Les maladies infectieuses Le matériel de dépistage : une aide indispensable pou
Les maladies infectieuses Le matériel de dépistage : une aide indispensable pour permettre aux pays de combattre la COVID-19, p. 6 Formés et équipés pour combattre les maladies animales et les zoonoses, p. 18 La technologie nucléaire dans la lutte contre le paludisme, la dengue et la maladie à virus Zika, p. 22 La publication phare de l’AIEA | Juin 2020 | www.iaea.org/bulletin AGENCE INTERNATIONALE DE L’ÉNERGIE ATOMIQUE IAEA BULLETIN Le Bulletin de l’AIEA est produit par le Bureau de l’information et de la communication (OPIC) Agence internationale de l’énergie atomique Centre international de Vienne B.P. 100, 1400 Vienne (Autriche) Téléphone : (43-1) 2600-0 iaeabulletin@iaea.org Direction de la rédaction : Nicole Jawerth Rédaction : Miklos Gaspar Conception et production : Ritu Kenn Le Bulletin de l’AIEA est consultable en ligne à l’adresse suivante : www.iaea.org/bulletin Des extraits des articles du Bulletin peuvent être utilisés librement à condition que la source soit mentionnée. Lorsqu’il est indiqué que l’auteur n’est pas fonctionnaire de l’AIEA, l’autorisation de reproduction, sauf à des fins de recension, doit être sollicitée auprès de l’auteur ou de l’organisation d’origine. Les opinions exprimées dans le Bulletin ne représentent pas nécessairement celles de l’AIEA, et cette dernière décline toute responsabilité à cet égard. Couverture : AIEA Suivez-nous sur : L’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) a pour mission de prévenir la dissémination des armes nucléaires et d’aider tous les pays – en particulier ceux du monde en développement – à tirer parti de l’utilisation pacifique, sûre et sécurisée de la science et de la technologie nucléaires. Créée en 1957 en tant qu’organe autonome, l’AIEA est le seul organisme des Nations Unies à être spécialisé dans les technologies nucléaires. Ses laboratoires spécialisés uniques au monde aident au transfert de connaissances et de compétences à ses États Membres dans des domaines comme la santé humaine, l’alimentation, l’eau, l’industrie et l’environnement. L’AIEA sert aussi de plateforme mondiale pour le renforcement de la sécurité nucléaire. Elle a créé la collection Sécurité nucléaire, dans laquelle sont publiées des orientations sur la sécurité nucléaire faisant l’objet d’un consensus international. Ses travaux visent en outre à réduire le risque que des matières nucléaires et d’autres matières radioactives tombent entre les mains de terroristes ou de criminels, ou que des installations nucléaires soient la cible d’actes malveillants. Les normes de sûreté de l’AIEA définissent un système de principes fondamentaux de sûreté et sont l’expression d’un consensus international sur ce qui constitue un degré élevé de sûreté pour la protection des personnes et de l’environnement contre les effets néfastes des rayonnements ionisants. Elles ont été élaborées pour tous les types d’installations et d’activités nucléaires destinées à des fins pacifiques ainsi que pour les mesures de protection visant à réduire les risques radiologiques existants. En outre, l’AIEA vérifie, au moyen de son système d’inspections, que les États Membres respectent l’engagement qu’ils ont pris, au titre du Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires et d’autres accords de non-prolifération, de n’utiliser les matières et installations nucléaires qu’à des fins pacifiques. Les tâches de l’AIEA sont multiples et font intervenir un large éventail de partenaires aux niveaux national, régional et international. Les programmes et les budgets de l’AIEA sont établis sur la base des décisions de ses organes directeurs – le Conseil des gouverneurs, qui compte 35 membres, et la Conférence générale, qui réunit tous les États Membres. L’AIEA a son siège au Centre international de Vienne. Elle a des bureaux locaux et des bureaux de liaison à Genève, à New York, à Tokyo et à Toronto. Elle exploite des laboratoires scientifiques à Monaco, à Seibersdorf et à Vienne. En outre, elle apporte son appui et contribue financièrement au fonctionnement du Centre international Abdus Salam de physique théorique de Trieste (Italie). Les maladies infectieuses Le matériel de dépistage : une aide indispensable pour permettre aux pays de combattre la COVID-19, p. 6 Formés et équipés pour combattre les maladies animales et les zoonoses, p. 18 La technologie nucléaire dans la lutte contre le paludisme, la dengue et la maladie à virus Zika, p. 22 La publication phare de l’AIEA | Juin 2020 | www.iaea.org/bulletin AGENCE INTERNATIONALE DE L’ÉNERGIE ATOMIQUE IAEA BULLETIN renforcer leur capacité à les affronter (page 18). En Sierra Leone par exemple, les spécialistes mettent à profit le savoir‑faire de l’AIEA pour détecter le virus Ebola chez les chauves‑souris (page 20). En Amérique latine et dans les Caraïbes, l’Agence apporte son concours aux autorités nationales