S Sw wâ âm mi i S Si id dd dh he es sw wa ar ra an na an nd da a L LE E Y YO OG
S Sw wâ âm mi i S Si id dd dh he es sw wa ar ra an na an nd da a L LE E Y YO OG GA A E ET T S SA AI IN NT T J JE EA AN N D DE E L LA A C CR RO OI IX X P Pe en ns sé ée e i in nd di ie en nn ne e e et t m my ys st ti iq qu ue e c ca ar rm mé él li it ta ai in ne e A Al lb bi in n M Mi ic ch he el l ▪ Spiritualités ▪ Collections dirigées par Jean Mouttapa et Marc de Smedt Première édition : © Centre Védantique Ramakrishna Gretz-Armainvilliers, 77220 Tournan Nouvelle édition : © Éditions Albin Michel, S.A., 1996 22, rue Huyghens 75014 Paris ISBN : 2-226-08621-8 ISSN : 0755-1835 T Ta ab bl le e d de es s m ma at ti iè èr re es s A Av va an nt t- -p pr ro op po os s P Pe en ns sé ée e i in nd di ie en nn ne e e et t s sp pi ir ri it tu ua al li it té é c ca ar rm mé él li it ta ai in ne e A As sc cè ès se e e et t S Sâ âd dh ha an na a s se el lo on n s sa ai in nt t J Je ea an n d de e l la a C Cr ro oi ix x e et t l la a m my ys st ti iq qu ue e i in nd di ie en nn ne e É Ét tu ud de e d du u y yo og ga a c ch he ez z s sa ai in nt t J Je ea an n d de e l la a C Cr ro oi ix x L Le e b bh ha ak kt ti i- -y yo og ga a e et t l l’ ’œ œu uv vr re e d de e s sa ai in nt t J Je ea an n d de e l la a C Cr ro oi ix x L Le e y yo og ga a d de e s sa ai in nt t J Je ea an n d de e l la a C Cr ro oi ix x L Le e r ra aj ja a- -y yo og ga a d de e s sa ai in nt t J Je ea an n d de e l la a C Cr ro oi ix x A Av va an nt t- -p pr ro op po os s Nous sommes heureux de vous présenter ce livre, composé d’une série de conférences faites par le Swâmi Siddheswarananda entre 1949 et 1953. Ces conférences ont suscité beaucoup d’intérêt en Europe, aux États-Unis et en Inde parce que, dans ces études, le Swâmi nous montre la relation intime qui existe entre les religions chrétienne et hindoue sur le plan mystique. C’est uniquement dans ce domaine que Çrî Râmakrishna a parlé de l’harmonie des religions. Comme le Swâmi l’explique clairement dans sa première conférence « Pensée indienne et spiritualité carmélitaine » : « La religion élève des barrières entre les hommes car elle s’appuie sur des concepts qui sont en même temps des signes de ralliement et de provocation. C’est pourquoi il ne peut pas y avoir d’amitié entre les religions particulières si l’on tient compte des valeurs doctrinales et théoriques. Le mot de spiritualité, plus conforme à nos idées, est d’ordre plus universel : il désigne cette vie qui s’épanouit lentement au plus profond de nous-mêmes et qui est indéfinissable parce qu’elle est sans cesse renouvelée. Tout ce qui la manifeste (les symboles, les idées, les croyances) n’en est que l’enveloppe changeante, suivant les différentes doctrines et les différentes notions que l’homme se fait de Dieu lorsqu’il pense au problème de son salut. » Ainsi les études que nous allons faire traiteront beaucoup plus de la vie spirituelle que de dogmes et de croyances. Naturellement une étude de mystique comparée est particulièrement attirante pour les aspirants qui cherchent une voie mystique person- nelle. L’effort qui est fait dans ce livre est de mettre en lumière la fraternité des religions. Pour les Hindous comme pour les mystiques chrétiens l’expérience seule apporte la conviction ferme de l’existence de Dieu et la transformation de la nature humaine par le contact avec le Divin. Dans le deuxième chapitre le Swâmi parle de l’ascèse, discipline que l’on retrouve dans plusieurs religions. Il a trouvé de nombreuses ressemblances entre l’enseignement de saint Jean de la Croix et l’ascèse pratiquée par les Hindous. L’étude du Yoga commence au troisième chapitre et se poursuit dans les trois chapitres suivants avec les trois principaux Yogas : Jnana, Bhakti et Raja Yogas. Comme tout le monde aime trouver des points communs entre sa pensée et celle des autres, nous croyons que ce livre apportera aux Chrétiens une bonne compréhension du vrai Yoga. Le Centre de Gretz a été fondé il y a cinquante ans par le vénéré Swâmi Siddheswarananda et nous sommes heureux de présenter au public ce livre de grande importance. Swâmi Ritajananda. P Pe en ns sé ée e i in nd di ie en nn ne e e et t s sp pi ir ri it tu ua al li it té é c ca ar rm mé él li it ta ai in ne e1 Qu’il me soit permis, avant de commencer, de saluer la présence parmi nous de Son Excellence, Dr P.