Koine langues communes et dialectes arabes

Koinè langues communes et dialectes arabes Author s David Cohen Reviewed work s Source Arabica T Fasc May pp - Published by BRILL Stable URL http www jstor org stable Accessed Your use of the JSTOR archive indicates your acceptance of the Terms Conditions of Use available at http www jstor org page info about policies terms jsp JSTOR is a not-for-pro ?t service that helps scholars researchers and students discover use and build upon a wide range of content in a trusted digital archive We use information technology and tools to increase productivity and facilitate new forms of scholarship For more information about JSTOR please contact support jstor org BRILL is collaborating with JSTOR to digitize preserve and extend access to Arabica http www jstor org CKOINE LANGUES COMMUNESET DIALECTES ARABES PAR DAVID COHEN LE terme de koine emprunte aux hellenistes a acquis depuis longtemps droit de cite dans le domaine de la linguistique arabe Sonemploine va pas cependant sans quelquesinconvenients Le premier est dans le caractere vague trouble pour employer l'expression d'Antoine Meillet de la notion meme qu'il nomme S'agit-il de la grande langue qui envahit l'usage general en supplantant les particularismes dialectaux S'agit-il simplement d'un instrument second d'usage occasionnel superpose pour les besoins de l'intercomprehensionaux parlers courants Ou encore d'une creation arti ?cielle a des ?ns d'expression litteraire par exemple La xoQvV grecque tout en ne s'appliquant pas 'aune notion unique reliait neanmoins sous le meme vocable des realites connexes langue litteraire certes mais qui n'etait qu'une forme epuree elaboree d'une langue commune instrument de communication orale dont les developpements devaient aboutir aux divers parlers vivants d'aujourd'hui Mais entre la koine dans laquelle semblent avoir ete ecrits la poesie ancienne et le Coranet la C D COHEN usages proprement litteraires L'hypothese a paru s'imposer aux termes d'analyses di ? rentes conduites de faSon autonome celle de Regis Blachere basee directementsur la confrontationdu Coran et de la poesie archalque et celle de Chaim Rabin qui a utilise les mate'riauxconcernantles dialectes anciens contenus dans les traites des grammairiens arabes Mais precisement s'il en est ainsi il semble bien que dans la peninsule arabe et tout au moins avant les grands brassages de la conqufte une telle koinAedi ?ere fondamentalement de la xowv' grecque en ce qu'elle ne semble pas avoir ete normalementparle'e Regis Blachere evoque a son propos diverses analogies langue specialede la poesieberbere melh inmagribin idiome composite et factice des poetes de l'Arabie centrale d'aujourd'hui On pourrait y ajouter la langue de la litt rature judeo-arabe qui au moins en Afriquedu Nord est entendue de tous les Juifs mais dont personne ne se sert dans l'usage courant Maisalorsse pose un probleme d'analogie avec la xotv' grecque Celle-ci ayant eA langue d'usage commun sur un vaste domaine s' tait di ?erencieeen dialectes En fait on pourraitmemela de ?nir commel' tat linguistiqueque permetde reconstruirela comparaison des dialectes neo- helleniques En est-il de meme pour l'arabe Quel est le rapportentre la koinepoetique coraniqueet les dialectes vivants Jusqu'a ces dernierstemps ce problemeessentiel

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