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Copyright 2022 Isabelle Filliozat / Editions Les Supers Parents « Mon enfant me

Copyright 2022 Isabelle Filliozat / Editions Les Supers Parents « Mon enfant me fait péter les plombs ! Je craque, je n’en peux plus ! Je vais tout casser ! » Pour Isabelle Filliozat la Parentalité Positive est une approche empathique de l’enfant. Cette approche est “positive”, non pas en opposition à quelque chose de “négatif”, mais parce que nous nous attachons à donner à l’enfant des ressources, un cadre et un attachement sécurisants… plutôt que des ordres, des jugements et des limites. Derrière chaque comportement de l’enfant se cachent des émotions et des besoins ! Plutôt que de contrôler et diriger les comportements, nous allons nous mettre à l’écoute de ceux- ci. Cependant, il est difficile d'adopter une attitude sécurisante et rassurante quand nous sommes, nous- mêmes, envahis par nos propres émotions et besoins. Le poids de notre histoire, de nos blessures, de notre conditionnement, etc… nous empêche bien souvent d’avoir un comportement approprié. Souvent, nous nous énervons et en venons aux extrêmes… jusqu'à penser : La Situation Problématique : Mon enfant me rend dingue ! La Réaction Réflexe : Dans ces moments-là, quand la relation devient difficile, que nous avons tout essayé, que nous sommes carrément en train de péter les plombs... nous sommes tentés d’abuser de notre pouvoir de parent. Poussés à bout, nous tentons de soumettre l’enfant à tout prix, de l'obliger à avoir l’attitude désirée par la force. Et l’enfant, déjà empêtré dans son problème, se sent de plus en plus seul et incompris. Stop ! Nous avons besoin de ressources pour pouvoir sortir de ce cercle vicieux de violence et d'opposition dans lequel nous sommes enfermés. Notre objectif ? Nous calmer et rétablir le lien. Copyright 2022 Isabelle Filliozat / Editions Les Supers Parents La nouvelle attitude proposée par Isabelle Filliozat Dans tous les moments où nous perdons pied, où nous sentons que la moutarde nous monte au nez, que nous commençons à nous énerver, que nous ne savons plus par quel bout prendre la situation… Isabelle Filliozat nous propose de privilégier l'outil magique qu'est le contact ! Le contact physique rassure, calme, ralentit le rythme cardiaque. Il guérit le sentiment de solitude, qui est à l'origine de nombreux comportements excessifs. Quand on ne sait plus se parler sans se disputer, on peut reprendre contact “par le corps” : Posez la main sur l’avant-bras de votre enfant ou restez épaule contre épaule sur le canapé devant la télé. Imaginez que vous êtes « branché » sur lui. Inspirez à travers son corps, visualisez l’air pénétrer jusque dans votre cœur. (Évitez juste de poser la main sur l’épaule ou sur la tête, ce sont des gestes de domination.) Cette technique vous paraît bizarre ? Faites l’expérience : Sans prononcer un seul mot, vous restaurerez vos sécurités intérieures. Même si cela ne règle pas le problème, cela montre que peu importe ce qu'il se passe, nous sommes là pour l'autre, que cette relation est importante pour nous ! Exemple perso de Camille et Olivier : Camille : « J’ai souvent à faire l’effort du premier pas. C'est à dire que quand mes enfants me mettent hors de moi… j’ai tout sauf envie de les câliner. Et pourtant, c’est exactement ce dont j’ai besoin. La partie de moi qui réagit, s’enflamme, se sent menacée, ou a envie d’attaquer… se calme instantanément sous l'effet du contact physique. Pas juste avec un câlin “vite fait”, sans conscience ni attention. Mais un câlin qui me fait ressentir une vraie connexion, un vrai moment partagé de cœur à cœur. Un câlin d'Olivier ou de mes enfants qui veut dire « Je suis là avec toi », «Je sens que tu vis quelque chose de difficile », «Tu es importante », « Ca va aller »... Les bienfaits du câlin sont scientifiquement prouvés : au bout de quelques secondes de contact physique, le cerveau produit et libère suffisamment d’ocytocine (l'hormone de l'amour, du bonheur), pour ressentir un effet d'apaisement et une sensation de bien-être. Parfois aller vers l’autre pour se « reconnecter » demande un effort, mais il est vite récompensé parce que le contact physique réduit réellement le sentiment de solitude. Olivier : « Dans notre parcours de parents, nous allons souvent nous retrouver face à nous-mêmes, et comprendre que nous avons d’abord besoin de prendre soin de nous, pour pouvoir ensuite prendre soin de notre enfant. Nos enfants sont nos plus beaux miroirs ! Pour eux et grâce à eux, Camille et moi, avons dû apprendre à réguler notre propre stress, à exprimer nos émotions de manière authentique, à aller rencontrer nos blessures émotionnelles, à prendre soin de nos problèmes et conflits au fur et à mesure... Nous grandissons avec nos enfants et nous apprenons ensemble ! Les enfants peuvent aussi nous prévenir quand nous sommes en train d'aller trop loin, de nous emporter ! Une petite astuce : choisir ensemble un mot d'alerte, comme “Aïe” par exemple, et l'utiliser pour dire à l'autre (enfant ou conjoint) « Là tu vas trop loin. Tes mots ou ton attitude me font mal. Stop, on se calme… et on rétablit le contact». Copyright 2022 Isabelle Filliozat / Editions Les Supers Parents Chaque fois que l’adulte remplit le réservoir affectif de l’enfant, il remplit également le sien. Chaque fois qu’il accorde du temps et de l’attention à la relation, il la renforce. C’est l’avantage de l’amour, plus on en donne, plus on en reçoit ! Et comme les enfants, nous le savons, ont tendance à modéliser le comportement des parents (ils font ce que nous faisons), usons de cette technique ! Pour résumer : La prochaine fois que vous sentez que vous allez déborder, prenez un shoot d’ocytocine en faisant un câlin : à votre enfant, à votre partenaire de vie, à votre chat, etc., en respirant avec et à travers le cœur. Profitez de toutes les occasions pour créer du contact physique avec votre enfant. Touchez-le, donnez-lui la main, posez-la sur son bras, ou restez coude à coude. Respirez jusque dans son corps. Toucher vous est difficile ? Pourtant votre enfant en a besoin… et vous aussi. Traversez vos peurs grâce à la respiration. Concentrez-vous sur l’exercice tel qu'il est décrit. Pas de pressions ! Et n’oubliez pas d'être d'abord respectueux avec vous-même, pour pouvoir l'être avec votre enfant. Ce n'est pas parce que cela nous semble difficile, voire impossible, que nous ne pouvons pas le faire. Cela montre simplement que nous avons quelque chose qui « bloque » en nous, et que si nous le souhaitons, nous pouvons en prendre soin. Alors nous vous invitons à tester cette nouvelle attitude : le contact physique pour rétablir le lien… et à nous faire part de vos expériences. uploads/Sante/ outil1-les-supers-parents-com-compressed.pdf