Fosse septique installation d'assainissement non collectif Cet article ne cite
Fosse septique installation d'assainissement non collectif Cet article ne cite pas suffisamment ses sources Si vous disposez d'ouvrages ou d'articles de référence ou si vous connaissez des sites web de qualité traitant du thème abordé ici, merci de compléter l'article en donnant les références utiles à sa vérifiabilité et en les liant à la section « Notes et références » En pratique : Quelles sources sont attendues ? Comment ajouter mes sources ? La fosse septique est l'un des éléments constitutifs d'une installation d'assainissement non collectif. Elle reçoit uniquement les eaux-vannes (sanitaires). Quand elle reçoit l'ensemble des eaux-vannes et des eaux ménagères (cuisine, lavage), on lui préfère alors l'appellation de fosse toutes eaux[1]. L 'apport d'eaux pluviales est proscrit dans les deux cas car il entraîne le dysfonctionnement de l'installation (effet de dilution des effluents). Fosse septique Diagramme de fonctionnement Informations générales Article connexe : Fosse Mouras. Informations générales Chaine d'assainissement Stockage et traitement Produits entrants Eaux noires Eaux grises Eaux brunes Produits sortants Boues Effluents Niveau d'application Voisinage Ménages Traitement Étape Primaire Secondaire Procédé Biologique (anaérobie) et physique (sédimentation) Fosse et drains. Fonctionnement Cette fosse a pour objet de faire décanter les matières solides et les hydrolyser (liquéfier) par fermentation sous l'action des bactéries anaérobies naturellement présentes dans les effluents. Ce travail demande plusieurs semaines à plusieurs mois de séjour pour les matières fécales et déchets de cuisine. La fosse n'assure qu'un prétraitement d'une dizaine de jours de rétention. La capacité de la cuve doit donc être calculée en conséquence. Le volume utile des fosses toutes eaux doit être au moins égal à 3 m3 pour des logements comprenant jusqu'à cinq pièces principales (selon article R-111-1 du code de la construction) et doit être augmenté d'au moins 1 m3 par pièce supplémentaire. Concernant les fosses septiques, le volume minimal est de 1,5 m3 pour des logements comprenant jusqu'à cinq pièces principales et doit être augmenté d'au moins 0,5 m3 par pièce supplémentaire. Les fosses septiques étant conçues initialement pour ne recevoir que les eaux vannes, elles doivent obligatoirement être munies d'un bac dégraisseur [réf. nécessaire], s'il est prévu de les transformer en fosse toutes eaux puisqu'elles ne sont pas habilitées à prétraiter les eaux grasses. Ce bac doit être d'un volume minimal de 200 litres s'il reçoit seulement les eaux de cuisine et de 500 litres s'il reçoit les eaux de la cuisine accompagnées des eaux de salle de bain. Les fosses toutes eaux en revanche sont munies d'une paroi siphoïde assurant la fonction de dégraissage. Dans les cas où la fosse toutes eaux serait éloignée de l'habitation (plus de 10 mètres) il est alors recommandé d'installer tout de même un bac dégraisseur, juste après le regard de collecte des eaux usées, pour se prémunir contre le risque de colmatage des canalisations par les graisses. La fosse n'assure qu'une fonction de pré-traitement ; seulement 30 % de la pollution carbonée est détruite. Le traitement proprement dit est le plus souvent assuré par le sol, au moyen de tranchées d'épandage. Cela suppose que les caractéristiques pédologiques des sols soient Fosse septique en cours d'installation. compatibles : suffisamment perméable mais pas trop pour éviter un transfert trop direct vers la nappe phréatique. Dans le cas contraire, on doit recourir à des massifs de sable (perméabilité insuffisante) ou des tertres filtrants si la nappe affleure. Dans les cas difficiles, il faut mettre en place des installations plus sophistiquées (filtres bactériens par exemple) qui sont en fait de mini stations d'épuration. Le rejet direct des eaux sortant de la fosse toutes eaux dans un puits est évidemment rigoureusement interdit en raison de la pollution. Mais le rejet à l'égout également (article L. 1331-5 du code de la santé publique), puisque la fermentation ayant commencé, elle s'étendrait rapidement à tout le réseau d'assainissement (odeurs, corrosion). Il existe aussi un système de traitement innovant qui associe deux techniques : la filtration membranaire et le traitement biologique enzymo-bactériens. Ce système permet de s'affranchir des filtres à sable et autres épandages et permet de réutiliser 100 % des eaux traitées, ce système est appelé bioréacteur à membrane[2]. Matériau Pour les fosses septiques domestiques, le fond est généralement en béton et les parois en brique ou en pierre rendue étanche au ciment par exemple. Le poids de béton dans le fond est suffisant pour lutter contre la poussée d'Archimède lorsque la fosse est vide. Si le sol est meuble, un béton armé pour le fond permet une plus grande résistance. Construction