UNE ANALYSE DE LA GITA Par le saint maître A.C. Bhaktivedanta Swamiji (Shrila P
UNE ANALYSE DE LA GITA Par le saint maître A.C. Bhaktivedanta Swamiji (Shrila Prabhupada) Acharya-fondateur du Mouvement pour la Conscience de Krishna Traduit de l’anglais (Un condensé des vérités philosophiques de la Bhagavad-gita…) PREMIERE PARTIE : La Relation Eternelle entre l’Homme et Dieu 1. La nature propre à tous les êtres vivants. (2.11-30) 2. Parties intégrantes de Dieu, le Suprême. (15.4) 3. Comparés au soleil et aux rayons du soleil. (2.24, 7.4-5) 4. Leurs qualités sont les mêmes, identiques. (14.2) 5. Dieu donne vie à tous les êtres vivants, en fécondant les matrices de la Nature. (14.3-4) 6. La Nature et les êtres vivants, tous sont subordonnés à Dieu, le Suprême. (9.10) 7. Dieu le Suprême, sous Son aspect impersonnel, imprègne tout y compris la nature matérielle et les être vivants. (9.3-4) 8. La Nature est une puissance, une force. T outes les existences sont produites de Dieu, l’Être Suprême. (10.8-11) 9. Dieu est omnipotent ; et donc Il est le maître de toutes les puissances, qui sont nommées puissances matérielle, spirituelle et marginale. (8.22) 10.La terre, l’eau, le feu, l’air, l’espace, le mental, l’intellect et l’ego, sont tous des produits de l’énergie matérielle. (7.4) 11.Les êtres vivants sont des produits de l’énergie spirituelle. (7.5) 12.Et au delà de ces deux puissances se trouve Dieu, le T out-puissant, le Suprême. (7.6-7) 13.Comme Il est omnipotent, Dieu, le Suprême Se manifeste comme la Vérité Suprême impersonnelle, qui tout pénètre ; décrit de cette façon. (13.13- 17) 14.La nature matérielle n’est pas permanente. (8.19) 15.La nature spirituelle est permanente. (8.20) 16.L’être vivant est né de la nature spirituelle, mais il tend à bénéficier des bienfaits de la nature matérielle. (13.21) 17.L’être vivant et Dieu l’Être Suprême, étant qualitativement un, ils sont appelés tout deux purusha, le bénéficiaire, et ils tirent bénéfice de la nature ; ainsi la nature est appelée prakriti. (13.17-20) 18.Dieu le Suprême est le réel bénéficiaire, et l’être vivant est le bénéficiaire conditionnel, au dessus des modalités de la nature. (13.29) 19.La situation réelle des êtres vivant est donc qu’ils sont au bénéfice de Dieu, le Suprême, qu’ils sont au service de Dieu. (9.27) 20.L’oubli de cette nature véritable de l’être vivant est la cause de ses nombreux problèmes. (7.13-16) 21.Dieu le Suprême vient Lui-même ou envoie Ses proches serviteurs pour reprendre ces êtres vivants oublieux. (4.7-8) 22.Nul ne peut connaître Dieu le Suprême à moins qu’Il S’explique Lui-même ou qu’Il soit expliqué par Ses proches serviteurs. (4.1-3) 23.Sa descente [avatara] ou pour ainsi dire naissance est différente de celle d’un être ordinaire. (4.5-6, 9) 24.L’erreur que fait l’homme en s’identifiant à la nature matérielle est une maladie de laquelle est née la peur. (4.10-11) 25.Ses tentatives de supprimer cette peur pour survivre, par le travail, le savoir, ou les pouvoirs mystiques [surnaturels], sont toujours des échecs. (4.16-18) 26.Les êtres vivants cherchent à être heureux en rendant service à une autre personne, guidés par un désir faux [un mirage, une illusion] pour les bienfaits. (7.20-23) 27.Lorsque le Suprême descend, les sots Le considèrent comme un homme ordinaire. (9.11-12, 7.24-25) 28.Seuls ceux qui sont voués aux activités impies et illégales – seuls de tels imbéciles, qui ont des principes démoniaques – ne veulent pas servir Dieu le Suprême. (7.15) 29.Seuls ceux respectueux des lois, hommes de foi fidèles, ravivent leur conscience de Dieu quand ils sont en difficulté, ou ayant besoin d’argent, ou s’ils sont interrogatifs, ou cherchant à obtenir des connaissances. (7.16) 30.La conscience de Dieu, transcendantale, n’est point ravivée à force de travaux, connaissances, ou pouvoirs mystiques, mais seulement par le service dévotionnel. (8.22) 31.Nul n’est empêché d’approcher le Suprême, car ayant la simple volonté de L’approcher, l’on est aussitôt purifié. (9.30-32) 32.Les quatre castes sont disséminées à travers l’univers entier, selon les qualités acquises par les modalités de la nature. (4.13) 33.Les brahmanas, les kshatriyas, les vaishyas, les shudras. (18.41-44) 34.Chacun de ces êtres humains peut ainsi atteindre la transcendance du service rendu amoureusement à Dieu, le Suprême, par sa propre tâche et occupation. (18.46-50) 35.Sous ce genre de modalité transcendantale seulement, peuvent les travailleurs ordinaires, les salutistes, ou les mystiques aussi, atteindre Dieu le Suprême. (9.27, 7.19, 6.47) 36.Le résultat du travail est de répondre aux demandes matérielles, le résultat de la connaissance est d’atteindre le salut [d’être sauvé], et le résultat du mysticisme est de voir Dieu qui pénètre tout, le Suprême dans Son aspect localisé. T out cela peut être atteint indirectement par le seul service rendu dans un amour transcendantal. (18.56-66) 37.Dans toutes les écritures, donc, le seul point est de savoir comment