RAPPORT DE STAGE GYNÉCOLOGIE Alice Viarnaud, DCEM 3, Rapport de Stage Gynécolog
RAPPORT DE STAGE GYNÉCOLOGIE Alice Viarnaud, DCEM 3, Rapport de Stage Gynécologie, Split (Croatie) Je suis actuellement étudiante en DCEM · à la faculté de médecine de Creteil, j’ai participé au cours de l’été 2011 aux échanges internationaux dans la cadre de l’IFMSA, avec une autre étudiante de ma promo, Marine BONNEAU. I. Le Stage A. Préparation. Nous avons entendu parler de ces échanges par une amie, qui s’occupait de l’IFMSA au niveau de la fac. Cette idée nous a plu, nous avbons choisi la Croatie car nous y étions tourtes les deux allées l’année d’avant et avions beaucoup aimé ce pays. Nous avons aussi pensé au Mexique mais nous avons été acceptées dans notre premier choix et nous ne le regrettons pas !. Nous avions le choix entre beaucoup de services, j’ai choisi la gynécologie car nous l’avions étudiée en D2, et nous avons pensé qu’il y aurait moins la barrière de la langue que dans d’autres spécialités. Nous avons donc envoyé une lettre de motivation au chef de service qui nous a acceptées toutes les deux. Objetifs. Pour moi, ce stage nous permettait à la fois de découvrir le fonctionnement médical dans un autre pays, tout en partant dans un cadre sympa et en validant le stage d’été ! Je voulais aussi essayer de pratiquer la médecine en anglais, ce que nous avons fait, ne parlant pas croate. Par ailleurs, plusieurs de nos amis qui étaient partis l’été d’avant et avaient reçu leurs incomings, nous ont dit que c’était une expérience á vivre, enrichissante et intéressant. Enfin, nous allions aussi pouvoir rencontrer des étudiants en médecine venant du monde entier, ce qui m’a semblé intéressant. Déroulement. À l’hôpital j’ai donc travaillé dans le service de gynécologie- obstétrique de Split, l’un des centres de référence en Croatie en ce qui concerne l’obstétrique. Le premier jour, notre contact croate, Edita Runjic, qui s’occupait aussi des échanges dans sa faculté, nous a emmenées à l’hôpital. Nous avons rencontré le chef de service, le professeur Strinic, puis un interne du service nous a fait visiter, et nous a expliqué que l’hôpital de Split accueillait énormément de patientes, avec jusqu’à trente accouchements par jour!. Puis il nous a expliqué comment notre stage allait se dérouler : Staff à 7h30, puis nous pouvions choisir où nous voulions aller, les médecins étaient tous prévenus de notre présence et tous d’accord pour nous montrer et nous expliquer si nous leur demandions. Préférant personnellement l’obstétrique à la gynécologie, j’ai passé une majeure partie de mon stage en salle de naissance. Premiére semaine : Nous sommes allées au staff tous les matins mais les médecins ne parlaient qu’en croate. En effet, la Croatie est un pays où beaucoup de gens ne parlent pas anglais. Les médecins eux, parlent tous bien anglais mais les sages-femmes et les infirmières ne le comprenant pas, le staff ne pouvait se faire qu’en croate. À la fin de la semaine, un médecin nous a donc dispensé de venir au staff, nous disant que désormais nous pouvions arriver à 8h et aller directement là où nous voulions. Cette première semaine, nous sommes beaucoup allées en salle de naissance. Là-bas, nous avons vu énormément d’accouchements. Lors de notre stage de gynécologie en France, nous ne voyions accoucher que les patientes que nous avions suivies depuis leur arrivée en salle de naissance. Là-bas, les sage-femmes nous appelaient à chaque fois qu’une patiente était sur le point d’accoucher, que nous l’ayons suivie ou pas. Les accouchements diffèrent en Croatie par quelques points : Premièrement, ils se font presque tous sans péridurale. Quand nous avons demandé à un médecin pourquoi, il nous a répondu que si les patientes n’insistaient pas pour en avoir une, elles n’en auraient pas car il n’y avait qu’un antesthésiste pour tout le service et qu’il était souvent occupé au bloc opératoire. Ensuite, les maris ne sont presque jamais là, ils doivent payer pour assiter à l’accouchement, nos n’en avons donc vu que quelques uns en un mois. Le sang de cordon est très souvent récupéré mais en Croatie, mais contrairement à ici où il est donné, il est gardé pour l’enfant jusqu’à sa majorité (18 ans). En échange, les parents doivent payer kunas (l’équivalent de euros). Enfin, nous avons été étonnées par la proportion de femmes ayant une épisiotomie, environ 70%, et toujours sans aucune anesthésie ! Nous avons aussi vu beaucoup de césariennes, dont une sur une femme ayant une spina bifida. Le médecin nous a expliqué que ceci constituait une indication à l’accouchement par césarienne. Le bébé se portait très bien. Deuxième semaine. Nous avons alterné entre salle de naissance, consultations obstétricales, suites de couches