d'une fosse septique Photo d'une installation d'une fosse septique à deux compartiments en béton sur un chantier chinois en novembre 2008. Pour les fosses septiques de collectivités, les parois et le fond sont en béton armé. Dans les deux cas, le couvercle est en béton capable de résister aux charges et dispose de plusieurs ouvertures ou plaques amovibles. Il existe également dans le commerce toute une gamme de fosses préfabriquées, en ciment, en plastique ou autre. Les couvercles en plastique sont renforcés par de la fibre de verre. Tous ces systèmes brevetés sont des fosses domestiques. Les installateurs de fosses préfabriquées recommandent de poser la fosse sur un lit de 30 cm de sable tassé. Taille minimale Dans la fosse, les boues tombent dans le fond et l'écume surnage. La hauteur d'eau minimale entre les deux ne doit pas être inférieure à un mètre. La hauteur complète minimale est d'un mètre cinquante. La largeur minimale d'une fosse est 60 cm. Les fosses les plus petites font 1 m3, les plus grandes 100 m3. Arrivée Les eaux usées ne doivent pas perturber les boues en décantation. Pour éviter les remous en entrée, on utilise des tuyaux de drainage de grand diamètre (au moins 100 mm) avec une Pose d'une fosse toutes eaux préfabriquée SIMOP en polyéthylène faible pente (0,5 %) à l'approche de la fosse. Le tuyau est terminé par un tube en T plongeant de 45 cm sous le niveau d'eau et dépassant d'au moins 15 cm ou un déflecteur inclus dans la paroi. Sortie Pour les petites fosses (moins de 1,2 m de largeur), le même système de tube en T ou de déflecteur peut être utilisé. Pour les fosses les plus grandes, on utilise généralement un déversoir sur toute la largeur pour permettre un débit régulier. Dans ce cas, un pare-écume couvre la largeur. Compartiments Selon la taille des fosses, elles sont d'un ou de plusieurs compartiments. Une construction courante est composée d'un premier compartiment de 2⁄3 de sa longueur puis un deuxième compartiment du dernier 1⁄3, relié au premier uniquement à mi-hauteur, afin de ne permettre ni au dépôt du fond ni à l'écume du dessus de passer du premier vers le second. C'est la fonction siphoïde[3]. La largeur de la fosse est égale au tiers de sa longueur (donc le deuxième compartiment est carré) [réf. nécessaire]. Le moyen de liaison entre les compartiments ne doit pas perturber les boues en décantation. Les fentes de passage dans la paroi doivent donc être réparties sur la largeur. Éventuellement les entrées et sorties des compartiments sont identiques à celles de la fosse — tuyau en T, déflecteur ou déversoir — faisant en quelque sorte des différents compartiments autant de fosses septiques en série. Construction typique d'une fosse septique à 2 compartiments. Ventilation La fermentation produisant des gaz, un évent doit être prévu, ceci dans le but d'engendrer un effet d'aspiration des gaz (effet Venturi). Ces gaz s'ils s'accumulent sont susceptibles d'attaquer les bétons et parties métalliques de la filière d'assainissement. Une deuxième ouverture pour l'entrée d'air complète cette ventilation. Un grillage en protège l'accès. Pente La pente (ou radier) permet un stockage des premières boues. Le volume à stocker est plus important au plus proche de l'entrée, on prévoira donc une pente de −25 % dans le premier compartiment. Les autres compartiments auront un radier plat. Le radier du premier compartiment impose de creuser plus profond, une vidange plus régulière permet d'en limiter la profondeur[4]. On détermine le volume d'une fosse septique en fonction du nombre d'utilisateurs. On préfère toutefois se baser sur la surface d'une habitation plutôt que sur le nombre d'habitants car une maison ou un appartement peut changer de propriétaire. Selon le pays, il existe plusieurs méthodes de calcul pour déterminer le volume. Ces calculs permettent de dimensionner un volume minimal. Une fosse de plus grande capacité permet une rétention plus longue, donc une meilleure séparation. Les calculs prennent un minimum d'une journée de rétention, dans l'idéal le temps de séjour des eaux est entre 5 et 10 jours[5]. Note : dans les paragraphes suivants, on note V le volume de la fosse en litres et P le nombre d'usagers potentiel. Méthode britannique Cette section ne cite pas suffisamment ses sources (juillet 2019). Pour l'améliorer, ajoutez des références vérifiables [comment faire ?] ou le modèle {{Référence nécessaire}} sur les passages nécessitant une source. V = 180 × P + 2000 Dimensionnement d'une fosse septique Méthode française Le dimensionnement des fosses toutes eaux en France est calculé par rapport au nombre de pièces principales uploads/Sante/ fosse-septique-wikipedia.pdf
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Licence et utilisation
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- Publié le Mai 07, 2021
- Catégorie Health / Santé
- Langue French
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