cl· , T/ I ,1: Franfois Regnault DU MEME AUTEUR ',' DIED CHEZ NAVARIN EDITEUR L
cl· , T/ I ,1: Franfois Regnault DU MEME AUTEUR ',' DIED CHEZ NAVARIN EDITEUR Le Baladin du monde occidental, de J. M. SYNGE, traduction, 1975· EST Mais on doit tout oser puisque, comedie, 1981. INCONSCIENT CHEZ D' AUTRES EDITEURS Etudes lacaniennes L'Eveil du printemps, de F. WEDEKIND, traduction, Gallimard (coIl. «Theatre du monde entier -, autour de saint Thomas d JAquin preface deJ. LACAN), 1974. Histoire d'un « Ring », en collaboration avec P. BOULEZ, P. CHERBAU, R. PEDUZZI &J. SCHMIDT, Diapason/Laffont, 1980. Peer Grnt, d'lBsEN, traduction et presentation, en collaboration avec S. DE NUSSAC, Beba, 1981. La Famille des orties, esquisses et croquis autour des Paravents de J. GENET, Beba, 1983. Navarin Editeur . J!--i.., _ · T , ,,:., , '~1}C Franfois Regnault " ' DU ME ME AUTEUR DIED CHEZ NAVARIN EDITEUR I.e Baladin du monde oaidental, de J. M. SYNGE, traduction, 1975· EST Mais on doit tout oser puisque, comedie, 1981. INCONSCIENT CHEZ D' AUTRES EDITEURS Etudes lacaniennes L'Eveil du printemps, de F. WEDEKIND, traduction, Gallimard (colI. « Theatre du monde entier ., autour de saint Thomas d J Aquin preface de J. LACAN), 1974· Histoire d'un « Ring », en collaboration avec P. BOULEZ, P. CHEREAU, R. PEDUZZI &J. SCHMIDT, Diapason/Laffont, 1980. Peer Grnt, d'!BSEN, traduction et presentation, en collaboration avec S. DE NUSSAC, Beba, 1981. La Famille des orties, esquisses et croquis autour des Paravents de J. GENET, Beba, 1983· Navarin Editeur YALE t)~'\~'~ tl~ t:l~ 8122 K21-1 X' i V /'\ v ".' .., I ! 0 "'" ('; c) ISSN 0246-2826 C Navari" EJiteur, 1985. " 'l ""/ Avant-propos .1 Une etude lacanienne est, dans Ie champ de Freud, la position et la resolution d'une question, appuyees ala lettre de Lacan, texte ou matheme, lcrit et seminaire. Autour de saint Thomas d'Aquin veut dire: I) autour, en extension; qu'on trouvera des elements de questions allant de Porphyre aGalilee et Newton. Pour Porphyre, dont I'Isagoge sert d'entree ala logique d'Aristote dans la scolas tique m!dievale, il est connu que Boece, qui la commenta deux fois, .y fit surgir la querelle des universaux, laquelle revient asupposer que la logique puisse etre science du reel, ce qui est la de.Jinition lacanienne stricte. Pour Galilee et Newton, avec qui tout change, il n'est pas indijferent que Ie premier se soit parfois CTU plus en accord avec saint Thomas qu'on ne pense (si l'on en CToit l'ouvrage de Giorgio di Santillana sur Ie proces), ni que Ie second se soit souvent pense plus theologien, exegete et meme alchimiste que savant (si l'on en CTOit Betty J. T. Dobbs sur les fondements de son alchimie). 2) autour, en intension; qu'il ne s'agit pas ici du thomisme ni de thomisme, puisque, sur la Somme et sur la Trinite, saint Thomas n'est considere que de biais. Avant-propos 8 Si, enfin, je dis saint Thomas (d'Aquin), et non Thomas, c'est aussi pour deux raisons. I) Je n'ai garde avec lui ni les pores ni les anges. j'evite done Ie style de ceux qui se font les familiers de la jouissance des saints. A eux s'applique ce que Descartes dit de Thomas aBurman: « II a ainsi deerit [les anges] chacun dans leur particulier comme s'il avait ete au milieu d'eux. » Libre done ala seule bouche de Dieu de l'appeler Thomas et de lui dire dans Ie tableau de Benozzo Gozzoli du Louvre: « Bene scripsisti de me. » 2) plus preasement, je Ie prends moins comme auteur, dans ces etudes lacaniennes, que comme leur objet a, car telle est la dijinition lacanienne du saint: Ie rebut de la jouissance. « Du fumier », disait-il de son reuvre: « sicut palea ». 11I ·· ~ t '1"/, ,I Propos I - nn'y a pas d'Autre de l'Autre. II - Le sujet de Ia psychanalyse, c'est Ie sujet de Ia SCIence. Tels sont Ies deux poles entre Iesquels se situent Ies etudes qui suivent. Le premier axiome, apparemment metaphysique, r~oit aussitot une interpretation Iogique, alleguant nne hierarchie de niveaux, ou de types, qu'il denonce - ou dement - ou denie. Le second axiome, apparemment epistemologique, recoupe vite des verites de la philosophie, et pretend trancher: du rapport du sujet a l'objet, de la science a la perception, de la conscience a un inconscient. Si mefiant fat-il a l'egard des arrieres-mondes, Freud n'a cependant pas profere Ie premier, et quoique - ou parce que - scientiste, pas Ie second. Lacan Ies a donc supposes dans Freud, comme on ecrit Ia basse fondamentale d'nn chant donne, atitre