NIETZSCHE ET LA MALADIE DU LANGAGE Author s Michel Haar Reviewed work s Source Revue Philosophique de la France et de l'Étranger T No Le langage et l'homme Octobre-Décembre pp - Published by Presses Universitaires de France Stable URL http www jstor org s

NIETZSCHE ET LA MALADIE DU LANGAGE Author s Michel Haar Reviewed work s Source Revue Philosophique de la France et de l'Étranger T No Le langage et l'homme Octobre-Décembre pp - Published by Presses Universitaires de France Stable URL http www jstor org stable Accessed Your use of the JSTOR archive indicates your acceptance of the Terms Conditions of Use available at http www jstor org page info about policies terms jsp JSTOR is a not-for-pro ?t service that helps scholars researchers and students discover use and build upon a wide range of content in a trusted digital archive We use information technology and tools to increase productivity and facilitate new forms of scholarship For more information about JSTOR please contact support jstor org Presses Universitaires de France is collaborating with JSTOR to digitize preserve and extend access to Revue Philosophique de la France et de l'Étranger http www jstor org This content downloaded by the authorized user from on Tue Nov PM All use subject to JSTOR Terms and Conditions CNIETZSCHE ET LA MALADIE DU LANGAGE C'estun êtredélicatque le mot Tôt malade mais tôtrétabli ? Das Wort in Gedichte éd Kr? nerp Les analysesde Nietzschequi traitentdu langagede façon thématiqusee situentà premièrveue dansle simpleprolongement d'un débat traditionnealussi vieux que la métaphysiqueE lles s'apparententtoutà fait semble-t- iàl unpointdevuenominaliste qui faitdulangagelerésultatd'unesimple conventio ?n ets'opposentau pointdevuecratyliepnourlequelildériveraidtela nature ? des choses En posantà son tourla questionde ? origine ? du langage Nietzschepara? tseulemenrtépéterla plusanciennealternative lesmotssont-ilasdéquatsau Nomos c'est-à-diràel'homme en société ou à la Phusis c'est-à-diràe l'être Sont-ilsdessines arbitrairemenchtoisis et à la limitedes sou edse la voix ? ou sont-ilsdes symboleqsu'un liennaturelet essentierl apporteaux choses La réponsesembledépourvued'ambigu? t é nul pont dit-il nemènedesmotsà quelque ensoi ? deschosesL es vocablesetles conceptsrésultentde métaphore ?s arti ?ciellecs' est-à-dirneon pas d'images ?dèlems aisde transpositionarsbitraire ?soublieuses de l'expériencoeriginaireà jamaisperdue Or paradoxalemencte conventionalismsie fermese renverseaussitôten son contraire Car si le humain- langageest le seulauteurde cperso dmuiéttdaephl'aocrte ?isv-itiélarretcisètleiqauloedrusnséucjeest- sairemenutn élément naturel ? Exprimantpar leurssonorités leurtonalitéet leursrythmesles mouvementdsu psychismeo u manifestanàttravertseloutelcodeteltypedevolontédepuissance les motstraduiraiennton pas certesl'essencedes choses mais l'essencede la subjectivitéN ietzscheseraitbienalors commele Revue philosophiquen This content downloaded by the authorized user from on Tue Nov PM All use subject to JSTOR Terms and Conditions C MichelHaar veut Heideggerl e penseurde l'achèvemendte la métaphysique celuiqui interprètlee cratylism ?edansles termesde la métaphysiquedesTempsmodernesc ommevoulantdireque le langageest adéquatà la vraie nature ? deschoses c'est-à-diraeusujethumain Or ce cratylismeest à son tourmisen question l'adéquation brouilléer endueopaque dans la mesureo? le rapportentrele langageet le sujetqui le constituest décritcommeun rapport d'oubli L'objectivité d'ailleursillusoire du langagereposesur l'oublide l'opérationde ?ctionqui l'a produitL 'élément artistique ?dulangageesttoujourds éjàdissimulaéu pro ?dtela vérité ? prétenduoebjectiveet ?xequ'il sertà communique rle concept Les ?ctionds issimulenlteur caractère ?cti e langageest fait de ?ctionms ortesd evenuesindépendantedse leurauteur Ainsi touteremontéàe ? origine ? de la langue c'est-à-diràel'activité métaphoriqude'unevolontédepuissance artiste ? demeuriempossible du moinsdansl'usageordinairdeu codelinguistique Devantcette facticit ?é de la langueusuelle qui est celledu troupeau ? le premierdiagnosticde Nietzscheest nettement pessimisteQ uandil observela fonctionquotidienndeu langage machineà fabriquedres identitéisllusoiresà réduiretouteexpérienceau cas identique ? et à ne transmettrqeue des contenus banaliséss uper ?cialiségsr égariséisl estconduità uneconception

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