Les infos pratiques Le parcours Les derniers conseils Le chéquier cadeau édito

Les infos pratiques Le parcours Les derniers conseils Le chéquier cadeau édito Il y a des dates qu’il faut cocher d’une croix dans le calendrier annuel. Celle de la SaintéLyon est de celles-ci. Le premier week- end de décembre sonne pour des milliers de coureurs confirmés ou de randonneurs chevronnés comme un rendez-vous incontournable. A l’heure où la capitale des Gaules s’apprête à revêtir ses habits de lumière pour fêter les Illuminations, ils seront cette année près de 10 000 – record encore battu – à constituer l’un des plus incroyables cordons de lumignons, via les sentiers des Monts du Forez et des monts du Lyonnais. Dans la nuit froide, parfois glacée, dans les brumes d’un hiver naissant, parfois sous les premiers flocons de neige ou sur un sol durci par le gel, tous guident leurs pas à la lumière de leurs frontales, entre Saint-étienne et Lyon. Tous passent outre les difficultés passagères d’un relief piégeux et de conditions nocturnes qui bouleversent les habitudes. Pendant 69 kilomètres d’un parcours féérique, parfois disputés sous un ciel étoilé un jour de pleine lune, à la rencontre de soi-même et en communion avec tous ces autres coureurs, marcheurs, croisés au détour d’un si long chemin. Qu’ils soient trailers, triathlètes, coureurs sur route, randonneurs, cyclsoportifs ou simples joggeurs du dimanche, tous les concurrents s’offrent ce défi démesuré, mais finalement accessible avec un brin d’enthousiasme, de préparation et de motivation. Seul ou en relais de deux, trois ou quatre copains ou copines, un but ultime : relier le plus rapidement possible deux des villes phares de la région Rhône- Alpes, au cours d’une nuit interminable, mais bien souvent magique. Et se dire, lorsqu’on franchit la ligne d’arrivée au petit jour naissant, que l’on fait désormais partie de la légende. Cette 56e édition, qui fait de l’événement la Doyenne des courses d’Ultra dans l’hexagone, a su une nouvelle fois s’adapter aux besoins et désirs de tous, et aux exigences du moment, dans une démarche éco-responsable (nature et sécuritaire). Des centaines de bénévoles toujours attentifs et attentionnés, une nouvelle portion « nature » entre Saint-Genoux et Soucieu permettant un équilibre parfait entre bitume et chemins, un suivi Live de la course amélioré sur le web, des ravitaillements moins nombreux (introduction de la semi-autonomie) mais plus spacieux, et un dispositif médical et sécurité renforcé. Tout est une nouvelle fois réuni pour faire de la SaintéLyon une sorte de longue procession dans l’envoûtement de la nuit. Nul doute que vous en serez. Car c’est assurément une expérience à vivre, seul ou à plusieurs… Bonne course et merci de votre confiance. Les organisateurs Numéro d’endurance mag spécial saintélyon Réalisation : Endurance Mag | Extra sports Crédits photos : Emmanuel Molle/Arc-en- ciel. Remerciements : Les services techniques des villes de Lyon & St-étienne | Les communes de Sorbiers, Saint-Christo, Sainte-Catherine, Soucieu-en-Jarrest, Chaponost, Chaussan | Merci aux 400 bénévoles et notamment Les membres des clubs CT Lyon, FAC Andrézieux Bouthéon, CycloTeam 69, Lyon VTT, Beaujolais Runners | Les sociétés BC Courses, Opel Beaunant, Transports Maisonneuve | La Protection Civile. partenaires sportifs coordinateur fournisseurs officiels 10 000 illuminés Imprimé sur papier recyclé partenaires principaux organisateur partenaires officiels endurance mag spécial saintélyon l p3 extra-communication.com • Photo Manu Molle © Arc en ciel De la balade hivernale au raid pédestre Et oui, n’en déplaise aux « runners », ce sont des cyclistes qui ont créé la Saintélyon et qui continuent aujourd’hui d’en assurer l’organisation. En 1951, sur une initiative de Justin-Mary Cuzin, secrétaire général du CTL (Son fils Jean-Louis est toujours un des principaux acteurs de l’organisation), les cyclo- touristes Stéphanois et le «Cyclotourisme Lyonnais» créent une randonnée pédestre hivernale organisée sur 2 jours en alternance entre Saint-Etienne et Lyon, via les monts du Lyonnais. Les hivers de l’époque sont de vrais hivers et le vélo est remisé jusqu’au printemps. A l’époque, ils ne sont que quelques-uns à tenter l’aventure, arborant chaussures de montagne et sacs à dos. Le raid s’effectue sur deux jours avec coucher dans une auberge à Sainte-Catherine. L’objectif essentiel est alors le maintien de la forme des cyclos lors de la saison hivernale et surtout de passer un bon moment ensemble. L’épreuve évolue et s’organise au fur et à mesure des éditions. La participation grandissante entraîne le chronométrage du raid sur une seule nuit, et la Saintélyon qui devient ainsi une compétition de marcheurs. Le règlement de l’époque interdit formellement de courir sous peine de disqualification. L’histoire souligne que certains profitent de la nuit noire pour