de mathemes: ce qui pent se trans mettre sans reste. -,, , .... . ':~ ' ..:. ,li' 10 FRAN<;OIS REGNAULT PROPOS II Les deux axiomes, pris comme mathemes, font-ils ou plutot se diffracter conune celle d'Aristote: en quatre systeme? (psychanalyse, magie, religion, science). On serait d'abord en peine de les deduire l'un de l'autre, car ils n'ont apparemment aucun rapport; les juxtaposer ne produirait non plus nulle coherence, aucun monde. Les etudes qui suivent entendent donc se situer sur une ,I Entre les deux, donc, plutot une torsion. meme surface, au recto de laque11e il est question d'un dieu Ne pourrait-on alIer jusqu'a les rendre incompatibles? un, deux, et trois; et qui se prolonge en son verso, oil S'il n'y a pas d'Autre de l'Autre, que1 Autre sujet y a-t-il La science, avec un La, fait probleme: « Tout ce qui s'enonce qui identifie d'un seul regard sujet de l'inconscient (avec jusqu'a present comme science est suspendu a l'idee de sexe) et sujet de la science (hors sexe)? Mais poser cette Dieu. La science et la religion vont tres bien ensemble. question serait se supposer a son tour l'Autre de ces deux C'est un dieu-lire » (Ornicar? n° 17/18, p. 21). ou trois sujets, et a l'infini. Au reste, ces deux ou trois Or, ce dieu lie les deux axiomes du debut quand Lacan autres ne sont pas Autres de I'Autre, puisqu'il n'y en a pas. declare que Dieu - qui passe en general pour etre l'Autre, Par quoi, des qu'il y contredirait, Ie deuxieme axiome veri l'Autre de l'Autre, des Autres, de tout autre - Dieu est fierait Ie premier, par Ie refus d'une regression a l'infini, inconscient. II ne se cause pas d'ailleurs non plus, en aucun ou par l'absurde. sens de causer. Si, en retour, on identifie sujet de la science et sujet de Mais non pas: Dieu est l'inconscient, pas fatal de Freud la psychanalyse, leurs objets ne s'identifient pas pour autant : aJung. l'objet de celle-ci, c'est la cause du desir, l'objet de celle-la, Ou alors il serait conune langage, mais ,e~ structure un .. c'est quelque objet = x Qa nature, la lumiere, etc.). n y a « Dieu, lui, n'est pas dans Ie langage, mais il comporte alors verite de rune, et verite de l'autre: autre verite de la rensemble des effets de langage, y compris les effets psycha psychanalyse de l'autre verite scientifique, et donc, au nom nalytiques, ce qui n'est pas peu dire » (Ornicar? nO 2, de la verite: Autre de l'Autre. Mais justement, elles coin p. 103). cident en ce qui les suppose verites: ce au nom de quoi ce Dieu est donc Ie regard hors langage sur Ie non-rapport n I « double» sujet parle. II n'y a donc pas d'Autre de l'Autre (sexuel) qui n'est suspendu qu'au langage: « Dieu n'est " dans l'ordre de la verite. rien d'autre que ce qui fait qu'a partir du langage, il ne Et si Ie sujet en question est divise, alors la verite s'en saurait s'etablir de rapport entre sexues. » trouve dimidile: elle est mi-dite. Dieu est Ie lieu du non-rapport (sexuel). C'est seulement conune cause qu'elle peut se multiplier, La science est Ie lieu de tout rapport (non sexuel). I 1 '!/ '~f; - '~6i' Un paradoxe de Porphyre " Exercice sur 1'Isagoge de Porphyre (chap. IV, 5 sq.): Donner par genre prochain et difference specifique une definition du genre et de l'espece. I. U Y a des caracteres communs au genre et al'espece, puisqu'il y a des especes qui sont des genres et des genres qui sont des especes, non du meme cote de l'echelle, certes, mais affectes de la meme denomination. U y a aussi des differences entre genres et especes, puisqu'il y a les genres supremes qui ne sont que genres et que les especes specia lissimes ne sont qu'especes. Alors «genre» et «espece » sont des especes du « genre » qui se definit par ces caraeteres communs, et ces differences sont la difference « specifique » qui les distingue. « GENRE II, attribue aplusieurs I' - «Espece t nO I : Ie genre 1« Espece t nO 2 : l'espece, etc. DIFFERENCE « SPECIFIQUB t : - genre: n'etre l'espece d'aucun genre }. 'A I d' , - espcce : n etre e genre aucune espece 14 FRAN~OIS REGNAULT 2. Pour etre plus rigoureux, limitons ce genre a. n'avoir pas n «especes» ~e genre, l'espece, mais aussi bien uploads/Religion/dieu-est-inconscient-tudes-lacaniennes-autour-de-saint-thomas-d-039-aquin-studiolo.pdf
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Gratuit pour un usage personnel Attribution requise- Détails
- Publié le Fev 13, 2021
- Catégorie Religion
- Langue French
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