THEME : LA DECOUVERTE DES GROUPES SOCIAUX, CULTURELLES DU GABON : SITUATION GÉO

THEME : LA DECOUVERTE DES GROUPES SOCIAUX, CULTURELLES DU GABON : SITUATION GÉOGRAPHIQUE, COSMOGONIE,MIGRATION,ORGANISATION POLITIQUE, ORGANISTION SOCIALE, RITE ET CROYANCES DES TSOGHO TRAVAUX DE RCHERCHE Enseignant : Mr Thierry MIDEPE, Maitre-assistant CAMES Présenté par : Groupe N°1 IKOMBA Ornelle Laura MOUDZIEGOU Grace IBALA MOUELE Armand OBAME NDONG Nicolas KOUMABILA MBIMBI Ephrem Nasta BILEMBA MASSALA Eliane BOUANGA MADOUNGOU Valérie MIAKADILA NZOUMBA Jour de l’an Chantitie REPUBLIQUE GABONAISE ********* UNION – TRAVAIL – JUSTICE MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFQUE **************** UNIVERSITE OMAR BONGO **************** FACULTE DE LETTRE ET DES SCIENCES HUMAINES **************** DEPARTEMENT D’HISTOIRE ET ARCHEOLOGIE THÈME : LA DÉCOUVERTE DES GROUPES SOCIAUX CULTURELS DU GABON CAS DES TSOGHO Plan INTRODUCTION__________________________________________________________________________________________1 I-PRESENTATION DES MITSOGHO ET DE LEUR NIVEAU DE VIE___________________________________2 I-1 SITUATION GEOGRAPHIQUE ET COSMOGONIE___________________________________________________________2 I-2 MIGRATION_____________________________________________________________________________________________________3 II-CARACTERISATION POLITIQUE ET SOCIALE DES MITSOGHO___________________________________4 II-1 ORGANISATION POLITIQUE_________________________________________________________________________________4 II-2 ORGANISATION SOCIALE____________________________________________________________________________________4 III-DESCRIPTION CULTURELLE DES MITSOGHO_____________________________________________________6 III-1 RITES__________________________________________________________________________________________________________6 III-2 LES CROYANCES______________________________________________________________________________________________8 Conclusion_______________________________________________________________________________________________11 Bibliographie____________________________________________________________________________________________12 Définition des mots____________________________________________________________________________________13 THÈME : LA DÉCOUVERTE DES GROUPES SOCIAUX CULTURELS DU GABON CAS DES TSOGHO INTRODUCTION Dans toute l’Afrique, la culture joue un rôle prépondérant. Elle reste le seul moyen à travers lequel les anciens transmettent leurs savoirs à leurs descendances. Dans chaque pays africains, la conservation de la culture est différente des autres pays. Certain considèrent la culture comme étant un héritage laissée par leurs alleux que l’on ne peut ignorer. D’aucuns considèrent la culture comme un moyen de transmission des valeurs traditionnelles. Aussi, le Gabon situé au centre de l’Afrique ayant une superficie de 266.667 km2. Pays où cohabitent cinquante et une ethnies, la culture occupe une place de choix. Chaque ethnie considère la culture de manière différente, notamment chez les Tsogho peuples bantou établi au centre du Gabon précisément dans la province de la Ngounié. Ainsi, d’où viennent les Mitsogho ? Et comment décliner leurs caractéristiques socio-culturelles au sein de la société gabonaise ? Page 1 THÈME : LA DÉCOUVERTE DES GROUPES SOCIAUX CULTURELS DU GABON CAS DES TSOGHO I-PRESENTATION DES MITSOGHO ET DE LEUR NIVEAU DE VIE I-1 SITUATION GEOGRAPHIQUE ET COSMOGONIE Les Mitsogho sont un peuple de montagnards établis sur la ligne de partage du bassin de la Ngounié, au centre du Gabon principalement dans le département de l’Ogoulou notamment à Mimongo, chef-lieu de ce département dans les villages à voisinant tels que Etéké, Diboa, de Yeno jusqu’à Epanboua voire Massika. L’origine des Mitsogho est incertaine mais la tradition orale situe leur venu dans la zone Nord-Est du Gabon, de la vallée de l’Ivindo comme les Bakota, aux XIIIe et XIV siècles. Une autre tradition rapportée par H. Deschamps (1962) dit que les ancêtres étaient dans une " plaine sans arbres " appelée Motowé situé dans une religion très chaude au-delà de Franceville. Page 2 THÈME : LA DÉCOUVERTE DES GROUPES SOCIAUX CULTURELS DU GABON CAS DES TSOGHO I-2 MIGRATION Les Mitsogho arrivent principalement de la rive gauche de l’Ogooué et de Likoye selon les informations découvertes par André Walker. Ils seraient initialement descendus le long de la rivière Divinde (Ivindo) jusqu’à l’Ogooué dont ils auraient atteint la rive gauche pour pénétrer à l’intérieure du pays par la vallée de l’Offoué. Puis ils auraient pénétré le bassin de l’Okoi afin de s’implanter sur les affluents et sur ceux de la rive droite de la Ngounié et de l’Oano du sud jusqu’au nord. Page 3 THÈME : LA DÉCOUVERTE DES GROUPES SOCIAUX CULTURELS DU GABON CAS DES TSOGHO II-CARACTERISATION POLITIQUE ET SOCIALE DES MITSOGHO II-1 ORGANISATION POLITIQUE En ce qui concerne la structure politique, la société Tsogho était organisée autour d’un chef dont l’autorité était reconnue de tous. Ainsi, la chefferie d’un village n’était pas donnée à n’importe qui cette chefferie était donnée à un homme puissant qui était respecté dans tout le village et dont on reconnaissait sa capacité à défendre le village en cas d’attaque que ce soit sur le plan mystique que sur le