LE DISCIPOLAT DES NANDI DU CONGO : Faire de l’ethnie Nandi de la République Dém

LE DISCIPOLAT DES NANDI DU CONGO : Faire de l’ethnie Nandi de la République Démocratique du Congo des disciples de Jésus-Christ qui se multiplient par des relations familiales et interpersonnelles1 Par Paluku Wangahemuka,2 DMiss pwangahem@yahoo.com Introduction But Le but de cet article est de concevoir un programme de faire des disciples de Jésus- Christ par des relations familiales et interpersonnelles. Ces relations constituent l’élément essentiel des sociétés collectivistes. Des plus amples explications en feront foi, prenant le cas de l’ethnie Nandi de la République Démocratique du Congo comme exemple. Comme il s’agit de faire des disciples de Jésus-Christ, une préalable se dégage: la Bible est le fondement pour tout effort de faire des toutes les nations ses disciples. Et comme il s’agit des nations ou ethnies, il est impérieux de prendre en considération la façon dont les ethnies réfléchissent, agissent et déterminent leur personnalité, entendez par la, leur culture. Définitions Pour plus de clarté, quelques mots méritent une définition : • Un disciple est une personne qui confesse sa foi en Jésus-Christ comme Sauveur et Seigneur, apprend à vivre comme Jésus, et fait que d’autres personnes suivent Jésus- Christ. • Faire des disciples est l’activité par laquelle un chrétien amène une personne ou un groupe de personnes a Christ, l’aide à croître dans tous les différents aspects de la vie spirituelle, physique, émotionnelle et professionnelle, et enfin, lui apprend, à son tour, à faire autant. • La multiplication des églises est activité par laquelle des chrétiens d’une église établissent des nouvelles églises dans différents villages et cités d’une région. 1 Adapté de Wangahemuka, Paluku, Discipling the Nandi of the Evangelical Community in Central Africa : A social analysis of Nandi discipleship. Thèse doctoral (Portland, Oregon: Western Seminary, 2005). 2 Paluku Wangahemuka était pasteur d’église et professeur d'école biblique dans la République démocratique du Congo pendant les années 70 ; il était directeur d'un centre de formation pour des membres de personnel de Campus pour Christ pendant les années 80 ; il fonda et coordonnait un ministère reproducteur des églises pendant les années 90 ; il est acutellement pasteur par intérim d’une congrégation francophone en Californie. 2 Esquisse L’ossature de cette étude se pressente de la manière suivante : Introduction Quelques exemples neo-testamentaires de faire des disciples Méthodes en cours de faire des disciples dans l’église Nandi Apports d’autres ministères de faire des disciples aux églises Nandi Nouvelle approche de faire des disciples chez les Nandi Évaluation d’une activité de faire des disciples qui se multiplient Conclusion Quelques exemples neo-testamentaires de faire des disciples Ici, nous cherchons à étudier comment Jésus, Paul, et l’église primitive ont fait des disciples. Leurs approches méthodologiques seront tenues normatives dans la conception d’un programme de faire de Nandi des disciples de Jésus-Christ Jésus-Christ, Maître faiseur des disciples Quand Jésus proclama l’ordre missionnaire, il dit; « Allez, donc de toutes les nations, faire des disciples en les baptisant au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit, et enseignez- leur a observer tout ce que je vous ai enseigne » (Mt. 28:19). Durant son ministère terrestre, Jésus démontra a ses disciples son paradigme de faire des disciples; et c’est ce que ceux-ci devaient suivre en accomplissant l’ordre missionnaire leur intime. Pour qu’un tel ministère soit couronne de réussite chez les Nandi du Congo, il doit s’inspirer du paradigme du Maître Comment avait-il donc procède à faire ses disciples? C’était par l’appel, la formation et l’envoi a la mission. Appel des disciples Jésus a recrute certains d’entre ses disciples parmi les disciples de Jean-Baptiste. D’autres étaient pécheurs, un publicain. Il est curieux de remarquer qu’il n’a recrute personne appartenant aux grands groupes religieux, pharisiens et saducéens. Il s’est donc choisi des hommes ordinaires dans la société. Du point de vue psychologique, ses disciples étaient de personnalités variées. A titre d’illustration, son choix est tombe sur Simon Pierre qui pouvait faire preuve d’une foi agissante en marcha avec Jésus sur les eaux du lac, mais qui, peu après il commença a s’enfoncer suite a la peur (Mt. 26:69-75). Thomas, dans le sillage de Jésus, fait preuve d’une personnalité retirée sans enthousiasme. Sa personnalité se manifeste à trois reprises. D’abord quand Jésus recommanda aux disciples a se rende en Judée ou les Juifs avaient récemment tente a le lapider. Dans leur hésitation, Thomas lancera un propos pessimiste disant: « Allons aussi, afin de mourir avec lui » (Jn. 11:7, 8,16). Son questionnement a Jésus pour savoir le chemin (Jn. 