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1 EPIGRAPHE Le terrorisme n’est pas l’expression d’une fureur incontournable, c

1 EPIGRAPHE Le terrorisme n’est pas l’expression d’une fureur incontournable, c’est une arme politique. Priver un gouvernement de sa façade d’infaillibilité et le peuple perdra confiance en lui. <<Dan Brown>> 2 DEDICACE A Mes parents Ngongo Ngoie Guy et Mpoyi Bakaji Albertine. Ngongo Ngoie Guy 3 AVANT- PROPOS Nous voici au terme de nos études universitaires à la faculté des sciences sociales, politiques et administratives de l'Université de Lubumbashi. Comme l'exige la tradition universitaire, ce travail est élaboré pour couronner nos études. Sur ce, si nous avons pu élaborer ce présent travail, c’est grâce à certaines âmes de grand cœur qui ont accepté d’une manière ou d’une autre d’y apporter leurs mains. D’entrée de jeu, nous remercions les autorités académiques ainsi que le corps académique et scientifique de l’Université de Lubumbashi, de la faculté de sciences sociales, politiques et administratives, en particulier du département des Relations Internationales pour la formation adéquate qui nous a été dispensée. Nos remerciements vont au Professeur Muleka Kasongo Thierry qui en dépit des multiples responsabilités, a accepté de diriger cette étude. Qu’il trouve aussi nos sincères remerciements. Notre gratitude va également à mes oncles et tantes Dimbele kapitene, Danny Ngongo, Clémentine Madiya, Chantal Nzeba. Pour leur encadrement, sacrifices et dévouement apportés durant notre formation. Nous ne sourions oublier le soutien combien louable des frères et sœurs : jojo Ngongo, Jerry Ngongo, Jonathan ngongo, Gift Ngongo, Yannick Amisi, Trésor Makenga, Gift Ngalwe, Jonathan dimbele, Chadrack dimbele. Notre gratitude s’adresse également à tous nos camarades et amis : Chiwengo Aminatu Junior, Baluza Ganze Daniel, Lumbwe Komanga Jordan nous disons merci pour la solidarité, le soutien, les moments fous et inoubliables qui ont marqué notre passage à l’Université de Lubumbashi. Que toutes les autres personnes dont les noms ne figurent pas ici, trouvent aussi l'expression de ma profonde gratitude. Ngongo Ngoie Guy 4 INTRODUCTION GENERALE 1. PRESENTATION DU SUJET Analyse des mécanismes de lutte contre le terrorisme en France. Tel est notre sujet ; la lecture faite sur ce sujet nous prouve qu’il est un fait sans doute du domaine de la sécurité internationale. Notre attention portée sur ce sujet n’est pas un fait du hasard, nous l’avons choisie parce qu’il fait polémique sur la scène internationale. Tout le monde en parle partout à travers le monde, particulièrement en Europe qui sera le champ de notre recherche. Voilà pourquoi nous nous dépenserons pour analyser les mécanismes de lutte contre le terrorisme en France car ce fléau a envahi et continue d’envahir le monde européen pendant quelques décennies dernières. Mais aussi et surtout nous allons tracer les avantages de cette lutte. Il importe ainsi de noter que l'arsenal juridique français avait déjà été renforcé par la loi du 21 décembre 2012 qui permet de juger des ressortissants Français pour leur participation à des infractions terroristes commises à l’étranger. Cette loi, conjuguée à l’action des services de police et de renseignement, a déjà permis d’ouvrir près de 300 procédures judiciaires à l’encontre de plus de 1200 ressortissants impliqués dans des filières djihadistes. Mais il était nécessaire d'adapter encore la législation pour prendre en compte les évolutions inquiétantes, qui concernent la nature des actes et le comportement des auteurs. Ainsi, depuis 2013, trois lois ont permis d’adapter le cadre législatif de la France aux nouvelles formes de menace. Elles ont tout à la fois aggravé les mesures répressives, étendu l’application du code pénal aux infractions de nature terroriste commises à l’étranger par les ressortissants français ou par des étrangers résidant habituellement en France1. En tant que chercheur internationaliste ; nous allons vous donner un aperçu bref mais complet de l’analyse des mécanismes de lutte contre le terrorisme en France. Même dans un pays ordonné comme la France, cela n’est pas chose facile. Le problème ne tient pas au nombre d’incidents, comme on peut s’en douter, mais bien aux particularités souvent irréductibles de chaque problématique. Il faudrait ainsi parler de « terrorismes », toujours au pluriel, et éviter les généralisations. À l’analyse des mécanismes de la lutte contre le terrorisme en France terrorisme, on voit mal comment s’opposer à ce dilemme de terrorisme qui 1 JACQUES BAINVILLE, Histoire de la France,Paris, le monde, 2017.p34. 5 malheureusement complexifie l’approche scientifique.2 De tout ce qui précède, notre objet d’étude reste les mécanismes de lutte contre le terrorisme. 