3 / 2007 Revue de l’actualité technologique du Groupe ABB www.abb.com/abbreview

3 / 2007 Revue de l’actualité technologique du Groupe ABB www.abb.com/abbreview Revue ABB a Stratégies de collaboration L’innovation dans tous ses états Page 6 Démarrer en douceur . . . Page 31 L’union fait la stabilité Page 34 « Savoir, c’est pouvoir », affirmait Francis Bacon en 1597. Aujourd’hui, l’Internet et les technologies de l’information et de la communication (TIC) nous font entrer de plein pied dans l’économie du savoir et redéfinissent les processus de création. Les équi- pes de développement sortent de leur isolement et s’ouvrent à de nouveaux modes de coopération : à la dissémination géographique s’ajoute l’ouverture à d’autres entreprises et organisations. ABB tra- vaille en étroite collaboration avec des universités et des clients pour mettre en commun le savoir et l’expérience au bénéfice de chacun. 3 Revue ABB 3/2007 Editorial Ce numéro de la Revue ABB est consacré à un principe fondamental de l’entreprise moderne : la collaboration. Si le dictionnaire la définit comme un travail en commun, chez ABB, nous lui associons un triptyque indissociable : savoir, partage, réussite. Bon nombre des innovations majeures d’ABB sont le fruit d’un partenariat étroit avec ses clients. De l’idée au produit, cette concertation permet à chacun d’exprimer ses attentes et d’avancer des solutions de progrès, qu’il s’agit ensuite de tester et de parfaire, bien avant leur mise sur le marché. Permettre à des développeurs d’appréhender le produit sous l’angle du client contribue à mieux adapter les processus de « recherche-innovation-développement » aux besoins réels. C’est aussi le moyen d’être plus à l’affût et à l’écoute des desiderata du client final. Aussi ces projets ont-ils souvent étoffé l’offre produits d’ABB, au bénéfice d’autres clients. Si le Groupe fait front commun avec sa clientèle, il tisse également des partenariats avec ses fournisseurs. Sachant qu’une entreprise prospère mise avant tout sur des atouts technologiques « métier », ces accords de coopération sont l’occasion pour d’autres intervenants de compléter à bon escient l’offre globale de produits et de services d’ABB. Nous savons gré à nos partenaires d’y être parvenu en nous honorant de leur confiance. La recherche n’échappe pas à la règle : ABB collabore avec plus de 70 prestigieuses universités, dont le Massachusetts Institute of Technology (MIT) et l‘université Carnegie Mellon aux Etats-Unis, l’Imperial College de Londres et l‘université chinoise de Tsinghua. Ces apports ne font pas qu’élargir le champ d’action et les facultés de nos chercheurs ; ils réunis- sent également quelques-uns des « grands esprits » de ce monde dans des projets d’envergure. Si la coopération a souvent aidé ABB à étrenner des concepts et technologies novateurs, elle a aussi permis d’explorer de nouvelles pistes dans le cadre de projets conjoints. Pour autant, la collaboration à elle seule ne saurait faire une première mondiale ! Derrière toute réussite s’énoncent trois grandes vérités : chercher ensemble, faire œuvre de pionner, partager les acquis. La première revient à savoir se poser les bonnes questions ; si les parties prenantes d’un projet prennent le temps de connaître le métier du partenaire et d’en assimiler les contraintes et les enjeux, elles sont bien mieux armées pour identifier les solutions permettant de lever tous les obstacles. La collaboration innovante et productive est affaire de dialogue : chacun doit poser des questions tout en répondant aux interrogations de l’autre. Il faut égale- ment prendre le pouls de la situation et maîtriser toutes les composantes du projet. Converser avec l’alter ego de l’entreprise partenaire ne suffit pas ; il est impératif d’apprendre d’un large panel d’intervenants. Jouer le rôle de précurseur oblige ensuite à savoir dépas- ser, tant dans la réflexion que dans l’action, le périmètre des pratiques traditionnelles. Le principe vaut aussi bien pour chacun des partenaires, à titre individuel, que pour leur relation client-fournisseur globale. Quant au partage, il vise à diffuser aux autres acteurs de l’innovation les résultats et leçons de l’expérience : c’est l’aptitude à apprendre de ses erreurs mais aussi à cerner les vraies raisons de ses réussites (plutôt que s’en attribuer le seul mérite) et à renouveler les succès ponctuels. Ce partage assoit la position commune de nos partenaires, tirant parti des enseignements d’un projet pour ne pas avoir à réinventer la roue. Ce numéro entend montrer la réussite de ces préceptes à l’épreuve du terrain. Le Groupe ABB compte quelque 6000 chercheurs et ingénieurs de tous horizons, disciplines et applications. Un nombre modeste comparé aux équipes de recherche de tous nos partenaires confondus ! Nous tenons ici à saluer leur capacité d’innovation qui, au béné- fice de tous, débouche