14:5), le désir exagère de toucher les marques de clous dans les mains de Jésus et le côte percé (Jn. 20:24-31) ne font que trahir un doute caractéristique. Pourtant, le choix du Maître était tombe sur lui. Ce qui vient d’être dit jusqu’ici prouve en suffisance que l’appel de Jésus a la vie de disciple était sans considérations humaines, il était plutôt souverain, transcendant 3 l’appartenance sociale et la personnalité de l’appel. Jésus avait un but en appellent ces hommes: il voulait « les avoir avec lui » pour les former, et « les envoyer pour prêcher avec le pouvoir de chasser les démons. » (Mc. 3:14-15). Il est certain que Jésus voyait en eux une remarquable potentialité de fidélité à lui et du leadership.3 Il se fiait donc à la formation qu’il allait leur offrir et à l’action du Saint-Esprit en eux pour les utiliser puissamment a établir des bases solides pour église naissante dont histoire est relatée dans les Actes des Apôtres ou les Juifs pouvaient reconnaître que les disciples de Jésus avaient bouleverse le monde (Ac. 17:6). Formation des disciples Après avoir appelé ses disciples, Jésus les forma. La formation se fit par observation, enseignement et stage. Observation: La façon la plus naturelle de former consistait à l’observation. Les disciples devaient voir le Maître agir. C’est ainsi que les disciples pouvaient apprendre, par exemple, a prier en observant Jésus en train de prier. Luc dit: « Jésus priait un jour en un certain lieu. » (Luc 11:1). L’expérience semble avoir été profonde de façon qu’un des disciples pouvait s’empresser de demander: « Seigneur, enseigne-nous a prier » (Luc 11:1). L’enseignement qui s’en suivit devait être bien compris à cause de l’observation précédente. Une si profonde pratique spirituelle, parler avec le Père, s’appris par observation. Un autre exemple est celui de laver les pieds des disciples (Jn. 13:1-17). Ébahis, les disciples virent leur Maître laver leurs pieds. Un Seigneur et Maître ne pouvait pas faire quelque chose de si humiliant car, pour les juifs, laver les pieds d’une personne était considère comme une oeuvre servile qui ne pouvait être faite que par un esclave ou une femme très soumise ou un enfant.4 Par cet acte, Jésus enseignait à ses disciples l’amour et l’humilité comme virtus chrétiennes qui doivent caractériser les relations interpersonnelles des disciples. Une autre sorte d’observation mérite une considérations: une observation participative. La multiplication des pains en est un exemple (Mt. 14:13-20). Des milliers des gens qui suivaient Jésus pour écouter l’Évangile étaient fatigues et avaient faim; Jésus fut ému de compassion pour eux. Il demanda à ses disciples de subvenir aux besoins de la foule. Dans l’incapacité de le faire, ces derniers proposèrent à Jésus de les renvoyer. Jésus les recommanda, disant: « Donnez-leur vous-mêmes a manger » (v. 16). Les disciples présentèrent a Jésus ce qu’ils avaient pu trouver: cinq pains et deux poissons. Jésus les bénit pour les multiplier, les remit aux disciples, et ceux-ci les distribuèrent a la foule qui mangea a satiété; et douze paniers de nourriture restée furent ramasses. Éventuellement, les disciples apprirent qu’il fallait non seulement répondre aux besoins spirituels des gens mais aussi à leurs besoins physiques et sociaux (Ac. 2:42-46). Après l’ascension de Jésus, ils créeront une forte communauté chrétienne qui répondait aux besoins spirituals, physiques et sociaux de ses membres. Enseignement A l’observation, Jésus ajouta l’enseignement théorique. En exemple, dans Matthieu 5- 7, sur la montagne, Jésus enseigna les béatitudes et la loi pour vivre dans le royaume de Dieu. 3 Wallace Arthur Alcorn, «The Biblical Concept of Discipleship as Education for Ministry» Ph. D. dissertation, New York University, 1924, 24. 4 Craig S. Keener, The IVP Bible Background Commentary: New Testament. (Downers Grove: InterVarsity Press, 1993), 267. 4 Pour une correcte appréhension, Jésus donna des plus pertinentes explications de la loi en contrastant des pratiques erronées juives à la divine appréhension de la loi de Dieu. Il pouvait par exemple dire: « Vous avez appris qu’il a été dit: Tu ne commettras point d’adultère. Mais moi, je vous dis que quiconque regarde une femme pour la convoiter a déjà commis un adultère avec elle dans son coeur » (Mt. 5:27-28 Louis Second). Un autre exemple est celui de l’enseignement sur la route d’Emmaüs (Lc. 24:28-49). Jésus apparut a deux disciples qui lui dirent « Nous espérons que ce serait lui qui délivrerait Israël » (v. 21). Ils démontrèrent par la, leur désespoir suite a la mort de Jésus Alors Jésus réagit, disant: « O homes sans intelligence et dont le coeur est lent a uploads/Religion/ paluku-le-discipolat-des-nandi.pdf

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  • Publié le Sep 30, 2021
  • Catégorie Religion
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