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Tactique (football) Cet article peut contenir un travail inédit ou des déclarations non vérifiées Vous pouvez aider en ajoutant des références ou en supprimant le contenu inédit. Voir la page de discussion pour plus de détails. La tactique en football décrit comment les joueurs d'une équipe de football se positionnent sur le terrain et opèrent entre eux. Ces dispositifs recouvrent la mise en place initiale d'un plan de jeu (on parle de « formation »), et une fois la partie commencée, le placement des joueurs les uns par rapport aux autres et leurs actions de déplacements, qui peuvent être « orchestrées » à partir du banc de touche par l'entraîneur. Le football étant un sport d'équipe, les questions de tactique et d'intelligence collective sont primordiales. Le résultat d'un match ne dépend pas seulement de l'habileté des joueurs à manier le ballon, mais aussi des choix tactiques des deux équipes qui, suivant le dispositif, peuvent s'avérer décisifs. Le positionnement des joueurs sur le terrain, la capacité à exécuter parfaitement des phases de jeu répétées à l'entraînement, et, d'une manière générale, l'aptitude des joueurs à pratiquer un football homogène et cohérent entrent pour une grande part dans les résultats. La tactique s'adapte aux trois moments principaux du jeu d'une équipe : la possession du ballon, la possession du ballon par l'adversaire, le changement de possession. La tactique implique l'alternative ; la longueur des séquences de jeu amène le joueur à rencontrer une grande variété de situations d'enchaînements offensifs et défensifs. Article détaillé : Poste (football). Défense, milieu et attaque Dès les débuts du football, il s'est avéré que le principe consistant à ce que tous les joueurs se dirigent vers le ballon était une stratégie perdante : un seul joueur pouvant avoir la maîtrise de la Mise en place tactique de football. Positionnement des joueurs Tactique de l'Inter Milan, analysée par son adversaire du soir le Milan AC. balle, la trop grande proximité de ses coéquipiers ne lui sert pas et peut même le gêner. Les partenaires du porteur de balle ont plutôt à se répartir sur le terrain de manière à lui offrir le maximum de possibilités de passes, tout en restant aptes à défendre leur camp en cas de perte de balle. Certains joueurs, de par leurs qualités physiques ou techniques, sont plus aptes à aller marquer des buts, ou au contraire montrent une grande efficacité de récupération de balle. Il a donc été naturel d'affecter les premiers aux tâches dites offensives, près du but adverse (ils sont appelés « avants », et plus communément aujourd'hui « attaquants »), et les seconds aux tâches dites défensives, à proximité de leur propre but, de manière à en empêcher l'accès aux attaquants adverses (les « arrières » ou « défenseurs »). La règle du hors-jeu, introduite en 1866 en même temps que l'autorisation des passes en avant[1],[2], permet d'éviter la formation de deux groupes de joueurs, chacun devant un but, en imposant aux uns et aux autres de se déplacer sur le terrain en fonction des actions de jeu. Un joueur ne pouvant pas multiplier les courses pendant 90 minutes, la liaison entre les lignes d'attaque et de défense est assurée par les joueurs se trouvant dans l'« entre-jeu », initialement appelés « demis », plus connus depuis les années 1970 comme des « milieux de terrain ». Défense, milieu de terrain et attaque sont des concepts constants au cours de l'évolution des dispositifs tactiques[3], qui sont généralement basés sur ce modèle en trois lignes[4]. Mélange des rôles Dans le football moderne, et notamment depuis la révolution du football total apparu dans les années 1970[5], chaque joueur est généralement appelé à participer au jeu collectif de son équipe, quelle que soit la phase de jeu, qu'elle soit offensive ou défensive, avec ou sans la possession de la balle[6]. Ainsi, un avant doit tenter de perturber le jeu adverse quand il n'a pas la balle, par un pressing qui est d'autant plus efficace qu'il est collectif[7]. Inversement, un arrière peut venir apporter le surnombre au cours des phases offensives ou de montée de balle. Les milieux de terrain peuvent s'intégrer aux lignes avant ou arrière en fonction des circonstances, si bien que le dispositif tactique peut radicalement changer au cours de la partie. La capacité d'adaptation du dispositif tactique, selon les circonstances (but marqué ou encaissé, changement de joueur dans l'équipe adverse, expulsion ou blessure, état de la domination ou de l'initiative…) est aujourd'hui souvent déterminante[8]. Par conséquent, la polyvalence d'un joueur est un atout appréciable qu'un entraîneur pourra utiliser quand il le jugera nécessaire. La polyvalence et l'adaptation