Confessions d x27 une belle ame

Confessions d'une belle ? me Par Goethe Traduit par Torsten Schwanke Jusqu'à ma huitième année j'étais un enfant en parfaite santé mais je me souviens aussi peu de cette période que du jour de ma naissance Au début de ma huitième année j'ai eu une hémorragie et à ce moment-là mon ? me était entièrement constituée de sensations et de souvenirs Les plus petites circonstances de cet accident se dressent encore devant mes yeux comme si c'était hier Pendant les neuf mois de la lit de malades que j'ai endurés avec patience les bases de toute ma façon de penser ont été jetées comme je le pense en ce sens que mon esprit a reçu les premiers moyens de se développer à sa manière J'ai sou ?ert et aimé c'était la forme même de mon c ?ur Dans la toux la plus violente et la ?èvre qui s'atténue j'étais aussi silencieux qu'un escargot qui se retire dans sa maison dès que j'avais un peu d'air je voulais ressentir quelque chose d'agréable et comme tous les autres plaisirs m'étaient refusés j'essayais de me garder ino ?ensif par les yeux et les oreilles On m'a apporté des poupées et des livres d'images et celui qui voulait s'asseoir à mon chevet devait me dire quelque chose J'adorais écouter les histoires bibliques de ma mère mon père me divertissait avec des objets de la nature Il avait un beau cabinet De temps en temps il descendait un tiroir après l'autre me montrait les choses et me les expliquait selon la vérité Des plantes et des insectes séchés et certaines sortes de spécimens anatomiques de la peau humaine des os des momies et autres étaient placés sur le lit des petits les oiseaux et les animaux qu'il avait tués à la chasse m'étaient montrés avant qu'ils n'aillent à la cuisine et pour que le prince du monde puisse aussi avoir une voix dans cette assemblée la tante me racontait des histoires d'amour et des contes de fées Tout a été accepté et tout a pris racine J'ai eu des heures durant lesquelles j'ai conversé de façon animée avec l'être invisible je me souviens encore de quelques vers que j'ai dictés à ma mère dans sa plume à l'époque Souvent je racontais au père ce que j'avais appris de lui Je ne prenais pas facilement un médicament sans me demander O? poussent les choses dont il est fait À quoi ressemblent-elles Comment s'appellent-elles Mais les contes de ma tante non plus n'étaient pas tombés sur une pierre Je me suis cru dans de beaux habits et j'ai rencontré les princes les plus chers qui ne pouvaient se reposer ni se reposer avant de savoir qui était la beauté inconnue J'ai poursuivi une aventure similaire avec un charmant petit ange qui en robe blanche et ailes dorées s'est acharné sur moi si longtemps que mon imagination a élevé son image presque jusqu'à l'apparition Au bout d'un an j'étais tout à fait rétabli mais il ne me restait

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