allonger la foulée. Mais, de toute manière, personne n’imaginait alors qu’il était possible de relier les deux grandes métropoles régionales en courant sans interruption. En quelques années, les temps réalisés passent pourtant de 9h à 7h30, un chiffre symbolique, puisqu’il représente le temps mis par la diligence pour relier Lyon à Saint-Etienne au siècle dernier. Beaucoup de marcheurs de compétition participent au raid afin de se préparer pour les «marches athlétiques» de l’été. Les courses à pied hors stade n’existant pratiquement pas, on y rencontrait aussi des coureurs de cross. La distance fut d’abord de 75 km avec un délai de 15 h. Un parcours essentiellement routier sur lequel on s’égarait beaucoup. En 1970, la distance passe à 70 km, pour se raccourcir progressivement ensuite, le parcours empruntant de plus en plus les sentiers et le GR7 afin de recher- cher la trajectoire la plus directe possible. Et la course fut A la fin des années 70, l’émergence du jogging et des épreuves en «style libre» dû pour une large part à l’apparition de chaussures amortissant mieux les chocs et à la diffusion des méthodes modernes d’entraînement, sonnèrent le glas de la marche. En 1977, les concurrents sont officiellement autorisés à courir. C’est le grand tournant. Résultat, de 6 h 58’ à la marche, Michel Delore, sportif, journaliste et écrivain, qui remporte l’épreuve 8 fois entre 1970 et 1980 , abaisse en courant le record à 5 h 35’ et terminant premier avec 43 minutes d’avance sur le second (850 concurrents). En 1978, Michel Delore veut être le premier à passer sous la barre des 5 h dans le sens St Etienne-Lyon, le sens plus facile. Un entraînement de trop le dimanche précédent le prive de «jus» dans le final et il terminera finalement en 5h20, nouveau record de la distance. Dans les années 80, surfant sur la mode du jogging et du survêtement, la SaintéLyon atteint un record de participation avec plus de 4 000 concurrents solos (marcheurs et coureurs). Mais c’est également l’édition qui atteint des records d’abandons. Seulement 40% des participants franchissent la ligne d’arrivée. Passé l’effet de mode et les illusions, la SaintéLyon est, pour un temps, cataloguée au rang des épreuves d’ultra difficiles. Elle voit sa fréquen- tation baisser et devient une affaire de spécialistes. Des coureurs tels que Gérard Petit (4h44) ou Maurice Mondon (4h31) vont exploser le record de l’épreuve. Gérard Petit est toujours détenteur du record dans le sens Lyon/ Saint-Etienne en 4h47. A noter que la distance est alors de 63 km et comporte alors plus de 60% de bitume L’édition 1990, dantesque, va marquer les esprits et une transition. A minuit, il commence à neiger au départ à Lyon et la couche de neige atteint rapide- ment 70 cm au col de la Gachet. Impossible dans ces conditions de garantir les secours et l’acheminement des ravitaillements. Les organisateurs décident d’arrêter la course à Sainte-Catherine, mais 80 concurrents continuent malgré tout et franchiront en héros la ligne d’arrivée à Saint-Etienne, au terme d’une aventure inoubliable. En 1991, les organisateurs créent les formules relais et Pascal Lavault établit le nouveau record de l’épreuve en 4h21’ 40’’. L’épreuve se modernise et se dispute désormais systématiquement entre Saint-Etienne et Lyon, avec toujours un départ à minuit et un délai de 15 heures. En 1994, 2 000 coureurs sont au départ et Franck Proïetto établit un record aujourd’hui invaincu de 4h19. Béatrice Reymann avait porté le record féminin (toujours inégalé) l’année précédente à 5h09. A partir de 1995, pour des raisons logistiques et de sécurité, l’épreuve est organisée tous les 2 ans. L’épreuve plafonne alors à moins de 2000 coureurs. Jérôme Trottet, spécialiste du trail et amoureux de l’épreuve, commence alors son règne et remportera 5 éditions (1997, 1999, 2001, 2002 et 2005). Le renouveau L’année 2001 marque un tournant dans la longue histoire de la Saintélyon. Le CT Lyon, club organisateur de l’épreuve depuis l’origine, décide de s’adjoindre les services de professionnels afin de donner une toute nouvelle dimension à l’épreuve, qui se déroulera de nouveau chaque année L’équipe d’Extra Sports, dont les responsables sont également coureurs, prennent les commandes de l’événement et réunissent 3000 coureurs au départ. C’est le début d’un déve- loppement exponentiel. En 2003, malgré des inondations qui rendent l’organi- sation difficile, l’épreuve bat son record de participation avec plus de 4 500 participants au départ. Le partenariat avec le Téléthon débute. En 2004, Un nouveau site de départ à St Etienne (ParcExpo) et d’arrivée à Lyon (Palais des Sports) confèrent à l’événement une nouvelle uploads/Religion/ stl09-roadbook.pdf

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  • Publié le Oct 05, 2021
  • Catégorie Religion
  • Langue French
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