atteindre le Suprême, qui est Shri Krishna, la Personnalité Divine, Dieu le Suprême. (4.11) 38.Et, le Suprême est autant impersonnel que personnel. (13.13-17) 39.Les hommes ordinaires sans aucune connaissance du Dieu Suprême (Shri Krishna) adorent de nombreux autres qui sont des êtres vivants investis de puissances matérielles, dans le but d’arriver rapidement au succès dans leurs aspirations. (4.12, 7.20-23, 9.23-25) 40.La présence de Dieu le Suprême est perçue comme impersonnelle dans le monde matériel, mais Il Se manifeste en personne dans le monde spirituel. (7.24-28) 41.Dans le monde matériel, Il est présent sous un aspect impersonnel comme le décrit la Bhagavad-gita. (10.19-42, 11.9-50, 9.4-10) 42.Dans le monde spirituel, Il est présent personnellement, d’abord en tant que Paramatma (15.16-19), et en tant que Bhagavan dans le monde transcendantal. (8.20-22) 43.Dans le monde spirituel, la Personnalité Absolue, Dieu, Se déploie Lui- même en tant que de multiples personnalités. (10.42) 44.Seuls ceux qui sont des âmes libérées, qui ont réalisé le soi, peuvent voir Dieu, en Sa Personnalité Absolue, quand Lui-même descend par Sa propre puissance interne. (9.13-14, 10.3, 10.9-11, 12.2) 45.L’arca-murti est la représentation transcendantale identique de la Personnalité Absolue de Dieu pour le bienfait des âmes conditionnées qui veulent approcher Dieu, le Suprême. (9.24-26) 46.La matière n’est donc pas la cause initiale de l’univers. Le créateur originel est le très-puissant tandis que le monde matériel n’en est que la puissance. (9.10-12) DEUXIEME PARTIE : (A) Le Devoir de l’Homme envers Dieu 1. Chaque être vivant étant une partie intégrante de Dieu le Suprême, il est du devoir de chacun de coopérer avec Lui. (7.3, 7) 2. Il y a deux catégories d’êtres vivants : (a) ceux qui sont dans le monde matériel, et (b) ceux qui sont dans le monde spirituel. (7.14-21) 3. Ceux qui sont dans le monde matériel sont assujettis aux trois sortes de souffrances infligées par l’énergie matérielle. (9.7, 15.7-10) 4. Les spiritualistes restent en parfaite harmonie avec le plan de Dieu, le Suprême, en coopérant. [Swamiji, l’auteur, n’a pas donné de référence] 5. Les matérialistes sont au service de la passion et de la colère qui naissant de principes démoniaques, et ils sont donc punis par l’énergie externe du Suprême, la maya. (16.4-20, 7.15) 6. Ces matérialistes, quand ils écoutent l’enseignement de Dieu, c’est à dire la Bhagavad-gita, atteignent la transcendance du service rendu amoureusement à Dieu, le Suprême. (7.14, 18.65-66) 7. Le plus important des devoirs du genre humain est, donc, de coopérer avec la Personnalité Divine, Dieu. (9.24, 22 ; 8.15-16 ; 9.3) 8. Excellent travail, salut par la connaissance, ou perfection des pouvoirs mystiques, sont tous subordonnés à la transcendance du service rendu amoureusement à Dieu, le Suprême. (Se rapporter au 35. de la Première Partie) 9. La connaissance salutaire sans atteindre la transcendance du service rendu avec amour à Dieu le Suprême mène juste à accepter des souffrances inutiles. (12.5-12, 6.22) 10.La vraie connaissance qui est salutaire est décrite dans la Bhagavad-gita. (13.8-12) 11.T out un chacun, qu’il soit brahmana, kshatriya, vaishya ou shudra, ou même moins qu’un shudra, doit coopérer dans la transcendance du service rendu dans l’amour pour Dieu, le Suprême. (18.41-48) 12.La salut n’est pas atteint simplement en s’aventurant dans d’arides spéculations mentales, mais seulement en rendant service à Dieu le Suprême. (14.22-24) 13.Shri Krishna, la Personnalité Divine, est pareil-au-soleil. Donc, l’on est de suite libéré de la non-science matérialiste aussitôt que l’on s’abandonne à Lui, Dieu, Shri Krishna. (7.14, 10.10-11) 14.En coopérant avec Dieu le Suprême, l’on ne devrait pas poser de conditions, ou désirer de recevoir quoi que ce soit en retour. (17.21-22) 15.Même si quelqu’un semble coopérer avec Dieu, le Suprême, en y posant la condition d’en obtenir un gain matériel quelconque, non seulement Dieu propose de satisfaire sa demande mais aussi, le mène graduellement à une vie plus sainte. (9.22, 10.3, 10.10-11) 16.La pureté de ce service dévotionnel peut être atteinte par la compagnie des saints. (9.13-14, 10.8-9) 17.C’est par la seule miséricorde de Krishna que l’on peut atteindre la proximité de Krishna grâce à cette compagnie des saints. (10.10-11) 18.Donc si l’on développe un goût à s’accompagner de saints dévots, l’on a la bénédiction de Krishna. (4.34-39) 19.Sans la compagnie de saints dévots personne ne peut développer sa conscience de Dieu. (13.8) 20.Shri Krishna est le saint idéal ; l’on devrait donc approcher de Shri Krishna au travers de Son médiateur transparent (le maître spirituel) et alors Shri Krishna Se révélera Lui-même. (2.6-7, 18.64-66) 21.Les uploads/Religion/ une-analyse-de-la-bhagavad-gita.pdf
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- Publié le Mar 18, 2022
- Catégorie Religion
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