Les 7 clés indispensables pour réussir brillamment votre mémoire de recherche (
Les 7 clés indispensables pour réussir brillamment votre mémoire de recherche (ou votre thèse) Blog principal MethodoRecherche.com Abonnez-vous à la chaîne Youtube de MethodoRecherche Rejoignez-moi également sur notre groupe d’entraide sur Facebook Retrouvez mes formations dans l’espace Académie de Methodo Recherche Christophe COUSI Qui suis-je ? Psychologue, Doctorant en 5ème année, Chargé d'Enseignement Vacataire à l'Université de Toulouse, rattaché à 2 laboratoires : le CERPPS de Toulouse et l'INSERM UMR 1219 Équipe HACS de Bordeaux. Ayant toujours été investi dans le milieu étudiant, j’ai commencé dans les années 2000 par administrer des sites web pour aider les étudiants à distance en psychologie (PsychoCned IED Paris 8 et PsychoMirail). Fondateur de Methodo Recherche (Blog, Podcast et Chaîne Youtube), depuis plus de 7 ans, j'aide les étudiants et les doctorants à réussir brillamment leur projet ou mémoire de recherche, leur thèse et leur communication scientifique. 1/ AVOIR UNE BONNE QUESTION DE DEPART ET REDIGER UNE REVUE DE LA LITTERATURE QUI NE SOIT PAS UN CATALOGUE D’ARTICLES SCIENTIFIQUES JUXTAPOSES SANS LIEN LES UNS AVEC LES AUTRES La meilleure manière d'entamer un travail de recherche consiste à s'efforcer d'énoncer le projet sous la forme d'une question de départ. Par cette question, le chercheur tente d'exprimer le plus exactement possible ce qu'il cherche à savoir, à élucider, à mieux comprendre. La question de départ servira de premier fil conducteur à la recherche. Une question de départ bien posée permet d’enclencher une recherche efficace. L’étudiant tentera d’y répondre en explorant la littérature et en interrogeant des experts sur le sujet dans une étude exploratoire (optionnelle). Réaliser une revue de la littérature est un passage obligé du mémoire (ou de la thèse). Les articles issus des bases de données scientifiques (PsycInfo, Pubmed…) constituent la source principale. Un certain nombre d’articles devront dater de moins de 4 ans. Il faut bien évidemment se plonger dans la littérature en langue anglaise - de nos jours, l’on ne peut y déroger. Pensez à définir clairement l’ensemble des concepts de votre recherche (aspects définitoires), suivant les différentes théories existantes. Ne commettez pas l’erreur d’enchaîner la présentation des études existantes, les unes après les autres, tel un catalogue ; établissez des liens entre ces études et soyez critique, sans forcément problématiser votre revue de la littérature. Enfin, organisez votre revue de la littérature de manière à ce que votre problématique découle naturellement de celle-ci, et utilisez un logiciel comme Zotero pour gérer vos références bibliographiques selon les normes qui vous seront imposées par votre discipline. 2/ AVOIR UNE BONNE PROBLEMATIQUE DE RECHERCHE DONT LA REPONSE POURRAIT FAIRE PROGRESSER LA SCIENCE (MEME MODESTEMENT) On dit souvent que le cœur d’un mémoire de recherche (ou d’une thèse), c’est la problématique. La problématique, c’est l’approche et la perspective théorique que l’on décide d’adopter pour traiter le problème posé par la question de départ. Elle est une manière d’interroger les phénomènes étudiés et constitue une étape charnière de la recherche. Plus précisément, la problématique doit décrire ce que vous voulez réellement étudier, tout en justifiant l’intérêt scientifique de la présente recherche. Je vois beaucoup trop d’étudiant(e)s choisir intuitivement une problématique de recherche sans vraiment y réfléchir posément, se disant : « Tiens, et si j’étudiais la relation entre cette variable et cette autre variable » ? » La problématique, c’est la littérature –les articles scientifiques (et/ou les experts) qui doivent vous y conduire. Une bonne problématique consiste à identifier un manque dans la connaissance scientifique (a knowledge gap) ou à résoudre un problème. Qu’est-ce qu’on ne sait pas et qu’il serait intéressant de savoir pour progresser dans la connaissance scientifique (même modestement) ? Et si la question a déjà été étudiée, il n’y a pas intérêt à définir en quoi il pourrait être pertinent de (re)faire la recherche. En revanche, il peut être opportun de s’appuyer sur une recherche existante, d’y trouver une faille (théorique ou méthodologique), une limite, d’ajouter une variable… de manière à construire son objet de recherche avec une nouvelle problématique de recherche. Nous verrons plus en détails les étapes de ce cheminement dans les articles du blog. 3/ MONTRER QUE L’ON MAITRISE LES METHODES DE RECHERCHE SCIENTIFIQUES Il va s’agir ici de montrer que l’on est capable d’appliquer les enseignements reçus en matière de Méthodologie de recherche, le plus souvent dès la première année de licence. Le but étant de déterminer comment il va être possible de répondre aux hypothèses et/ou à la question de recherche. Dans la partie « Méthode » d’un mémoire (ou d’une thèse), laquelle se situe généralement à la suite de la