C aimer sa famille sa patrie son prochain

I Façons d ? aimer C Aimer sa famille sa patrie son prochain vers l ? amour universel Documents d ? accompagnement ? vivre paisiblement ensemble comme frères amis et concitoyens ? Édit de Nantes avril article II En vérité il y a deux amours le vrai pour les bienaimés et le faux pour les autres l ? amour dit du prochain Ah comme ils aiment peu et comme ils se contentent de peu les aimants du prochain Albert Cohen Ô vous frères humains Sophocle Antigone av J -C Deuxième épisode scènes et trad fr Robert Pignarre CRÉON ?? Cette ?lle que tu amènes o? l ? as-tu prise et comment LE GARDE ?? Elle ensevelissait le mort Que veux-tu savoir de plus CRÉON ?? Comprends-tu la portée de tes paroles Et dis-tu bien la vérité LE GARDE ?? Je l ? ai vue ensevelissant le cadavre que tu as interdit d ? ensevelir Cela n ? est-il point clair et précis CRÉON ?? Comment a-t-elle été découverte et prise sur le fait LE GARDE ?? Voici l ? a ?aire J ? arrive encore sous le coup de tes terribles menaces Aussitôt nous balayons la poussière qui recouvrait le cadavre et nous le mettons à nu Comme il commençait à se décomposer nous allons nous asseoir sur une butte voisine en plein vent à cause de l ? odeur Pour mieux nous tenir éveillés nous nous gourmandions mutuellement au cas o? l ? un de nous rel? cherait sa garde Nous sommes restés ainsi jusqu ? au moment o? le soleil a gagné le milieu du ciel ?? et ses rayons étaient cuisants Mais voilà qu ? un coup de vent soulève un tourbillon de poussière véritable éau céleste qui envahit toute la plaine cinglant le feuillage emplissant l ? air jusqu ? aux nues Les yeux fermés nous nous courbions sous le éau Au bout d ? un long moment quand la bourrasque s ? est éloignée nous apercevons la ?llette qui pousse des lamentations aigu? s comme fait un oiseau a ?olé quand il arrive au nid et n ? y trouve plus ses petits Elle aussi en voyant le corps exhumé elle se prend à gémir à crier à maudire les auteurs du sacrilège De ses mains elle amasse à nouveau de la poussière puis levant une aiguière en bronze martelé elle couronne le cadavre d ? une triple libation Nous accourons nous l ? appréhendons elle ne paraissait nullement e ?rayée Nous l ? interrogeons sur ce qu ? elle avait fait la première fois sur ce qu ? elle venait de faire elle a tout avoué J ? en étais heureux et pourtant cela me faisait de la peine car s ? il est doux d ? échapper au malheur on n ? aime point à y jeter des gens qui nous sont chers Mais en ?n pour moi n ? est-ce pas mon salut avant tout CRÉON ?? Eh bien toi oui toi

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