Marquis de sade aline et valcour tome 2 le roman philosophique

Aline et Valcour tome ou le roman philosophique Sade Marquis de - CRelease date - - Source Bebook CALINE ET VALCOUR ou LE ROMAN PHILOSOPHIQUE par D A F DE SADE TOME II TROISIÈME PARTIE CÉcrit à la Bastille un an avant la Révolution de France ORNÉ DE SEIZE GRAVURES Nam veluti pueris absinthia tetra medentes Cum dare conantur prius oras pocula circum Contingunt mellis dulci avoque liquore Ut puerum aetas improvida ludi ?cetur Labrorum tenus interea perpotet amarum Absinthy lathicem deceptaque non capiatur Sed potius tali tacta recreata valescat Luc Lib C LETTRE TRENTE-CINQUIÈME Déterville à Valcour Novembre Verfeuille HISTOIRE DE SAINVILLE ET DE LÉONORE C'est en présentant l'objet qui l'encha? ne qu'un amant peut se atter d'obtenir l'indulgence de ses fautes daignez jeter les yeux sur Léonore et vous y verrez à-la-fois la cause de mes torts et la raison Cqui les excuse Né dans la même ville qu'elle nos familles unies par les noeuds du sang et de l'amitié il me fut di ?cile de la voir long-tems sans l'aimer elle sortait à peine de l'enfance que ses charmes faisaient déjà le plus grand bruit et je joignis à l'orgueil d'être le premier à leur rendre hommage le plaisir délicieux d'éprouver qu'aucun objet ne m'embr? sait avec autant d'ardeur Léonore dans l'? ge de la vérité et de l'innocence n'entendit pas l'aveu de mon amour sans me laisser voir qu'elle y était sensible et l'instant o? cette bouche charmante sourit pour m'apprendre que je n'étais point ha? fut j'en conviens le plus doux de mes jours Nous suiv? mes la marche ordinaire celle qu'indique le coeur quand il est délicat et sensible nous Cnous jur? mes de nous aimer de nous le dire et bientôt de n'être jamais l'un qu'à l'autre Mais nous étions loin de prévoir les obstacles que le sort préparait à nos desseins --Loin de penser que quand nous osions nous faire ces promesses de cruels parens s'occupaient à les contrarier l'orage se formait sur nos têtes et la famille de Léonore travaillait à un établissement pour elle au même instant o? la mienne allait me contraindre à en accepter un Léonore fut avertie la première elle m'instruisit de nos malheurs elle me jura que si je voulais être ferme quels que fussent les inconvéniens que nous éprouvassions nous serions pour toujours l'un à l'autre je ne vous rends point la joie que m'inspira cet aveu je ne vous peindrai que l'ivresse avec laquelle j'y répondis CLéonore née riche fut présentée au Comte de Folange dont l'état et les biens devaient la faire jouir à Paris du sort le plus heureux et malgré ces avantages de la fortune malgré tous ceux que la nature avait prodigués au Comte Léonore n'accepta point un couvent paya ses refus Je venais d'éprouver une partie des mêmes malheurs on m'avait o ?ert une des plus riches héritières de notre province et je l'avais refusée avec une si grande dureté avec une assurance si positive à mon père qu'ou

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