1 Initiation à l’Informatique Plan du cours Chapitre I: Introduction à l’Inform

1 Initiation à l’Informatique Plan du cours Chapitre I: Introduction à l’Informatique I.1 Définitions I.2 Historique et évolution de la technologie informatique Chapitre II: Description d’un microordinateur II.1 Définition d’un ordinateur II.2 Les différents composants d’un ordinateur Chapitre III : Introduction à l’Internet III.1 Historique III.2 Définition de l’Internet III.3 Protocoles de communication Chapitre IV Applications IV.1 Introduction à windows IV 2 Logiciel de traitement de texte:Microsoft Word 2003 et 2007 IV.3 Logiciel de traitement de tableau:Microsoft Excel 2003 et 2007 Par CIZA Julien 2 Initiation à l’Informatique Chapitre I : Introduction à l’Informatique I.1 Définitions L’informatique est le traitement de l’information par une machine automatique appelée ordinateur. L’informatique est un néologisme introduit en 1962 par Philippe Dreyfus et construit à partir des mots Information et Automatique ; Informations (données): L’ordinateur manipule des nombres (d’ou le terme computer, littéralement “calculateur”, mais ces nombres peuvent représenter divers types d’informations: - des nombres bien évidemment, dans le cas de calculs scientifiques (flottants) ou comptables (décimal, ou binaire entier)... ; - un texte, des lettres (caractères), que l'on peut mettre en forme avec un traitement de texte, imprimer, envoyer par courrier électronique... ; - du dessin vectoriel (CAO, logiciels d'illustration, et de typographie) ; - des images statiques (photographies) ou animées (vidéo), des hologrammes ; - des sons, enregistrés (technique du direct to disk) ou bien fabriqués par l'ordinateur (synthétiseur), que ce soient des bruitages, de la musique (cf. musique et informatique) ou de la parole ; Automatisé : L'utilisateur n'intervient pas, intervient très peu dans le traitement des données ; le traitement est défini dans un programme qui se déroule tout seul, l'utilisateur se contente de fournir des paramètres de traitement ; le programme automatique se déroule selon un algorithme, l'établissement de ce programme est le domaine de la programmation. traitement : ces données sont : – créées : • nombres : acquisition automatique de données d'une expérience avec un ordinateur ; • texte : taper un texte au clavier ; • images : dessins réalisés à la souris ou sur une tablette graphique, synthèse d'image (pour présenter un projet – objet fictif en cours de Par CIZA Julien 3 Initiation à l’Informatique conception –, imagerie médicale, dessin artistique – infographie –, film d'animation ou pixilation) ou numérisation d'une image existante (scanner, appareil photographique numérique) ou d'images animées (caméra numérique , webcam) ; • sons enregistrés (microphone) ou recréés à partir d'une partition virtuelle (synthétiseur) ou d'un texte (synthèse vocale). – analysées : • nombres : l'analyse des nombres relève du domaine concerné (mathématiques, physique, économie...) ; • texte : rechercher les occurrences de mots dans un texte pour en tirer des statistiques, aide à la correction orthographique et/ou grammaticale, et, plus généralement, traitement automatique des langues (TAL) ; • images : on peut vouloir identifier un objet (reconnaissance de forme, reconnaissance des caractères ou OCR), ou bien déterminer la surface couverte par une couleur (par exemple pour quantifier une surface recouverte) ; • sons : analyse spectrale, reconnaissance vocale. – modifiées : • nombres : calculs ; • texte : modification d'un texte existant, traduction automatique dans une autre langue (ou langage de programmation) ; • images : modification du contraste, de la luminosité, des couleurs, effets spéciaux ; • sons : application d'effets (réverbération, distorsion, ajustement de la hauteur) ; Comme il existe, selon les programmes et les besoins, une grande variété de codages possibles pour représenter chaque type d'information, beaucoup de traitements consistent à convertir les données d'un format vers un autre... – archivées puis restituées : • les moyens et techniques d'archivage varient en fonction de la durée de conservation souhaitée et des quantités de données en jeu : mémoires électroniques, bandes magnétiques, disques magnétiques ou optiques ; Par CIZA Julien 4 Initiation à l’Informatique • les moyens de restitution dépendent de la nature des données : écrans ou imprimantes pour le texte et les images, haut-parleurs ou instruments MIDI pour les sons... Le traitement de l’information passe par trois phases à savoir la saisie de l’information, le traitement automatique + stockage et la diffusion des résultats. L’informatique est constituée de deux parties: la partie physique (Hardware) et la partie invisible de l’informatique (software) - Hardware: constitué de tout élément d’un ordinateur qui est palpable, physique (clavier, disque, écran, etc.) - Software: la partie invisible de l’informatique. Ce sont les programmes ou logiciels à savoir: 1) Logiciels ou programmes de base ou système d’exploitation conçus pour gérer la machine et faciliter son exploitation 2) Logiciels d’application: * standards (prêt à porter): conçus pour une application commune à plusieurs utilisateurs soit tel que soit sous réserve