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All Rights Reserved © The Canadian Historical Association / La Société historique du Canada, 2012 Ce document est protégé par la loi sur le droit d’auteur. L’utilisation des services d’Érudit (y compris la reproduction) est assujettie à sa politique d’utilisation que vous pouvez consulter en ligne. https://apropos.erudit.org/fr/usagers/politique-dutilisation/ Cet article est diffusé et préservé par Érudit. Érudit est un consortium interuniversitaire sans but lucratif composé de l’Université de Montréal, l’Université Laval et l’Université du Québec à Montréal. Il a pour mission la promotion et la valorisation de la recherche. https://www.erudit.org/fr/ Document généré le 14 jan. 2022 13:08 Journal of the Canadian Historical Association Revue de la Société historique du Canada Engendering Nationality: Haudenosaunee Tradition, Sport, and the Lines of Gender Allan Downey Volume 23, numéro 1, 2012 URI : https://id.erudit.org/iderudit/1015736ar DOI : https://doi.org/10.7202/1015736ar Aller au sommaire du numéro Éditeur(s) The Canadian Historical Association / La Société historique du Canada ISSN 0847-4478 (imprimé) 1712-6274 (numérique) Découvrir la revue Citer cet article Downey, A. (2012). Engendering Nationality: Haudenosaunee Tradition, Sport, and the Lines of Gender. Journal of the Canadian Historical Association / Revue de la Société historique du Canada, 23(1), 319–354. https://doi.org/10.7202/1015736ar Résumé de l'article Le jeu autochtone de la crosse a subi plusieurs transformations depuis que d’autres groupes ethniques se le sont approprié depuis le début des années 1840. À travers ces transformations, les Canadiens non-autochtones ont intégré ce sport dans leur identité nationale. Ils ont parallèlement empêché les athlètes autochtones de participer aux compétitions de championnat. Malgré tout, le jeu de la crosse est demeuré un élément essentiel de la culture et de la spiritualité autochtones. Les Autochtones ont ainsi continué à jouer à ce jeu, à l’extérieur des classements de championnats. Malgré l’absence des Autochtones des compétitions, les non-Autochtones ne se sont pas gênés pour célébrer les racines amérindiennes du jeu, en le présentant comme un legs de l’antiquité nord-américaine. Grâce à leur persévérance et malgré qu’ils aient été tenus à l’écart des compétitions internationales pour plus d’un siècle, les Autochtones ont développé leur propre identité comme joueurs de ce sport. Cet article étudie la formation des Iroquois Nationals (une équipe de la crosse représentant la Confédération de Haudenosaunis lors des compétitions internationales) entre 1983 et 1990 et leur lutte pour être reconnus comme représentant une nation souveraine lors des compétitions internationales. L’article démontre comment les Iroquois Nationals ont contribué à la renaissance du traditionalisme de la Confédération Haudenosaunis et comment cette équipe a permis de mettre en lumière les conflits intercommunautaires entre le traditionalisme—enraciné dans la religion, la culture et l’identité socio-sexuelle du Longhouse traditionnel de la Confédération de Haudenosaunis—et les nouvelles réalités politiques.  Engendering Nationality: Haudenosaunee Tradition, Sport, and the Lines of Gender1 ALLAN DOWNEY Abstract The Native game of lacrosse has undergone a considerable amount of change since it was appropriated from Aboriginal peoples beginning in the 1840s. Through this reformulation, non-Native Canadians attempted to establish a national identity through the sport and barred Aboriginal athletes from championship competitions. And yet, lacrosse remained a significant element of Aboriginal culture, spirituality, and the Native originators continued to play the game beyond the non-Native championship classifications. Despite their absence from championship play the Aboriginal roots of lacrosse were zealously celebrated as a form of North American antiquity by non- Aboriginals and through this persistence Natives developed their own identity as players of the sport. Ousted from international competition for more than a century, this article examines the formation of the Iroquois Nationals (lacrosse team representing the Haudenosaunee Confederacy in international competition) between 1983-1990 and their struggle to re- enter international competition as a sovereign nation. It will demonstrate how the Iroquois Nationals were a symbolic element of a larger resurgence of Haudenosaunee “traditionalism” and how the team was a catalyst for unmasking intercommunity conflicts between that traditionalism— engrained within the Haudenosaunee’s “traditional” Longhouse religion, culture, and gender constructions— and new political adaptations. Résumé Le jeu autochtone de la crosse a subi plusieurs transformations depuis que d’autres groupes ethniques se le sont approprié depuis le début des années 1840. À travers ces transformations, les Canadiens non-autochtones ont intégré ce sport dans leur identité nationale. Ils ont parallèlement empêché les athlètes autochtones de participer aux compétitions de championnat. Malgré tout, le jeu de la crosse est demeuré un élément essentiel de la culture et de la spiritualité autochtones. Les Autochtones ont ainsi continué à jouer à ce jeu, JOURNAL OF THE