2. CHOIX ET INTERȆT DU SUJET Dans toute étude, il y a toujours un mobile qui pousse le chercheur à affronter la réalité. Dans un travail scientifique les théories ne trouvent d’intérêt et d’appréciation que lorsqu’on arrive à les localiser dans un champ d’action bien déterminé3. En effet, depuis que le terrorisme se hausse avec effort dans le monde, particulièrement en France, plusieurs initiative à l’échelle continentale et mondiale ont été prises avec comme objectif de mettre fin à l’insécurité grâce à la politique européenne de lutte contre le terrorisme pour sortir l’Europe de ce fléau d’insécurité. Quant à l’intérêt, ce travail a une double portée : a. Intérêt scientifique : c’est un apport documentaire aux autres chercheurs qui, à leurs tours, peuvent le critiquer et y apporter leurs suggestions. Ce sujet est une ébauche des préoccupations futures pour toute question sensible soulevée par des événements terroristes dont les retombées n’épargnent aucun coin du monde ainsi que le rôle que doit jouer la sécurité internationale pour des éventuelles implications. b. Intérêt pratique : Le choix que nous avons porté sur ce sujet s'inscrit dans le cadre d'un essaie de résolution des dilemmes de terrorisme en France. Cela afin d’interpeller les dirigeants européens en général et ceux de la France en particulier sur l’obstacle que constitue la multiplicité des organisations terroristes, en vue de mettre fin à ce fléau qui cause des dégâts matérielles. 3. ETAT DE LA QUESTION L’état de la question permet de situer le chercheur par rapport aux travaux antérieurs. Il permet de montrer ce que les prédécesseurs ont révisé, ajouté et élagué. Cette étude porte sur l’analyse des mécanismes de lutte contre le terrorisme en France. Nous ne sommes pas les premiers à réfléchir sur le terrorisme, plusieurs travaux ayant analysé ce phénomène existent. Notre souci est de présenter l’économie de quelques-uns afin de voir à quel niveau les travaux des devanciers diffèrent de nos analyses. Ce qui nous permettra de montrer notre contribution par rapport à ces travaux. 2 Idem 3 SHOMBA, K., Méthodes des recherches en sciences sociales, éd. Loyal, Kinshasa, 2010, p.27 6 Brigitte L. NACOS4, dans « Médias et terrorisme, du rôle central des médias dans le terrorisme et le contre-terrorisme », fait observer que les médias sont l’oxygène du terrorisme, car ce que les terroristes recherchent, c’est la publicité. Dans cet ouvrage l’auteur démontre la tendance des médias à accorder une attention extrême à tout acte de violence politique et à passer sous silence l’information moins spectaculaire des manifestations pacifiques ou la lutte antiterroriste. 1. Dans son livre « Les relations internationales » Adrien Mulumbati Ngasha5, tente d’expliquer comment fonctionnent les relations internationales et dans quel sens évoluent-elles. Ce dernier démontre que le retournement du monde a diversifié l’objet des relations internationales qui portent non seulement sur la sécurité et le bon voisinage, mais sur tous les domaines de la vie sociale. Ce retournement du monde a également diversifié les acteurs des relations internationales, à côté desquels la violence et la paix sont récurrents, du fait que quel que soit ses formes et son intensité, la violence aboutit toujours à la paix. C’est dans ce sens que Adrien Mulumbati Ngasha dans son livre Les relations internationales, fait allusion au terrorisme qui, selon lui, vise des objectifs multiples, entre autres ; obtenir l’autonomie, renverser le régime politique établi, provoquer le durcissement de l’appareil étatique afin d’affaiblir sa base et sa légitimité démocratique, déstabiliser les sociétés civiles et le gouvernement par la peur, etc… 2. Pour sa part, dans L’Afrique et la guerre contre le terrorisme : Recherche de solutions axées sur les droits de l’homme, Ernest Harsch6 fait savoir qu’à l’exemple du Mali qui fait face à la menace du groupe terroriste AQMI, d’autres gouvernements africains font face à des problèmes similaires et essaient de combattre les menaces immédiates pesant sur la sécurité. Mais étant donné tous les problèmes pressants auxquels le continent est confronté, la lutte contre le terrorisme n’a pas été placée au premier plan en dépit des appels à mener la “guerre contre le terrorisme” qui se sont multipliés dans le monde depuis les attentats du 11 septembre 2001 à New York et à Washington. Selon lui, des groupes utilisant des méthodes terroristes restaient actifs à travers l’Afrique. Ils réussissent parfois à s’infiltrer avec aisance au travers de frontières mal gardées. Pour l’auteur, trop souvent, les dirigeants africains ont tendance à considérer les activités antiterroristes comme étant du ressort exclusif de l’État, tandis que les forces de sécurité traitent souvent les informations s’y rapportant comme relevant du secret défense. Ceci prive les autorités d’une précieuse source d’information, à savoir le 4 BRIGITTE L. N., Medias et terrorisme du rôle central des medias dans le terrorisme et le uploads/Science et Technologie/ memoire-fini-guy.pdf