et néonatologie. Nous suivions d’abord la visite de suite de couche qui se faisait rapidement vers 8h30, d’abord pour les mamans, puis une deuxième visite vers 9h fait cette fois ci par les pédiatres pour les nouveaux nés. En Croatie, tous les nouveaux nés sont vaccinés contre l’hepatite B et la tuberculose. Nous allions ensuite en consultation, où les médecins nous laissaient chacune notre tour examiner les patientes après lui. Nous avons vu des cas de pré-éclampsie, de menaces d’accouchement prématuré ou encore de ruptures prématurées des membranes. En consultation, pas d’échographie, ni de monitoring. Uniquement un examen clinique, le rythme cardiaque fœtal est écouté avec un petit instrument en bois que nous n’avions jamais vu, le médecin nous a fait essayer. S’il y avait besoin d’une échographie, le médecin ne la faisait pas tout seul, il envoyait la patiente spécialement en consultation d’échographie. En néonatologie, nous avons vu un bebé né par césarienne à 28 seamaines d’aménorrehée pour pré-éclampsie sévère chez la mère. Pour ma part, je n’avais jamais vu un bébé aussi petit. La pédiatre nous a expliqué qu’il était né deux semaines plus tôt et pesait 530 grammes à la naissance, qu’il avait à peine grossi et que certaines de ses fonctions vitales étaient assistées, elle n’était pas très optimistes. Nous sommes souvent retournées voir ce bébé pendant le stage, à la fin il pesait 800 grammes mais la pédiatre craignait de lourds séquelles neurologiques. En salle de naissance, nous avons vu naître un enfant avec une fente labio-palatine, que les médecins avaient réussi à déceler à l’échographie avant la naissance. Lé médecin nous a expliqué qu’il n’y avait pas d’overture dans la palais, qu’il s’agissait donc ici uniquement d’un probleme esthétique qu’on pourrait régler ça plus tard par la chirurgie. Troisième semaine. Nous avons été beaucoup au bloc opératoire, en consultation d’échographie et enconre en salle de naissance. Au bloc, nous avons pu voir à la fois de la gynécologie et de l’obstétrique. Les chirurgiens nous ont expliqué beaucoup de choses et nous ont laissé faire aide-opératoire. Ainsi, j’ai pu assister une césarienne et une opération pour cancer de l’ovaire au cours de laquelle le chirugien a enlevé l’utérus et ses annexes, mais aussi l’appendice, l’epiploon, en nous expliquant que c’était nécessaire au traitement de ce cancer. Nous avons vu également une hystérectomie avec une technique particulière appelél. LAVH (laparoscopic assisted vaginal hysterectomy), qui consiste à d’abord faire une coeliioscopie pour détacher les annexes puis aller enlever l’utérus par voie basse. Marine, ma co-externe, a pu assister une hystérectromie et une césarienne. Nous avons vu naître par césarienne des jumeaux ainsi qu’un bébé ayant un retard de croissance intra-utérin assez sévère mais inexpliqué. Au cours des consultations d’échographie, les médecins nous ont expliqué comment faire une échographie, ce qu’il fallait rechercher selon le terme. Nous n’avons pas vraiment vu de grossesses pathologiques, seulement quelques oligoamnios. Dernière semaine. Après ces trois premières semaines, nous avions fait à peu près le tour du service d’obstétrique. Les médecins sous ont donc conseillé de retourner pour la dernière semaine aux endroits que nous avions préféré. Nous sommes donc retournées surtout en salle de naissance et au bloc, où nous avons surtout vu des conisations, des myomectomioes. Les croates étant rentrés en période de vacance, il n’y avait plus d’opération importantes de prévues. Nous avons quand même pu voir une opération en urgence pour grossesse extra-utérine. Nous sommes également allées aux urgences gynécologiques pour les deux derniers jours. Le chef de service à également tenu a ce que nous lui présentions un petit exposé en anglais sur le sujet de notre choix, nous avons choisi la pré-éclampsie. En dehors de l’hôpital, nous étions logées dans un grand appartement avec une autre française, en face de la mer, j’etais agréablement surprise, m’attendant à loger dans un endroit beaucoup plus petit. Nous étions à 20 minutes à pied de l’hôpital et 40 du centre ville (bien que nous ayions mis 3 h à y aller le permier jour, personne ne nous ayant expliqué où on était). Nous avons vite rencontré les autres étudiants, 7 français et un russe, avec qui nous avons fait beaucoup de sorties : Nous sommes partis 3 jours à Dubrovnic, avec des voitures que nous avions louées. Ville magnifique, qui nous a quand même causé quelques soucis : là bas, le prix des places de uploads/Sante/ text-rapport-de-stage-gynecobst.pdf
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- Publié le Jan 07, 2023
- Catégorie Health / Santé
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