CHA 2012 New Series, Vol. 23, no. 1 REVUE DE LA SHC 2012 Nouvelle série, vol. 23, no 1  JOURNAL OF THE CHA 2012 / REVUE DE LA S.H.C. à l’extérieur des classements de championnats. Malgré l’absence des Autochtones des compétitions, les non-Autochtones ne se sont pas gênés pour célébrer les racines amérindiennes du jeu, en le présentant comme un legs de l’antiquité nord-américaine. Grâce à leur persévérance et malgré qu’ils aient été tenus à l’écart des compétitions internationales pour plus d’un siècle, les Autochtones ont développé leur propre identité comme joueurs de ce sport. Cet article étudie la formation des Iroquois Nationals (une équipe de la crosse représentant la Confédération de Haudenosaunis lors des compétitions internationales) entre 1983 et 1990 et leur lutte pour être reconnus comme représentant une nation souveraine lors des compétitions internationales. L’article démontre comment les Iroquois Nationals ont contribué à la renais- sance du traditionalisme de la Confédération Haudenosaunis et comment cette équipe a permis de mettre en lumière les conflits intercommunautaires entre le traditionalisme—enraciné dans la religion, la culture et l’identité socio-sexuelle du Longhouse traditionnel de la Confédération de Haudenosaunis—et les nouvelles réalités politiques. Originally given to the Haudenosaunee (also known as the Iroquois or Six Nations) as a gift from the Creator, the sport of lacrosse has under- gone a considerable amount of change since the introduction of non-Aboriginal players in the 1840s. While Aboriginal athletes continued to play the Indigenous game, lacrosse became a tool used for national uni- fication by non-Aboriginal Canadians during Confederation and in the following decades.2 By 1880, Aboriginal players were barred from cham- pionship competition with non-Aboriginal teams and their influence on the popularization and practice of the game was dramatically altered. Despite their absence from championship play the Aboriginal roots of lacrosse were zealously celebrated as a form of North American antiquity in the attempt to legitimize the game as something uniquely Canadian. Ousted for more than a century, the Haudenosaunee originators attempted to re-enter international competition as a sovereign nation between 1983–1990. The creation of the Iroquois Nationals lacrosse team (representing the six nations comprising the Haudenosaunee Confederacy in international competition3) was a conscious political effort by its organizers to assert the Haudenosaunee’s sovereignty on the world stage and to re-appropriate the game of lacrosse. As the all-male  national lacrosse team was being formed in the early 1980s, a group of female Haudenosaunee lacrosse players attempted to create a similar national women’s team. However, while the traditional leadership of the Haudenosaunee endorsed the male team, they refused to sanction the female team citing traditional cultural restrictions. This article intends to demonstrate how the Iroquois Nationals were a symbolic element of a larger resurgence of Haudenosaunee political institutions based in “traditionalism,”4 and how the team was a catalyst for unmasking inter- community conflicts between that traditionalism — engrained within the Haudenosaunee’s “traditional” Longhouse religion, culture, and gender constructions — and new political adaptations. The Haudenosaunee’s isolation from international field lacrosse5 persisted throughout the twentieth century, but a rise in Native activism helped to see their return. Beginning in the 1950s, and especially the 1960s, a series of international developments concerning Aboriginal rights pushed Aboriginal affairs into the global consciousness and even- tually led to dramatic changes between Natives and non-Natives in Canada and the United States. As historian Ken Coates explains, “It is not that Aboriginal peoples discovered their voice in the 1950s and beyond. Rather, select groups of non-indigenous peoples and countries discovered how to hear the words and pleas that had so often been spo- ken.”6 Following the introduction of the controversial “Indian” policies in Canada, such as Pierre Elliot Trudeau’s ill-fated White Paper in 19697 and the occupations of Alcatraz Island in 1969 and Wounded Knee in 1973 in the United States, Aboriginal communities across both coun- tries united in an attempt to resist federal policies. During the 1970s, Canada witnessed a number of significant changes in the Canadian state’s relations with Aboriginal peoples through Supreme Court of Canada rulings and a rise in Native activism. Similarly, the United States bore witness to a dramatic increase in political mobilization by its Native peoples. Stemming from the occupation of Alcatraz Island and the siege of Wounded Knee, a new group of young, active, and vocal leaders forcefully brought attention to the conditions that Native peoples in the United States, and across North America, had been enduring at the hands of the dominant societies and their colonial governments.8 During the occupation of Wounded Knee in 1973, the Haudenosaunee sent a delegation in support of the Oglala Lakota led by HAUDENOSAUNEE TRADITION, SPORT uploads/Societe et culture/ women-x27-s-lacrosse.pdf

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