d’adaptation mineure. * taillés sur mesure: écrit spécialement pour une application précise et unique. I.2 Historique et évolution de la technologie informatique Avant l’ordinateur électronique, l’homme a toujours imaginé des mécanismes pour faciliter et accélérer le calcul de plus en plus complexe. Ainsi les travaux sur les calculateurs automatiques de Wilhelm SCHICKARD (1592-1635), Pascal BLAISE Par CIZA Julien Saisie Traitement automatique Diffusion des resultats Stockage 5 Initiation à l’Informatique (1623-1662) marquèrent les étapes d’une progression en paliers vers ce qui aurait voulu être le calculateur universel, automatique mais les insuffisances de la technologie et des mathématiques en matière de réalisation d’ensemble, d’engrenages délicat devrait mettre en sommeil le calculateur mécanique. Charles STANHOPE (1753-1816) conçut et réalisa la première véritable machine logique. Georges BOOLE (1818-1864) mit au point la notion de structure mathématique qui devrait constituer un atout fondamental pour le calcul automatique. BOOLE indiqua la possibilité de construire une logique des prédicats (assertions vraies ou fausses). 1642: La machine de Pascal était capable d’effectuer des additions portant les chiffres 0 à 9 avec un mécanisme effectuant le rapport de passage de 9 à 0. 1833: Le mathématicien écossais Charles BABBAGE avec sa compagne et collaboratrice Augusta ADA inventèrent le concept de mémoire pouvant mettre automatiquement les données à la disposition de la machine sans intervention directe d’un opérateur humain. Cette mémoire était capable de se remplir et de se vider. La remarquable invention de BABBAGE ne fit jamais traduite dans la réalité. Elle dépassait les besoins de l’époque. 1890: Un ingénieur américain du nom Herman HOLLERITH découvrit les possibilités de combiner l’électricité et la mécanique, des roues totalisatrices et avec les techniques de la carte performée. Le passage du courant au travers d’une perforation de la carte faisait avancer un compteur totalisateur. Vers 1940 aux USA sous la pression des recherches suscitées par l’effort de guerre qu’on a vu apparaître les premiers calculateurs automatiques. La course aux machines binaires programmables de plus en plus fiables, de plus en plus puissantes commencent à partir de 1944. Ainsi HOWARD Alken (1900-1973) construit le Howard MARK1 puis MARK2 fut le premier biprocesseur, il mesurait 17m de long et 3m de haut et il comptait plus de 800000 composants. En 1945, Johannes Von Neumann (1903-1975) définit les ordinateurs appelés aujourd’hui machines de Von NEUMAN caractérisées par le concept de programme enregistré. Ces machines ne subiront aucun changement technique majeur. En 1946, J.Prosper ECKERT à la MOORE School aux USA a conduit le premier grand ordinateur ENIAC qui pesait 30 tonnes. Il alliait des techniques électroniques et Par CIZA Julien 6 Initiation à l’Informatique mécaniques. A cette époque, on utilisait les tubes électroniques qui présentaient beaucoup d’inconvénients. Outre leur relative fragilité et leur encombrement ne permettait pas une miniaturisation poussée des équipements dans lesquels ils étaient employés. De plus leur dimension qui ne pouvait être réduite nécessité d’employer des tensions relativement élevées pour les faire fonctionner. C’était la première génération des machines. En 1959, naissait la deuxième génération inaugurée par la transistorisation des machines. Les transistors remplacent les tubes et permettent une miniaturisation des calculateurs qui possèdent des performances beaucoup plus élevées. En 1964, apparut la troisième génération avec sur le plan des matériels l’ère des circuits intégrés suivi du développement prodigueux des puces, l’apparition des disques et sur le plan des logiciels celui des langages évolués. Un CI: est un circuit réunissant dans un même boîtier les composants nécessaires à la réalisation d’une fonction. En 1970, circuits intégrés à grande échelle, c’est la quatrième génération. L’intégration est un groupement d’un grand nombre de composants électroniques élémentaires en général des transistors sur une pastille des matériaux semi – conducteurs sur quelques millimètres carrés. On a successivement parlé de taille moyenne, grande, ultra grande échelle d’intégration pour suivre l’évolution technologique qui a fait passer le nombre de transistors par circuits de quelques unités en 1965 à plusieurs dizaines, voir centaines de millions aujourd’hui. Tendance actuelle, l’homme a voulu et veut toujours aller plus loin dans ses délégations de fonction intellectuelle au profit de l’ordinateur tout en souhaitant le démystifier chaque jour davantage et l’intégrer au mieux à son environnement. La tendance actuelle est d’élargir l’utilisation de l’ordinateur dans les domaines où son comportement s’éloigne de celui qu’on observe comme purement déterministe au profit de ceux où il donne l’illusion d’exécuter des actes réfléchis et intelligents( intelligence artificielle). En 1982, le ministère japonais de l’industrie et du commerce extérieur(MITI) a uploads/Science et Technologie/ cours-d-x27-initiation-informatique.pdf

  • 38
  • 0
  • 0
Afficher les détails des licences
Licence et utilisation
Gratuit pour un usage personnel Attribution requise
Partager