sur les percées technologiques enrichissant notre quotidien . . . et les colonnes de la Revue ABB. Bonne lecture, Peter Terwiesch Frank Duggan Directeur des Responsable technologies ABB Grands comptes ABB Collaboration : obligation de résultats Frank Duggan: « ABB est leader incontesté sur la plupart des marchés de ses métiers de base. Chercher à mieux comprendre les besoins de nos clients est la clé de la réussite de nos produits. » Peter Terwiesch: « Pour rester dans le peloton de tête, nous devons consolider notre savoir, repousser les limites du possible et comprendre les futurs besoins. » 4 Revue ABB 3/2007 Revue ABB 3/2007 Stratégies de collaboration Sommaire Collaborer pour innover 6 L’innovation dans tous ses états L’analyse scientifique valide une stratégie d’innovation payante. 9 Couplé gagnant Les raisons qui obligent les entreprises à collaborer avec la recherche universitaire pour développer leurs produits et leurs services. 11 Jamais sans mon client ! Faire la distinction entre ce que veut le client et ce dont il a réellement besoin est un vrai travail d’orfèvre. Procédés 15 Une collaboration fructueuse Une démarche inédite de collaboration bénéficie non seule- ment aux deux principaux acteurs, mais également à des pans entiers de l’industrie des procédés. 18 Stratégie d’anticipation Si la qualité du combustible varie, celle du ciment ne tolère aucune fluctuation. Le système Expert Optimizer d’ABB veille au grain ! 22 Alkylation à l’acide fluorhydrique Un procédé qui contribue à renforcer la sécurité et la rentabilité des raffineries. 27 Soif de technologie Pour étancher sa soif, la ville de Bâle optimise son approvision- nement en eau potable avec le système OPTIMAX® d’ABB. 31 En douceur . . . Pour protéger les canalisations des coups de bélier à chaque fois que vous fermez le robinet d’eau, ABB a développé un démarreur très « progressiste ». Energie 34 L’union fait la stabilité Des partenaires de choix pour aider ABB à contrer les instabili- tés des vastes réseaux électriques. 39 Commande et protection de la distribution électrique Un nouveau relais de protection des lignes moyenne tension 42 Déjouer les liaisons dangereuses Une innovation ABB lève la menace des défauts à forte impédance. 46 Un bolide en toute sécurité Il fonce . . . le nouveau dispositif ABB de protection rapide des condensateurs série. 50 Alliance technologique au sommet Le transformateur à protection-coupure d’ABB répond aux exigences croissantes de fonctionnalités, sécurité et fiabilité dictées par EDF. 53 Bien huilé ! Une huile végétale innovante qui « transforme » la vie de la filière électrique. Revue ABB 3/2007 6 22 53 68 Automation 58 Quand le temps presse Avec la technologie DDC, les lignes d’emboutissage ne confondent pas vitesse et précipitation. 63 Maître soudeur L’IRB 6620, un robot léger, agile et dédié aux applications de soudage par points 65 Affaire de spécialistes Si un robot généraliste est un touche-à-tout, un spécialiste maîtrise parfaitement son sujet. 68 Effet d’entraînement Des entraînements extraordinaires pour des applications qui sortent de l’ordinaire. 72 Intégration des opérations Optimisation oblige, un consortium de R&D mené par ABB fédère les opérations du géant pétro-gazier Statoil. 76 Le dessous des boucles Qu’une boucle de régulation vacille et c’est toute la production qui défaille : mieux vaut prévenir que guérir. ABB, éternel pionnier 80 ABB et le transformateur Plus d’un siècle de progrès : toute une histoire ! www.abb.com/abbreview Le client détient une des clés du succès d’une entreprise. En faire un acteur à part entière du processus d’innovation est une des composantes de la démarche de progrès et de la réduction des risques financiers qui accompagnent toute rupture technologique. Plus tôt vous intégrez les connaissances et l’expérience du client dans ce proces- sus, plus l’entreprise peut mobiliser ses ressources en R&D pour satisfaire les attentes de ce dernier. Impliquer le client dans le processus de R&D permet à l’entreprise de collecter des informations sur ses besoins, de les diffuser en interne et de les traduire en nouveaux produits et services porteurs d’avenir. Des études empiriques mon- trent que son intégration dans le processus d’innovation est une méthode de plus en plus utilisée pour réduire les risques d’échec des investissements. E n tête des priorités des dirigeants, les innovations radicales présen- tent un risque spécifique car elles comportent un plus grand degré d’in- certitude que les innovations incré- mentales Encadré . Beaucoup d’éléments entrent en jeu : la nature du produit lui-même, la capacité de l’entreprise à le fabriquer efficacement, son accep- tation par le marché et, en fin de compte, sa réussite financière. En même temps, uploads/Science et Technologie/ revue-abb-3-2007-72dpi.pdf

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