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PDF generated at: Fri, 09 Sep 2011 23:21:59 UTC Classe préparatoire aux grandes écoles en France Contenus Articles Classe préparatoire aux grandes écoles en France 1 Classes préparatoires mathématiques, physique 7 Classes préparatoires physique et sciences de l'ingénieur 10 Classes préparatoires physique et technologie 13 Classes préparatoires physique, chimie 15 École polytechnique (France) 18 École normale supérieure (France) 39 Études supérieures en France 46 Grande école 53 Arts et Métiers ParisTech 61 École des hautes études commerciales de Paris 74 Mines ParisTech 85 Mathématiques spéciales 92 Études d'ingénieurs en France 93 Baccalauréat en France 99 Licence (France) 107 Master (France) 124 Mastère spécialisé 129 Doctorat (France) 132 Réforme Licence-Master-Doctorat 152 Ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche 158 Collège de France 162 Lycée en France 169 Université en France 174 École centrale Paris 187 École nationale des chartes 199 Établissement public à caractère scientifique, culturel et professionnel 211 Conférence des grandes écoles 215 Diplôme 221 Diplôme universitaire de technologie 222 Brevet de technicien supérieur 227 Validation des acquis 233 Système éducatif français 235 Loi relative aux libertés et responsabilités des universités 249 Ministère de l'Éducation nationale 262 Conservatoire national des arts et métiers 279 Institut d'études politiques 289 Centre national de la recherche scientifique 295 Références Sources et contributeurs de l’article 312 Source des images, licences et contributeurs 313 Licence des articles Licence 316 Classe préparatoire aux grandes écoles en France 1 Classe préparatoire aux grandes écoles en France Les classes préparatoires aux grandes écoles (désignées par l'acronyme CPGE) sont en France des filières d'enseignement supérieur hébergées généralement dans les lycées. Communément appelées classes prépas ou prépas et pour la plupart publiques, elles sélectionnent sur dossier et recommandations après le baccalauréat et préparent en 2 ou 3 ans[1] ,[2] les étudiants aux concours d'admission à certaines écoles supérieures, en particulier aux grandes écoles et à certaines écoles supérieures de commerce. Quelque 81100 étudiants étaient inscrits en classes préparatoires aux grandes écoles durant l'année universitaire 2009-2010[3] . Le Ministère de l'éducation nationale a défini par le décret du 23 novembre 1994, trois catégories de classes préparatoires aux grandes écoles : littéraires, scientifiques, ainsi qu'économiques et commerciales. Il existe aussi des classes préparatoires aux écoles supérieures d'art et aux conservatoires supérieurs de musique et de danse ou d'art dramatique dont le concours d'entrée est souvent très sélectif. Elles relèvent du Ministère de la culture. Historique Le lycée Louis-le-Grand, où sont nées les premières classes préparatoires littéraires. Les classes préparatoires apparaissent dès le XVIIIe siècle[4] . Initialement, elles sont exclusivement scientifiques. Il faut attendre le XXe siècle pour voir apparaître les classes préparatoires littéraires, puis enfin les classes préparatoires économiques. L'apparition des premières classes préparatoires s'explique par la mise en place des premiers concours, destinés au recrutement dans les armes nécessitant des connaissances scientifiques (l'artillerie, par exemple), le critère de quartiers de noblesse étant nécessaire mais insuffisant pour sélectionner les candidats destinés à être officiers des armes savantes. Le premier concours est instauré par Vauban en 1692 (admission dans le Génie). C'est dans le but de préparer les candidats à ces concours militaires que les premières institutions, en grande majorité privées, font leur apparition. Après la Révolution française, les carrières d'officiers supérieurs ne sont plus réservées aux membres de la noblesse. L'ambition de la République d'ouvrir tous les postes à tous les citoyens avec pour seul critère de sélection leurs capacités et leurs talents, trouve son aboutissement dans la création de l'École centrale des travaux publics, future École polytechnique, qui devait être le socle de base de tous les autres enseignements supérieurs techniques (Architecture, etc.). Les anciennes institutions de préparation aux concours de l'Ancien Régime ne survivent pas à la Révolution. En 1802, Napoléon Bonaparte crée les lycées, dotés chacun d'une « classe de mathématiques transcendantes ». En 1809, la 6e année de lycée devient la classe de « mathématiques spéciales ». En 1814 c'est la classe terminale de philosophie qui contient l'enseignement des mathématiques, puis apparait en 1821 une deuxième année de philosophie qui contient des enseignements plus poussés de mathématiques qui s'intitulent à nouveau « mathématiques spéciales » en 1840. Le baccalauréat ès lettres étant passé au terme de la première année de philosophie, celui-ci, et encore moins le baccalauréat ès sciences d'un niveau plus élevé, n'étant pas obligatoire pour l'admission au concours des