pour les aider à combattre le paludisme, la dengue et la maladie à virus Zika et à lutter contre les moustiques qui propagent ces maladies dévastatrices (page 22). En maîtrisant les maladies animales, nous pouvons contribuer à protéger le bétail, les populations et des économies tout entières. La science nucléaire a déjà permis à des pays comme la Bulgarie (page 26) et le Viet Nam (page 25) d’améliorer leur sécurité alimentaire et leurs échanges commerciaux. Grâce à une campagne de vaccination qui a eu recours à des techniques dérivées du nucléaire, la fièvre aphteuse est maintenant sous contrôle au Maroc (page 28). Les progrès concernant les vaccins irradiés pour animaux font aussi la différence en Éthiopie (page 30). L’AIEA ne travaille pas seule. La coopération avec des partenaires tels que l’OMS, la FAO et l’Organisation mondiale de la santé animale (OIE) est primordiale. Pendant la pandémie de COVID-19, l’AIEA a rejoint l’équipe des Nations Unies pour la gestion de la crise de la COVID-19, dirigée par l’OMS. Elle a aussi bénéficié de contributions de plusieurs États, ainsi que d’acteurs du secteur privé, comme la société pharmaceutique Takeda. L’AIEA fera tout pour aider le monde à relever les défis majeurs auxquels nous allons devoir faire face dans les années qui viennent en matière de santé humaine et animale, en faisant appel à la science et à la technologie nucléaires. (Photos : AIEA) L a COVID-19 nous a cruellement rappelé à quel point les maladies peuvent être meurtrières et dévastatrices. L’AIEA déploie une énergie et des ressources considérables pour aider les pays à lutter contre la pandémie, en étroite collaboration avec des partenaires internationaux de premier plan, et mise sur l’utilisation des techniques nucléaires et dérivées du nucléaire aux fins de détection et de diagnostic virologiques. J’ai très vite compris qu’il serait inefficace d’aborder la COVID-19 et les futures épidémies de zoonoses (maladies transmises à l’homme par l’animal) au cas par cas. C’est pourquoi j’ai lancé en juin 2020 le projet ZODIAC (pour ZOonotic Disease Integrated ACtion, ou action intégrée contre les zoonoses), qui a pour but de renforcer les moyens qu’ont les pays de détecter rapidement, de diagnostiquer, de prévenir et de maîtriser les épidémies de zoonoses. L’idée est de recenser et de réunir toutes les capacités que possède l’AIEA dans le domaine des zoonoses et dans des domaines connexes, pour pallier le manque de compétences techniques et de matériel auquel doivent faire face de nombreux pays. Cette plateforme centralisée aidera le monde à anticiper et à prévenir les épidémies de zoonoses et à protéger la santé et le bien-être de milliards de personnes (page 5). J’invite les partenaires clés tels que l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) et l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) à se joindre à nous. Plus de 120 pays ont sollicité notre assistance pour combattre le virus, et nous avons répondu à l’appel. Dans le cadre de la plus grande opération d’assistance jamais menée par l’Agence, nous avons envoyé des centaines de colis contenant du matériel de dépistage et des équipements de protection essentiels aux quatre coins du monde (page 6). L’AIEA a mis ses compétences au service du diagnostic et de la détection de la COVID-19 grâce à l’imagerie médicale (page 12) et à l’une des techniques de diagnostic les plus rapides et les plus fiables qui soit, connue sous le nom de « réaction en chaîne par polymérase avec transcription inverse », ou RT-PCR (page 8). L’Agence et ses partenaires ont aussi prodigué des conseils éprouvés aux professionnels de santé (page 15). Dans cette édition du Bulletin de l’AIEA, nous vous en dirons plus sur les maladies infectieuses en général (page 4) et sur la façon dont les pays collaborent avec l’AIEA pour Anticiper et prévenir les épidémies de maladies infectieuses Par Rafael Mariano Grossi, Directeur général de l’AIEA Bulletin de l’AIEA, juin 2020 | 1 Avant-propos 1 Anticiper et prévenir les épidémies de maladies infectieuses 4 La contribution de la science nucléaire face aux maladies infectieuses 6 Le matériel de dépistage : une aide indispensable pour permettre aux pays de combattre la COVID-19 8 Comment la RT-PCR en temps réel permet-elle de détecter le virus de la COVID-19 ? 12 La COVID-19 vue de l’intérieur de notre corps L’imagerie médicale mise à contribution pendant la pandémie mondiale 15 COVID-19 : vaincre la peur de l’inconnu 18 Formés et équipés pour combattre les maladies animales et les zoonoses 20 Chasse aux virus à l’aide de la technologie nucléaire en Sierra Leone Sommaire 2 | Bulletin de l’AIEA, juin 2020 22 La technologie nucléaire dans la lutte uploads/Sante/ infectious-diseases-fr.pdf
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- Publié le Apv 21, 2021
- Catégorie Health / Santé
- Langue French
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