Jean charles coulon position de these
Université Paris IV - Sorbonne U F R d'études arabes et hébra? ques U F R d'histoire Thèse pour obtenir le grade de docteur de l'université de Paris IV - Sorbonne Discipline études arabes et histoire médiévale présentée et soutenue publiquement par Jean-Charles Coulon le juillet à Paris La magie islamique et le corpus bunianum ? au Moyen ? ge Directeur principal M le professeur Abdallah Cheikh-Moussa École doctorale IV Civilisations cultures littératures et sociétés Laboratoire de recherche CERMOM Centre de Recherches Moyen-Orient Méditerranée Co-directeur M le professeur Ludvik Kalus École doctorale I Mondes anciens et médiévaux Laboratoire de recherche UMR Jeux et enjeux des pouvoirs Ve-XVe siècles Jury M Jean-Patrice Boudet M Abdallah Cheikh-Moussa M Ludvik Kalus M Pierre Lory Mme Catherine Mayeur-Jaouen Professeur Université d'Orléans Professeur Université de Paris IV Professeur Université de Paris IV Directeur d'étude EPHE Professeur INALCO CJean-Charles Coulon La magie islamique et le corpus bunianum ? au Moyen ? ge Position de thèse Quiconque s'intéresse à la magie en Islam rencontrera le nom du célèbre mais mystérieux al-B n probablement mort en auquel est attribué une imposante somme sur les sciences occultes appelée ?ams al-ma ?rif al-kubr ? Le grand ? soleil des connaissances Science des lettres kabbale islamique numérologie astrologie alchimie science talismanique science des carrés magiques cosmologie mystique prières et invocations se mêlent et se côtoient dans cet imposant grimoire Ce traité maintes fois lithographié réédité et réimprimé depuis la ?n du XIXe siècle est aujourd'hui largement di ?usé auprès des professionnels de l'occulte comme auprès des particuliers curieux ou désireux de s'initier aux aspects les plus ésotériques de la religion islamique L'historien se retrouve en revanche frustré par l'impossibilité de resituer ce traité dans l'histoire de la pensée islamique Des chercheurs avaient souligné dans la seconde moitié du XXe siècle que les éléments anachroniques présents dans ce texte rendaient impossible sa rédaction au début du VIIe XIIIe siècle tout en indiquant qu'il existe d'autres versions dont une courte ?ams al-ma ?rif al- ?u ?r ? Le petit ? soleil des connaissances qui serait la plus ancienne et la plus probablement écrite par al-B n ? Projet initial C'est sur la base de ce constat que nous souhait? mes éditer traduire et analyser cette version courte du ?ams al-ma ?rif L'avancée de ce travail allait néanmoins progressivement réorienter les axes de cette recherche Le premier obstacle rencontré fut la masse de documents à dépouiller En e ?et en raison de l'incroyable succès du ?ams al-ma ?rif couplé à la relative méconnaissance de ce traité dans les milieux académiques la masse de manuscrits pouvant correspondre ?? au moins en apparence ?? à la version courte du ?ams al-ma ?rif était considérable Les auteurs des catalogues des manuscrits n'étant pas toujours capables de faire la distinction entre la version longue et la version courte il s'est rapidement avéré qu'il nous fallait déterminer des critères risquant d'être arbitraires mais permettant de circonscrire la quantité de manuscrits conservés Le nombre de folios était bien sûr un
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Gratuit pour un usage personnel Aucune attribution requise- Détails
- Publié le Dec 08, 2021
- Catégorie Industry / Industr...
- Langue French
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