présentation de la problématique, il va s’agir d’ « opérationnaliser » la recherche au moyen de diverses méthodes. Ces dernières devant être adaptées de manière à vous permettre de répondre à la question de recherche ou aux hypothèses. Dans cette optique, il s’agira d’abord d’expliquer la méthodologie retenue permettant de répondre à la problématique - cette méthodologie pouvant être de nature quantitative, qualitative ou mixte (c’est-à-dire mêlant à la fois les méthodes quantitatives et qualitatives). Ensuite, il faudra détailler l’échantillonnage de votre population, ses caractéristiques, sans omettre les aspects déontologiques de la recherche (les informations concernant les sujets, le consentement éclairé…) Dans la mesure du possible, je déconseille aux étudiants de créer leurs propres questionnaires ; il est grandement préférable d’utiliser des questionnaires et des échelles ayant été validé(e)s scientifiquement et présentant de bonnes qualités psychométriques (validité, fidélité…) Par ailleurs, dans la présentation de vos outils et questionnaires, il est très important de justifier le choix de chacun et de préciser leurs qualités psychométriques (validité, fidélité, etc.) Dans une étude quantitative, le choix du test statistique va dépendre de l’hypothèse. Et pour s’en assurer, je recommande de demander à votre directeur de mémoire (ou de thèse), de valider le test à effectuer. Enfin, dans une étude qualitative, le choix de l’analyse qualitative doit être cohérent avec la question de recherche. 4/ GARDER DU TEMPS POUR LA DISCUSSION ET DISCUTER DE SES RESULTATS EN LES CONFRONTANT A LA LITTERATURE EXISTANTE Pris par le temps, beaucoup trop d’étudiant(e)s bâclent la partie « Discussion » qui suit la partie « Résultats ». En effet, ne pouvant y accorder que peu de temps du fait des délais stricts de rendu, cette phase pourtant fondamentale de tout travail de recherche est souvent négligée. Or, avec la problématique, la discussion est la partie la plus importante d’une recherche. C’est pourquoi je vous conseille de commencer à la rédiger rapidement, dès votre premier jet, et d’y revenir ensuite, lorsque votre travail sera bien avancé. La partie « Discussion » nécessite à la fois de discuter et d’interpréter les résultats obtenus. Toutefois, il est recommandé de rester prudent dans ses interprétations et de ne pas généraliser trop vite ses résultats. Si votre problématique de recherche a été élaborée, comme il se doit, à partir de la littérature existante, en vous appuyant sur d’autres études tout en tentant d’apporter une contribution pertinente à la recherche, il vous sera possible de confronter vos résultats à cette littérature existante. A défaut, si vous ne vous êtes pas appuyés sur la littérature, vos résultats resteront isolés et sans confrontation possible, ce qui caractérisera un manquement dans votre recherche. Il va de soi que des résultats allant à l’encontre et donc infirmant les résultats d’autres recherches représentent un plus en matière d’apport scientifique. Toutefois, ce type d’apport sera surtout apprécié dans le cadre d’une thèse et ne constitue en aucun cas un impératif de recherche. Pour dire les choses autrement, vous ne serez pas notés sur cet aspect. Enfin, après avoir discuté vos résultats, vous devrez expliquer les limites de votre étude, tout en indiquant comment d’autres chercheurs pourraient reprendre ou poursuivre votre étude, et pallier aux limites de celle-ci. 5/ NE COMPTER QUE SUR VOUS-MEME (ET SUR QUELQUES APPUIS SOLIDES) ET GARDEZ LE CAP MALGRE DES « TRAVERSEES DU DESERT » INEVITABLES De très nombreux étudiants se plaignent ne pas être suivis par leur directeur de mémoire (ou de thèse) respectif. En effet, les directeurs de mémoire (ou de thèse) étant des enseignants très occupés par leurs multiples activités, ils n’ont pas le temps de suivre véritablement leurs étudiants, et c’est fort regrettable car l’étudiant(e) est livré(e) à lui-même. De ce fait, je vous conseille de vous entourer autrement et de ne pas travailler seul(e) sur votre mémoire (ou votre thèse). Lorsque l’on est plongé dans un travail de recherche, l’on devient « myope » et incapable de juger son propre travail ou de prendre du recul, tant l’on a « la tête dans le guidon ». C’est pourquoi il est important qu’un œil extérieur puisse vous donner un avis sur votre production. J’appelle « traversées du désert », les moments de doute où l’on a le sentiment de ne pas avancer, de ne pas progresser dans son mémoire (ou sa thèse). Il s’agit d’une phase par laquelle tous les étudiants passent forcément à un moment ou à un autre de l’année, et qu’il faut parvenir à gérer mentalement pour poursuivre sa recherche. Il arrive que certains étudiants uploads/Science et Technologie/ bonus-methodorecherche-7-cles-indispensables-pour-reussir-brillamment-son-memoire-ou-sa-these.pdf
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- Publié le Jui 07, 2022
- Catégorie Science & technolo...
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