écoles spéciales, les élèves suivent donc les cours de mathématiques spéciales essentiellement pour préparer le concours d'entrée à l'École polytechnique en négligeant les études classiques. C'est en 1852 qu'est créée officiellement une classe de mathématiques spéciales postérieure au cursus secondaire, et dans seulement quinze lycées, dédiée à la préparation des concours d'entrée à l'École polytechnique et à la section des sciences de l'École normale. Le programme de cette classe devient en même temps le programme officiel de ces concours et le baccalauréat ès-sciences devient un pré-requis pour l'admission. La classe de logique (terminale) Classe préparatoire aux grandes écoles en France 2 prépare également au concours d'entrée à l'école militaire, l'école forestière et l'école navale. À cette époque, la proportion d'élèves d'une classe d'âge titulaire du baccalauréat ès-sciences et susceptible de subvenir à ses besoins pour suivre les classes préparatoires aux concours était infime. La démocratisation de l'enseignement en France dans la seconde moitié du XXe siècle a permis l'augmentation des effectifs des classes préparatoires aux grandes écoles. Les prémices des classes préparatoires littéraires se font à la fin du XIXe siècle afin de préparer les élèves au concours de l'École Normale Supérieure. Dans un premier temps, la préparation de ces concours s'est faite dans les classes de rhétorique des lycées, après le baccalauréat de philosophie. En 1880, quelques lycées ouvrent des classes de rhétorique supérieure préparant exclusivement au concours de l'École Normale Supérieure. La plupart de ces classes sont des subdivisions de la classe de rhétorique du lycée et sont rarement autonomes. Dès le début du XXe les lycées parisiens Louis-le-Grand et Henri-IV remplacent leur classe de rhétorique supérieure par l'année d'« hypokhâgne » et de « khâgne ». Dès lors, les classes préparatoires littéraires jouissent d'une grande réputation mais ne commencent à peser d'un point de vue numérique qu'à partir des années 1960[5] . Les CPGE de nos jours Le lycée Henri-IV, à l'origine de la répartition du cursus en deux ans. Situation générale Les concours ont beaucoup évolué, ne serait-ce que parce que le nombre d'écoles d'ingénieurs ou de commerce a considérablement augmenté. En 2006, on comptait plus de 180 écoles à caractère scientifique. Les Écoles supérieures de commerce sont elles au nombre de 56. L'enseignement a lieu dans les lycées et les enseignants sont essentiellement des professeurs agrégés et des professeurs de chaire supérieure[6] . Les études s'inscrivent dans le système européen d'enseignement supérieur et les deux années de prépa sont équivalentes à 120 crédits compatibles ECTS[7] . Quelque 38000 étudiants entrent en classe préparatoire par an, 28000 sont admis dans une école, 2000 rejoignent une école post-bac, 7200 rejoignent l'université dont 5600 en licence et 1600 en DUT (IUT). L'origine socioprofessionnelle des étudiants de classe préparatoire est assez marquée. Alors que 31 % des étudiants en université ont des parents cadres supérieurs ou exerçant une profession libérale, (43 % pour les étudiants dans les filières de santé), ce taux s'élève à 51 % pour les étudiants en classe préparatoire. 24 % des étudiants d'université ont des parents ouvriers ou employés (13 % dans les filières de santé), alors qu'ils sont 15 % en CPGE[8] . Le taux d'étudiants boursiers en CPGE oscille entre 20 et 25 %. Durant l'année scolaire 2009-2010, 81135 étudiants étaient inscrits en classes préparatoires. Parmi eux, 49909 (61 %) étaient dans des classes scientifiques, 19447 (24 %) en classes économiques et commerciales et 11779 (15 %) en classes littéraires. Environ 43 % des étudiants en classes préparatoires sont des filles, dont 30,5 % en filière scientifique, 55 % en économique et commerciale et 74 % en littéraire. Enfin, environ 16 % de ces étudiants étaient inscrits dans des établissement privés[9] . En 2006, le ministère de l'Éducation nationale a dépensé 14250 euros par étudiant en classes préparatoires aux grandes écoles, la moyenne étant de 9280 euros par étudiant du supérieur en France, et 10655 pour les pays de l'OCDE[10] . Ces dépenses correspondent surtout à des dépenses de personnel. Les écarts résultent des différences de taux d'encadrement, celui-ci étant plus important en CPGE. Si les concours des écoles les plus prestigieuses restent très sélectifs, peu de candidats des CPGE scientifiques et commerciales n'obtiennent pas de place à un concours au moins. En ce qui concerne les concours scientifiques en Classe préparatoire aux grandes écoles en France 3 2006, 18552 candidats ont été classés sur 23282. 17460 ont été appelés, ce qui signifie qu'on leur a offert une place dans une école à l'issue du concours. 13906 l'ont acceptée, les autres préférant le plus souvent refaire une année de prépa pour tenter d'obtenir une école leur convenant mieux ou poursuivre leurs études à uploads/Science et Technologie/ cpge-france 1 .pdf

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