-P. PILLAI, représentant de l’Inde à Paris. Dans le geste de courtoisie qu’il a accepté de faire en venant présider cette réunion, je vois l’intérêt qu’il témoigne au rapprochement de nos deux cultures. Je suis également très touché par la présence du R. P. BRUNO, mon ami, et par celle d’autres religieux. Mon intention est de vous présenter en une série de conférences quelques points de concordance entre la mystique chrétienne, particulièrement carmélitaine, et la pensée indienne. Cette étude n’a pas la prétention d’être définitive : elle ne vise qu’à faire jaillir de la confrontation des deux courants de pensée certains éclaircissements. Il y a peut-être trente-cinq ans, alors que j’ignorais tout de la mystique carmélitaine, je pris connaissance des écrits de Frère Laurent de la Résurrection. La pensée chrétienne jouissant dans l’Inde d’une grande faveur, 1 Première conférence d’une série intitulée « Études de mystique comparée», donnée sous les auspices du Centre de Recherches Philosophiques et Spirituelles, et prononcée le 15 janvier 1949, à l’amphithéâtre Richelieu (Sorbonne), sous la présidence du Dr P.-P. Pillai, ministre plénipotentiaire et chargé d’Affaires de l’Inde. notre Math (Monastère) publiait régulièrement quelques textes et c’est ainsi que je lus les seize Lettres qui venaient d’être traduites de lui. Il me semblait que c’était alors ce dont j’avais particulièrement besoin. Frais émoulu de l’Université, avec un bagage uniquement intellectuel, j’avais été dirigé dès mon arrivée au Monastère vers un travail pratique auquel je n’étais pas habitué : nettoyer les parquets, faire la vaisselle, cuisiner, etc. Ces occupations, que j’acceptais avec joie, me paraissaient cependant difficiles à concilier avec la vie contemplative que j’avais eu primitivement le désir de mener. La lecture de Frère Laurent fut quelque chose qui me bouleversa et m’apporta la paix. Ceux qui connaissent la vie de Râmakrishna pourront peut-être comparer la vie de ce frère convers avec celle qu’un jeune domestique illettré — celui qui devait être plus tard Latu Maharaj — mena auprès du Maître à Dakshineswar. Frère Laurent sut, en effet, concilier dans sa vie le travail manuel le plus assidu et les états de haute contemplation. C’était l’idéal de la Bhagavad Gîtâ réalisé sous une forme concrète. Cette vie a joué pour moi le rôle d’une confirmation de la vérité contenue dans notre enseignement traditionnel. « Quand dix personnes en même temps me demandaient la même chose, j’étais, dit Frère Laurent, aussi tranquille et recueilli que si j’avais été devant le Saint Sacrement. » Comme les disciples de Râmakrishna, pour lesquels nous nourrissions une telle admiration, cet humble moine d’Occident avait réalisé en lui l’union de la vie spirituelle avec la vie active et vécu en pleine harmonie. Son action, loin d’être étrangère à sa contemplation en découlait comme le fruit, et la contemplation elle-même, loin d’être une fuite de la vie, la prolongeait. C’est cet équilibre entre l’oisiveté de Marie et l’activité de Marthe, trouvée en lui, qui réveillait en moi comme un écho de la Gîtâ : « Celui qui, dans l’action, peut voir l’inaction, et qui peut voir l’action continuant encore dans la cessation des œuvres, celui-là est, parmi les hommes, l’homme de raison vraie et de discernement ; il est en yoga ; il est l’ouvrier universel pour uploads/Religion/ le-yoga-et-saint-jean-de-la-croix-swami-siddheswarananda.pdf
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- Publié le Aoû 22, 2021
- Catégorie Religion
- Langue French
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