Imslp587560 pmlp945486 les chants et les contes des ba ronga junod pdf

C PRINCETON N J GR T J IB Junod Henri ?? Alexandre Shelf Les chants et les contes de Ra-Ronqa d ? la haie Ha CÈJ Jl l ? Ef Jfpi O M y fÇ A P i- Àl j q ' x? f l g kJ ? -- ot C CLes Chants et les Contes des Ba-Ronga CLausanne ?? lmp Georges Bridel C ? CiES des Ba-RoriSa DE LA BAIE DE DELAGOA RECUEILLIS ET TRANSCRITS PAR ' Henri - A VJunod de la Mission romande LAUSANNE i Georges Bridel éditeurs C CINTRODUCTION C ? était au tout premier printemps Mars venait à peine de commencer Sous les buissons encore sans A feuilles les violettes apparaissaient timidement midi les véroniques s ? enhardissaient et ouvraient leurs corolles d ? un jour Des petites eurs insigni ?antes crucifères minuscules aux pétales blancs décoraient le anc d ? un rocher que la neige recouvrait encore il y a quelques semaines Par-ci par-là dans les champs quelques tou ?es vertes se détachaient sur l ? herbe grise et morte de l ? an passé Ces premiers parfums ces vestiges touchants du renouveau m ? émouvaient douce- ment l ? ? me tandis que je vaguais à la lisière du bois jouissant immensément d ? un rayon de soleil pénétrant Le spectacle n ? était point varié La végétation n ? était guère opulente Mais qui dira le charme du tout premier printemps Quelques semaines plus tard les renoncules d ? or C avaient paru Déjà les feuilles nouvelles couronnaient tous les rameaux Les merles chantaient ils lançaient aux coteaux leurs notes hardies comme pour célébrer la victoire de la saison nouvelle Les rouges-gorges roucoulaient leurs chansons d ? amour La verdure es- caladait les pentes des collines et les emportait de haute lutte En ?n lorsque juin fut venu ce fut le triomphe complet de la vie et de la couleur tout du long de la lisière Les esparcettes amboyèrent dans les prés véritable décor de feu au travers duquel les papillons passaient sans se brûler les ailes Les pures marguerites les sauges à l ? odeur saine les géraniums resplendissants se dressèrent au milieu des herbes grandes prêtes à être fauchées Et par terre dans les trous sous les feuilles retentit le concert de l ? été les mille instruments de l ? orchestre des champs cris de fête des grillons bourdonnement inquiétant des abeilles et des guêpes susurement de bêtes en extase et de sources claires par ce beau soleil de juin En vérité là-bas sur la lisière ce fut un éblouissement de couleurs et une symphonie assourdissante ce jour-là Et je songeais que telle qu ? est la nature tel est aussi l ? homme et sa pensée Depuis que l ? étincelle créatrice le rayon d ? en haut a fait surgir l ? être humain au sein du monde inconscient il a traversé et plu- sieurs fois peut-être ces trois phases de l ? évolution CLes créations de

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  • Publié le Mai 15, 2021
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