plan physique comme le faisait le célèbre combattant Mbombè du village Etéké situé au sud de Mimongo dans la province de la Ngounié. Ainsi, l’organisation politique des Tsogho est composée de plusieurs groupes de tributs subdivisés en villages. Ces villages sont en réalité des groupes de clans constitués par les différentes branches de familles qui habitent les villages. Les clans les plus connus sont Djobet, Moghenet, Pogheo, Ghavemba, Moteka, Ghazanga. Chaque clan est organisé hiérarchiquement, chaque branche à son chef celui-ci est désigné quand l’un d’eux meurt. Chaque clan est généralement composé des personnes qui ont un ancêtre commun. II-2 ORGANISATION SOCIALE Les Mitsogho sont une société organisée sur le système de familles matrilinéaire. En effet, le chef de famille est l’oncle maternel. En revanche, lors des mariages la dot est remise au père qui en retourne la moitié à l’oncle (katsi) de sa fille. Chaque clan à son chef, les Diboa forment trois clans, les Issouma un, les Mapindi se divisaient en deux clans : Mapanga et Mitougou, moitié Tsogho, moitié Sangou. Leur territoire était reparti en clans et les mariages étaient fréquents avec tous les peuples. Ainsi, leur société était esclavagiste car l’esclavage avait diverses Page 4 THÈME : LA DÉCOUVERTE DES GROUPES SOCIAUX CULTURELS DU GABON CAS DES TSOGHO causes. Les valeurs ou les gens qui se conduisaient mal pouvaient être vendus s’il ne se rachetait pas. Le meurtre obligeait la communauté du meurtrier à remplacer la victime : un homme par un homme, une femme par une femme, ceux-ci pouvaient être adoptés ou vendus en cas de famine on pouvait vendre ses ayant enfants. D’autre part, pour obtenir d’un clan l’autorisation de s’installer sur son territoire, on lui donnait quelqu’un de sa famille les étaient fréquemment vendus aux Eshira ou aux Bapunu pour avoir du sel et des marchandises. Les Mitsogho achetaient aussi des esclaves Massangou pour les vendre. En outre, les Mitsogho étaient des forgerons et fabriquaient divers outils tels que les marmites en terre cuite, des assiettes en bois. Page 5 THÈME : LA DÉCOUVERTE DES GROUPES SOCIAUX CULTURELS DU GABON CAS DES TSOGHO III-DESCRIPTION CULTURELLE DES MITSOGHO III-1 RITES Les Mitsogho sont réputés pour leurs rituelles de pratique religieuse et particulièrement d’initiation, notamment le Bwiti ou le Mwiri pour les hommes et le Nyembé pour les femmes. Le rite de passage du Bwiti est centré sur la manducation par le néophyte d’écorces de racines de l’arbuste appelé Iboga ou Eboga, cette plante possède des propriétés. Pendant le rite de passage, l’absorption d’une dose massive d’iboga permet d’obtenir des visions. La branche originelle du rite initiatique parmi les Tsogho est appelé Bwiti Dissumba. Il s’agit d’un rite de passage pubertaire strictement masculin. Le Bwiti Dissumba s’appuie sur le culte des ancêtres. Le Bwiti Misoko consiste une branche initiatique dérivée et postérieure au Dissumba il accepte souvent les femmes en son sein. Page 6 THÈME : LA DÉCOUVERTE DES GROUPES SOCIAUX CULTURELS DU GABON CAS DES TSOGHO Le Mwiri ou Bwiti consiste à faire passer l’enfant plusieurs étapes à savoirs : La première étape, consiste à prendre l’enfant chez ses parents puis le rasé en lui mettant boule à zéro ; La deuxième étape, consiste à mettre l’enfant au soleil en lui frottant de l’huile de palme cette étape a pour objectif de purifier le corps de ce dernière. La troisième étape, consiste à amener l’enfant dans le monde des esprits. Il s’agit ici d’instruire l’enfant sur la connaissance et l’utilisation des différents plantes médicinales ; La quatrième et dernière étape, permet à l’enfant de voir le Mwiri un esprit des eaux. De cette rencontre il en sortira avec un certain nombre de signe sur son bras gauche. Le danger lié au Mwiri est qu’il impose à l’initié de ne pas mentir, de ne pas tuer et de ne pas voler. L’initié est marqué au bras de ce fait, il ne peut manquer à son serment sans tomber malade. Les Mitsogho ont plusieurs sociétés initiatiques et chacune de ces sociétés a ses rites funéraires propres. Les sacrifices effectués auprès de la tombe dans le cadre des funérailles organisées par la société du Bwété d’une part, celui de la société du Ya-mwei (société consacrée au culte du génie de la terre et de l’eau) d’autre part, le rite funéraire Bwete, les initiés se regroupement dans la maison du culte (Ebanza). Pendant l’exécution des funérailles on installe dans l’Ebanza un objet rituel spécifiques sorte de cloison de feuillages dite Ndembe. A travers les paroles et les sons émis, c’est la voix des puissances qui se manifeste, c’est ainsi Page 7 THÈME : LA DÉCOUVERTE DES GROUPES SOCIAUX CULTURELS DU GABON CAS DES TSOGHO que l’initié représentant Nzondo, le génie de la brousse, émettra des sons très aigus et sifflants. L’initié incarnant Ya-mwei émettra des sons graves et caverneux. Le Ndembe sera ensuite transporté par les initiés sur les lieux de l’inhumation situé en brousse, arrivé au bout du village, on éteindra les torches et les initiés se débarrasseront du ndembe en le jetant on s’adressera au défunt dans les termes suivant « nous ne voulons pas que notre clan ait des accidents, des uploads/Societe et culture/ devoir-de-recherhce-sur-les-tsogho.pdf

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