1 Neuvaine très efficace à Notre-Dame du Cap1 (pour obtenir une faveur spéciale
1 Neuvaine très efficace à Notre-Dame du Cap1 (pour obtenir une faveur spéciale) « Tout ce que vous demanderez à mon Père en mon nom, il vous l’accordera. » Cette promesse de notre divin Sauveur se réalise toujours de quelque manière, chaque fois que notre prière est revêtue des conditions requises. 1ER JOUR L’état de grâce actuel « Avant de prier, préparez vos âmes », enseigne l’Esprit-Saint. Si l’on a eu le mal- heur de commettre une faute grave, il est de toute convenance que l’on se réconcilie avec Jésus et sa sainte Mère avant de faire appel à leur miséricorde. Hélas ! que de prières sont faites en état de péché mortel ! Que de pères et de mères chrétiens, que d’enfants récitent leur chapelet chaque soir en famille avec une conscience souillée ! Leur prière reste stérile parce qu’elle n’est pas l’expression du cœur. Dieu la rejette avec dédain en disant à bon droit : « Ces enfants m’invoquent des lèvres, mais leur cœur est loin de moi. » 1 Tirée du Manuel de dévotion « À Jésus par Marie » utilisé au Sanctuaire National de Notre- Dame du Cap, avec Imprimatur du 7 janvier 1941 de Mgr Alfred-Odilon Comtois, évêque de Trois-Rivières. 2 Suis-je en ce moment en état de grâces ?... Madame Nazaire Boisclair, de Saint-Théophile du Lac, souffrait depuis cinq longues années d’eczéma général. Traitée, d’abord, par deux médecins, sans résultat apparent, elle était, depuis deux mois et demi, sous les soins d’un troisième, lequel lui prescrivit un médicament si énergique qu’elle devint littéralement couverte des pieds à la tête d’éruptions purulentes qui l’empêchaient non seulement de dormir, mais encore de vaquer à ses occupations les plus pressantes. Dans sa détresse, elle crut devoir faire une sainte violence à Notre-Dame du Cap, dont elle avait déjà souvent imploré la miséricorde. Après lui avoir promis, si elle la guérissait, une offrande de $10.00 et un abonnement à vie à ses Annales, elle alla en pèlerinage prendre part à la fête du 15 août. Elle communia, entendit la sainte Messe et assista à tous les exercices avec beaucoup de dévotion et une grande confiance d’être exaucée. Enfin, elle se recommanda à un bon vieux Père qui lui conseilla d’appliquer sur ses plaies les plus douloureuses des compresses d’huile sainte et d’eau de roses bénites durant une neu- vaine à Notre-Dame du Cap. De retour chez elle, elle passa une bonne nuit, ce qu’elle n’avait pas fait depuis un mois et demi ; le lendemain matin, elle se porta plus facilement sur ses pieds désenflés, et huit jours plus tard, elle se sentait parfaitement guérie. Depuis, pas le moindre symptôme d’eczéma. Les remèdes du médecin avaient pu préparer sa guérison, mais elle resta persua- dée que Notre-Dame du Cap avait été pour beaucoup dans cette disparition si prompte et si complète d’une maladie réputée incurable. Prière Ô Notre-Dame du Cap, Reine du très saint Rosaire, Mère de Miséricorde et toute-puissante Avocate, humblement prosterné à vos pieds, je vous supplie avec amour et confiance, pour la plus grande gloire de Dieu, la propagation de votre culte et le progrès de l’œuvre de votre Sanctuaire, de m’obtenir (telle et telle faveur) du Cœur adorable de votre divin Fils Jésus. Ainsi soit-il. (Trois Ave Maria). Notre-Dame du Cap, priez pour moi. 2E JOUR L’état de grâce habituel Tant vaut le cœur, tant vaut la prière. Le juste est puissant sur le Cœur de Dieu, parce que « Dieu se plaît à faire la volonté de ceux qui Lui sont constamment sou- mis. » Hélas ! combien de fidèles sollicitent des faveurs de Jésus et de Marie, avec un cœur habituellement en état de péché mortel ! Est-il étonnant que Dieu reste sourd à leurs suppliques ? S’il nous était donné de pénétrer dans leur vie intime, nous touche- rions peut-être la clef du mystère. Le démon a jeté dans les canaux de la libéralité divine l’obstacle de certaines relations coupables, d’une habitude vicieuse, d’un dé- sordre en permanence, et tant que cet obstacle ne sera pas écarté, la faveur sollicitée se fera toujours attendre. Suis-je de ce nombre ?... Un jour, au milieu des malades qui entouraient la piscine de Lourdes, se trouvait 3 une petite fille, toute perdue, transportée là par un pécheur invétéré. « Si je la vois guérie, avait-il dit, si je la vois se lever