Subordonnées de cause 1. (Car – conjonction de coordination) 2. Soit que … soit
Subordonnées de cause 1. (Car – conjonction de coordination) 2. Soit que … soit que Parce que Soit que … ou que Puisque Non (pas) que Comme Ce n’est pas que Si … c’est (parce) que (mise en relief) Ce n'est pas tant que C’est que׀__________________׀ Du moment que + subjonctif Dès lors que Dès l’instant que Attendu que Considéré que Vu que Etant donné que Du fait que Sous prétexte que D’autant plus/moins (de) … que D’autant (plus) que Surtout que ׀________________________________ ׀ + indicatif 3. Parce que : a) introduit un fait inconnu de l’interlocuteur ; b) suit la principale le plus souvent (= car) c) devant la principale négative : Parce que j’aime les fraises, je ne méprise pas les cerises. (Tai, kad mėgstu braškes, nereiškia, kad nemėgstu vyšnių.) Puisque : a) introduit un fait connu de l’interlocuteur : - Pourquoi es-tu venu en retard ? - Parce qu’il y avait des embouteillages. - Eh bien, puisque tu es venu en retard, il te faudra emprunter les notes à tes amis. b) dans une proposition indépendante: Puisque je te l’ai dit plusieurs fois ! (Juk aš tau jau ne kartą sakiau!) c) une nuance ironique : Donne-moi une idée puisque tu te dis si intelligent ! (jeigu tu jau toks protingas) Comme : toujours en tête de phrase : Comme je suis très fatigué, je vais me réposer un peu. (kadangi) 4. Sous prétexte que : la cause annoncée est mensongère ou considérée comme mensongère Le même sujet : sous prétexte de + infinitif Il n’est pas venu à la réunion sous prétexte que sa voiture est tombée en panne. (nes jo mašina neva sugedo) Il n’est pas venu sous prétexte d’être malade / d’être tombé malade. 1 5. C’est que : souvent employé dans une proposition indépendante et aussi dans une réponse à une question : Il aimait explorer sa maison. C’est que sa maison était tout un monde ! (nes arba dvitaškis) - Pourrais-je parler à votre mari ? - C’est que justement mon mari n’est pas là. (Tai kad) 6. Vu que, étant donné que, (considéré que, attendu que), du fait que : style officiel (langage juridique). Pourtant, ces conjonctions pénètrent dans le langage familier. Etant donné que vous êtes malade, vous pourrez ne pas assister à la réunion. Paul n’arrive à rien, vu qu’il est très timide. Du fait que les avions ont souvent du retard, je préfère voyager en train. 7. D’autant (plus) que, d’autant plus/moins (…) que, surtout que : a) d’autant plus / moins + adjectif + que : Elle était d’autant plus cruelle qu’elle ne se faisait aucune illusion. (Ji neturėjo jokių iliuzijų ir dėl to buvo dar žiauresnė) Il était d’autant moins confiant devant cet examen difficile qu’il ne s’y était pas bien préparé. b) d’autant plus / moins de + nom + que : J’ai d’autant plus de reconnaissance envers vous que vous m’avez aidé à un moment où j’en avais vraiment besoin. Elle avait d’autant moins de scrupules à demander de l’aide à ses amis qu’elle les avait déjà souvent aidés elle-même. c) la conjonction relie simplement les deux propositions: d’autant que, d’autant plus que, surtout que – principale affirmative, d’autant moins que – principale négative. Je n’ai aucune envie de faire la cuisine, d’autant moins que je n’en serais pas capable. Je peux venir chez toi, surtout que j’ai beaucoup de temps libre. 8. Du moment que, dès lors que, dès l’instant que : la cause connue (= puisque) : Du moment que tu connaissais la nouvelle, pourquoi ne m’as-tu rien dit ? Dès lors qu’il a choisi de démissionner, il n’a plus droit à rien. Dès l’instant que vous êtes d’accord, nous pouvons vous parler ouvertement. 9. La mise en relief de la subordonnée causale : a) C’est parce que … que : Il réussit parce qu’il travaille beaucoup. → C’est parce qu’il travaille beaucoup qu’il réussit. b) Si … c’est (parce) que : Il réussit parce qu’il travaille beaucoup. → S’il réussit, c’est qu’il / c’est parce qu’il travaille beaucoup. Attention à la traduction : il ne faut pas à chaque fois traduire jei…, tai dėl to, kad. (Jam sekasi dėl to, kad jis daug dirba.) 