priment dans le jeu moderne sur le jeu au poste. Les rôles d'attaquants ou de défenseurs qu'un entraîneur peut attribuer à certains de ses joueurs peuvent n'être que temporaires, selon la menace que leurs actions opèrent. « Quand vous disputez un match, c'est statistiquement prouvé qu'un joueur a le ballon trois minutes en moyenne. Donc, le plus important c'est ce que vous faites les 87 minutes pendant lesquelles vous n'avez pas le ballon. C'est ce qui détermine si vous êtes un bon joueur ou pas. » — Johan Cruyff On lit dans la presse des années 1950 : « Au début, le football se jouait à 10 devant, aujourd'hui, il se joue à 10 derrière »[9]. Si le constat est exagéré, il traduit l'évolution tactique connue par le football depuis la fin du xixe siècle. Le passage du « dribbling game » au « passing game » constitue une première révolution, entre 1860 et 1880. À son origine, le football est très individualiste : les joueurs, tous « attaquants », se ruent vers le but ballon au pied, en enchaînant les dribbles, selon le schéma de jeu du « kick and rush » (balancer le ballon devant et courir après). L 'efficacité du geste, l'évolution des règles (l'autorisation des passes vers l'avant et l'apparition du hors-jeu) et l'amélioration continue de la qualité des ballons et des terrains va contribuer à transformer le football en jeu de passes, d'abord en Écosse puis dans toute l'Angleterre, notamment après la victoire en finale de la Coupe d'Angleterre de Blackburn Olympic en 1883[10]. Cependant, avec l'obligation jusqu'en 1925 de compter trois joueurs adverses entre la ligne de but et le joueur à la réception d'une passe[1], un avant-centre devait toujours avoir de solides qualités de dribble pour espérer conclure une action. Le WM règne en maître dans le football européen jusqu'en 1953 et la défaite des Anglais à domicile face aux Hongrois. Après que de nombreux entraîneurs aient tenté de trouver une parade au WM, Gusztáv Sebes conçoit pour le Budapest Honvéd et la sélection de Hongrie une tactique basée sur les permutations pendant le jeu, une grande nouveauté. En reculant, l'avant- centre propose un point d'appui à ses deux milieux offensifs, qui peuvent monter à sa place et entraîner un surnombre. Les Hongrois sont les premiers à prôner le dépassement du rôle. Ce principe novateur favorise le passage au 4-2-4. Les Brésiliens adoptèrent cette formule du 4-2-4 et la firent évoluer progressivement en 4-3-3 durant les années 1960 ; ce positionnement restera majoritaire jusqu'aux années 1970. Évolution des concepts tactiques En parallèle de cette histoire des tactiques offensives, il existe également une école défensive. Le « Verrou suisse » mis en place dès les années 1930 est le modèle de tous les bétons (français) et autres Catenaccio (italien) qui prennent le relais après la Seconde Guerre mondiale. En France, certaines formations deviennent réputées pour leurs stratégies défensives comme Lyon, Strasbourg et surtout Bordeaux, « la forteresse imprenable » [réf. nécessaire]. L 'émergence de milieux de terrain créatifs dans les années 1970 et 1980, à la manière de Cruyff, Platini et Maradona, exige de nouvelles adaptations défensives [réf. nécessaire]. La culture tactique diffère dans les différents championnats, l'Angleterre par exemple étant longtemps restée considérée comme un parent pauvre dans ce domaine. Avec la rapidité des transferts de joueurs, les cultures tactiques deviennent cependant moins le fait des championnats et des clubs que des entraîneurs, dont les plus connus et les plus durables au haut niveau développent des préférences pour tel ou tel schéma. On note également un certain nivellement tactique, grâce au développement de la vidéo notamment [réf. nécessaire]. L 'évolution connue vers un jeu de plus en plus défensif semble avoir atteint ses limites dans les années 2000. Les défenses à cinq joueurs deviennent rares, et compter moins de trois ou quatre joueurs à vocation offensive parmi ses milieux et attaquants est considéré généralement comme contre-productif. L 'accent est mis sur la polyvalence et le resserrement des lignes de joueurs, souvent résumés dans l'expression de « bloc-équipe », dans le but de réduire le temps et l'espace disponibles à l'adversaire. L 'animation défensive s'uniformise en Europe autour de fondamentaux invariables : participation des dix joueurs de champ, replacement, pressing raisonné des attaquants, défense en zone et en ligne. L 'animation offensive est le terrain de plus d'expérimentations, de créativité (de un à trois attaquants, avec ou sans uploads/Sports/ tactique-football-wikipedia.pdf

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  • Publié le Apv 13, 2021
  • Catégorie Sports
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