et marcher, je me confesserai. » Mis au courant de cette promesse, le prêtre qui présidait la cérémonie eut une inspiration du ciel. « Mes frères », dit-il à la foule des pèlerins, « y a-t- il parmi vous quelqu’un qui veuille offrir à Dieu un grand sacrifice pour le salut d’une âme qui refuse depuis longtemps de se confesser ? Voyons, parmi les nombreux infirmes qui m’entourent, n’y en aurait-il pas un seul qui consente à demeurer malade jusqu’à la mort pour obtenir la conversion de cet impie ? » « Tenez, je me résigne à le voir sourd-muet toute sa vie », s’écrie une mère éplo- rée, en lui présentant son jeune enfant. Ému jusqu’aux larmes, le prêtre le prend dans ses bras, et, comme à l’autel de la sainte Messe, faisant l’élévation de cette hostie vivante, au nom de sa mère héroïque, il l’offre à la Sainte Vierge, aux acclamations de la foule en délire : « Vive Jésus ! vive sa Croix ! » Au même instant, la petite percluse, plongée dans l’eau miraculeuse, en sort par- faitement guérie et se met à marcher. Et le pécheur, lui, de s’écrier : « Je crois ! je suis converti ! » Prions pour la conversion des pèlerins. Ô Notre-Dame du Cap ... etc., (comme au premier jour de la neuvaine) 3E JOUR La pureté d’intention Nous avons été créés pour connaître Dieu, l’aimer, le servir et, par ce moyen, ob- tenir la vie éternelle. Tous les bienfaits que nous sollicitons doivent donc avoir pour but la gloire de Dieu et le salut de notre âme. Cette grande vérité n’est-elle pas sou- vent mise en oubli ? Le temporel ne l’emporte-t-il pas trop sur le spirituel, les besoins du corps sur ceux de l’âme ! « Si vous voulez prier pour m’obtenir telle position en vue, je donnerai $10.00 pour les œuvres de la sainte Vierge », promettait un jeune homme adonné au vice. « C’est bien », répondit le missionnaire, « mais à une condition : nous allons prier en même temps pour votre conversion. Entendu ? » – « Ah ! pour cela, je ne puis rien promettre. » – « Et moi non plus », reprit le missionnaire. « Vous priez », nous dé- clare l’apôtre saint Jacques, « et vous n’obtenez pas, parce que vous priez pour satis- faire vos convoitises ». « Cherchez plutôt le royaume de Dieu et sa justice ; le reste vous sera accordé par surcroît. » Ai-je bien toujours tenu compte de cette recommandation du divin Maître ? Ô Notre-Dame du Cap ... etc., (comme au premier jour de la neuvaine) 4E JOUR La foi en Jésus-Christ « Il faut prier avec foi ; celui qui doute n’obtient rien. » Et pour cause. Vous êtes malade, je suppose, et vous allez consulter votre médecin. Si dans vos gestes, vos regards, vos paroles, il saisit que vous n’avez guère confiance en lui, il aura raison de 4 vous dire : « Mon ami, vous feriez mieux d’aller frapper à une autre porte ». Ainsi en est-il, proportion gardée, de Jésus. « Si vous étiez venu plus tôt », lui dit Marthe, « mon frère Lazare ne serait pas mort ». – « Celui qui croit en moi », répondit Jésus, « fût-il mort, vivra ». – « Mais il y a déjà quatre jours qu’il est mort ! » – « Qu’importe ! je t’assure que si tu crois, tu verras la gloire de Dieu ». Et, à son ordre, Lazare sortit vivant de son tombeau. Le dimanche, 14 septembre 1913, la Société de Tempérance, les Enfants de Marie de l’église Saint-Pierre de Montréal et plusieurs autres paroisses étaient en pèlerinage. Les prières avaient été ferventes et enthousiastes. Avant le départ des premiers trains, le Saint Sacrement passait au milieu des malades alignés devant le Sanctuaire : « Sei- gneur, si vous le voulez, vous pouvez les guérir ! » suppliait la foule à genoux, les bras en croix, les larmes aux yeux : « Seigneur, faites que je voie ! Faites que je marche ! Faites que j’entende ! » Subitement une femme, Madame Siméon Paquette, de Saint- Tite, pousse un cri : « je vois ! je vois ! » À peu près aveugle depuis sept mois, aban- donnée des médecins dont l’un avait déclaré à M. Grenier, curé de la paroisse : « Dans un espace plus ou moins long, quelques semaines, quelques mois peut-être, Madame Paquette n’apercevra pas même la lumière du soleil ! » Elle avait complète- ment recouvré la vue. « Seigneur, je crois, mais aidez uploads/Religion/ neuvaine-notre-dame-du-cap.pdf
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- Publié le Apv 20, 2022
- Catégorie Religion
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