Les cahiers de l x27 etoile

Mon frère est mort Nous étions comme deux étoiles dans un ciel pur Il était semblable à moi Brûlé par le soleil chaud Dans le pays des douces brises Des palm iers agités Et des fra? ches rivières Dans le pays o? sont Plus d'ombres q u ? on ne peut compter Des perroquets aux couleurs vives Et des oiseaux jaseurs O? les cimes vertes des arbres Dansent dans le soleil radieux O? sont les sables d'or Et les m ers vertes et bleues O? le m onde v it à l'om bre du soleil O? la terre est desséchée et brune O? les vertes rizières Brillent dans les eaux bourbeuses O? les corps bruns et luisants sont nus Et libres dans la lum ière éblouissante La m ère allaite son enfant au bord de la route Le temple s'élève près du chemin Un am oureux ferven t O ?re des eurs éclatantes Un silence profond Une paix immense Il est mort J'ai pleuré dans la solitude Partout o? j'allais j'entendais sa voix Et son rire heureux J'ai cherché son visage Dans le visage de chaque passant A tous j'a i demandé S'ils avaient rencontré mon frère Mais nul n'a pu m e donner de consolation CJ'ai adoré J'ai prié Mais les dieux ont gardé le silence Je ne pouvais plus pleurer Je ne pouvais plus rêver Je le cherchais en toute chose Sous tous les climats Et les arbres en chuchotant M'appelaient à sa demeure Dans ma recherche Je T ? ai trouvé ô Seigneur de mon ? me En Toi seul J'ai vu le visage de mon frère En Toi seul ô mon éternel Amour J'ai contemplé le visage De tous les vivants et de tous les m orts ? Cahiers de l'Étoile juillet-août p - Par la suite je cite rai cette revue ainsi C E CCertes J'ai trouvé La demeure éternelle du bonheur J'ai descellé CLa fontaine des durables joies Je suis plus haut que le chagrin Je suis libéré C E mai-juin p CJe suis l'être sans nom Pareil au vent frais des montagnes Et je suis sans asile Pareil aux eaux capricieuses E t j e n'ai pas d ? autel Comme en ont les dieux sombres Pas plus que je ne suis Dans les temples profonds Je n'ai pas de livres sacrés J'ignore tout des traditions Je suis l'adorateur et l'objet de mon culte Je suis libre CMa chanson est le chant du euve Qui réclame la pleine m er Toujours errant Je suis la v i e C E mars-avril p CComme toutes les rivières se dirigent vers l'océan ainsi tous les hom m es vont vers la libération Tous les hommes quels que soient leur type et leur tempérament entreront dans l'océan de la libéra tion C E janvier-février p C E janvier-février p CLa vérité nous appara? t toujours sous un aspect qui di ?ère de celui déjà connu et c'est là sa grandeur c'est là sa tragédie C E

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