son Grand Maître, Gérard de Ridefort, qui était aussi Grand Maître de l'Ordre du Temple et qui venait de perdre Jérusalem sous les coups de Saladin. L'attitude de Gérard de Ridefort paraissait suspecte et il fut remplacé à la tête du Prieuré par Jean de Gisors. Le Prieuré décide alors de se séparer de l'Ordre du Temple. La rupture fut consommée en août 1188 par la coupe de l'Ormeteau. « La rupture de l'Orme » est attestée dans un manuscrit de l'époque qui relate : « Hors de la ville, il y avait un orme rond, verdoyant et beau, qui donnait en été un ombrage agréable ; les hommes du Roi, par stupidité, le découpèrent pièce à pièce. A la Couronne de France, jamais si grande honte n'était advenue ». Cet Orme nous ramène curieusement à Falaise au lieu-dit « l'Ormeau », à Onzain où un Orme Sacré existait à côté de la Fontaine, près du château, et à Paris où l'Orme des Maçons est perpétué place Saint Gervais. Le point commun entre ces quatre lieux est la présence d'une église dédiée aux frères jumeaux Saint Gervais / Saint Protais. 3 Comme le fait remarquer Gérard de Sède, l'Eglise de Paris St Gervais / St Protais avait reçu sa charte au XIIe siècle dans le Vexin. Elle était de fait « jumelée » avec celle de Gisors. Curieux aussi, l'élévation du Comté de Gisors en Duché-pairie en 1748, pour le petit-fils de Nicolas Fouquet, ancien surintendant des Finances de Louis XIV et qui appartenait au Prieuré Notre-Dame de Sion. Enfin, il faut souligner que les Allemands s'intéressèrent de très près à Gisors où, dès 1940, ils avaient installé un atelier de réparation automobile et un dépôt d'essence. En creusant une citerne dans la cour du château, les Allemands découvrirent deux étages de souterrains. Au début de 1944, un plan de fouilles commandé depuis Munich fut décidé. Il devait investir le sous-sol du donjon et celui de l'Eglise avec la participation d'un ingénieur nommé Meier. Curieusement, selon un témoignage rapporté dans la « France secrète » par Daniel Réju, des fouilles minutieuses furent entreprises dans la Tour de l'Echiquier au château de Falaise à la même époque par deux autres Allemands, le Général SS Kurt Meyer et le Colonel SS Hubert Meyer. Les trois chercheurs étaient homonymes ! Dont le nom (Meyer) signifie « Métayer », « tenancier de la Terre », en Alsacien et en Allemand, mais aussi « Docteur du Talmud » en Hébreu. Or, dans l'Allemagne d'autrefois, les Juifs n'avaient pas le droit d'être cultivateurs… A Falaise comme à Gisors, les fouilles furent interrompues par la Libération et on ne sait pas ce que les descendants des « Chevaliers Teutoniques » y trouvèrent. A Falaise cependant, on trouva plus tard dans la Tour de l'Echiquier, au moment de sa restauration, des documents se rapportant au Graal ! … A noter qu'à Rennes-le-Château et à Rennes-les-Bains, les Allemands aussi cherchèrent un secret ou un trésor ? Dans le pays cathare également !... Rennes-le-Château et Rennes-les- Bains ne sont pas très loin de Montségur. Les Allemands cherchèrent aussi quelque chose dans la baie du Mont Saint Michel à un lieu-dit « le port de Gisors ». L'énigme de Gisors commença dès 1940. Un autre chercheur clandestin devait l'obscurcir davantage à défaut de vouloir et de pouvoir la percer. Roger Lhomoy, inventeur du trésor ? Des écrits anciens attestent la présence sous terre d'une chapelle Sainte Catherine entre le donjon du château et l'Eglise Saint Gervais/Saint Protais. Cette chapelle serait l'œuvre des Templiers. Dans le rapport de l'évasion, le 27 avril 1375, de Pierre Forget (détenu dans la Tour du Gouverneur et non pas dans la Tour du Prisonnier comme indiqué par plusieurs auteurs), il écrit que « Forget rompit une pièce de merrien et fit par force un trou où il passa, puis un autre trou qui entrait dans une chambre près de la chapelle Sainte Catherine en laquelle était l'artillerie du château ». Un autre manuscrit écrit par un prêtre mort à Gisors, Alexandre Bourdet, comporterait le dessin d'une crypte désignée comme étant celle de la « Chapelle souterraine Sainte Catherine »… De plus, une lettre du chanoine Vaillant, curé –doyen de Gisors atteste en 1938 sa présence. On sait aussi que, dès 1938, le Cardinal Verdier avait fait des recherches sur les documents relatifs à la Chapelle Sainte Catherine et sur les monuments de Gisors. Mais reprenons l'ordre des faits établis : Les troupes allemandes découvrent deux étages de souterrains en 1940 4 Le Sénateur-Maire de Versailles, M. Henry Hayes, après avoir lu un manuscrit intitulé « Histoire d'un pays et d'un jardin » décrivant la crypte de la Chapelle Sainte Catherine, entreprend des fouilles en 1942… sans succès. En 1942, selon une habitante de Gisors, Madame Dufour, un bombardement des alliés aurait mis à jour l'entrée de la crypte, près du portail nord de l'Eglise St Gervais / St Protais. On y aurait découvert, selon cette dame, un portail orné de deux colonnes magnifiquement sculptées. Cette entrée est immédiatement rebouchée sur ordre des Allemands. . Toujours en 1942, selon des témoignages dignes de foi – et pour cause – 27 résistants disparaissent. Ils auraenit été fusillés par les Allemands dans une salle secrète, sous le donjon du château. . En 1944, dès le départ des Allemands, Roger Lhomoy, gardien du château, entreprend des fouilles clandestines qui déclencheront « l'Enigme de Gisors ». Qui est ce Roger Lhomoy ? Il est né le 17 avril 1904 à Gisors. Il reçut une éducation religieuse au Petit, puis au Grand Séminaire… qu'il quitta après avoir prononcé ses premiers vœux et reçu les ordres mineurs. Il devient jardinier puis fonde une famille. Marié, il aura deux enfants. Ce n'est pas un défroqué uploads/Religion/ enigme-chateau-de-gisors.pdf
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- Publié le Oct 11, 2022
- Catégorie Religion
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