2 10. Soit que ... soit que, soit que ... ou que, ou que ... ou que : la possibilité de plus d’une cause, on ne sait pas laquelle est vraie. Soit qu’il ait oublié, soit qu’il soit rentré trop tard ou qu’il n’ait voulu parler à personne, il n’a pas téléphoné à sa mère comme il le lui avait promis. (ar dėl to, kad..., ar dėl to, kad) 11. Non que, non pas que, ce n'est pas que, ce n’est pas tant que (ne tiek dėl to, kad) ; ce n’est pas parce que : la phrase comprend trois propositions : 1) la proposition principale ; 2) la proposition de la cause niée, rejetée : a) non que, non pas que, ce n’est pas que + SUBJONCTIF : la cause est niée parce que ce qui est dit n’est pas vrai, le phénomène n’existe pas b) ce n’est pas parce que + INDICATIF : le phénomène existe mais il n’est pas la vraie cause 3) la proposition de la vraie cause (l’indicatif) introduite par mais, mais parce que, mais c’est que, c'est plutôt (surtout) que (ATTENTION – jamais mais que !). PRINCIPALE SUBORDONNEE 1 la cause rejetée SUBORDONNEE 2 la vraie cause ce n'est pas vrai c'est vrai mais la cause n'est pas valable INDICATIF SUBJONCTIF non que non pas que ce n'est pas que ce n'est pas tant que INDICATIF ce n'est pas parce que INDICATIF mais mais parce que mais c'est que mais c'est parce que (mais) c'est plutôt que (mais) c'est surtout que Il reste chez lui, ce n’est pas parce qu’il pleut, mais (c’est parce qu’) il se sent épuisé aujourd’hui. (Il pleut réellement) Il reste chez lui, ce n’est pas qu’il pleuve, mais (c’est parce qu’) il se sent épuisé aujourd’hui. (Il ne pleut pas comme on pourrait le croire) Il essaye de courtiser cette femme non qu’elle lui plaise, mais il est attiré par sa réputation. Elle se sentait très fatiguée, ce n’était pas qu’il ait été difficile de marcher, mais parce qu’elle ne s’était pas encore rétablie après sa maladie. La mise en relief : S'il reste chez lui, ce n’est pas qu’il pleuve, mais il se sent épuisé aujourd’hui. (dans ce cas, non que ou non pas que ne sont pas possibles) 12. La même conjonction est généralement reprise par et que (la possibilité de plus d’une cause, toutes les causes sont valables) : Comme il faisait beau et que je n’avais rien à faire, je suis allé me promener. Comparez : Soit qu’il soit fatigué soit qu’il ne veuille parler à personne, il a décidé de rester chez lui. Comme il est fatigué et qu'il ne veut parler à personne, il a décidé de rester chez lui. 3 Concordance des temps dans les subordonnées causales Marie Curie a reçu le prix Nobel parce qu'elle avait découvert le radium. L'électricité a été coupée parce que la dernière facture n'avait pas été réglée. Comme le choc a été très violent, la voiture n'a pas pu repartir. Il a pu terminer ses études parce qu'il a obtenu un prêt. Je suis arrivé en retard parce que mes amis m'ont téléphoné juste au moment où je partais. Comme les voisins sont / étaient rapidement intervenus, les conséquences du sinistre n'ont heureusement pas été trop graves. Le passé composé dans la subordonnée insiste sur le constat (de cause à effet) : pourquoi ? Le plus-que-parfait dans la subordonnée ajoute une dimension temporelle : pourquoi ? + quand ? MAIS on fait la concordance des temps avec sous prétexte que : Il n’est pas venu sous prétexte qu’il était malade (sous prétexte que = il a dit que) Tours équivalant aux subordonnées causales Le même sujet 1. Pour + infinitif passé (= parce que, comme). Introduit l’idée d’une responsabilité du sujet. Le voyageur a dû payer une amende parce qu’il avait fraudé dans le métro. → Le voyageur a dû payer une amende pour avoir fraudé dans le métro. 2. A + infinitif (le plus souvent avec les verbes voir, entendre, croire): Comme je voyais ses larmes, j’avais envie de pleurer moi aussi. → A voir ses larmes, j’avais envie de pleurer moi aussi. 3. De + infinitif (normalement après les verbes de sentiment) : Je suis triste parce que je dois quitter mes amis, mais je me réjouis parce que je pars. → Je suis triste de quitter mes amis, mais je me réjouis de partir. Sous prétexte que → sous prétexte de + infinitif : Il est arrivé en retard sous prétexte qu'il s'était perdu. → Il est arrivé en retard sous prétexte de s'être perdu. 4. Gérondif (quand l’action se déroule en même temps que celle du verbe principal. Se rapproche de la valeur temporelle) : Comme il a couru uploads/Voyage/ 10-causale-stud.pdf
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- Publié le Aoû 24, 2021
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