Gupea 2077 35053 1 1 G? TEBORGS UNIVERSITET Institutionen f? r spr? k och litteraturer Franska La littérature est morte vive la littérature ? Le débat contemporain sur la crise des études littéraires Pascal Bejestam De N ys Magisteru ppsats hp H ? stterm

G? TEBORGS UNIVERSITET Institutionen f? r spr? k och litteraturer Franska La littérature est morte vive la littérature ? Le débat contemporain sur la crise des études littéraires Pascal Bejestam De N ys Magisteru ppsats hp H ? stterm inen H an d led ar e Richard S? rm an CTable des matières Avant-propos Introduction Objectif Méthode Délimitation Première partie Menaces extérieures Mutations technologiques culturelles et sociales Menaces intérieures la critique la théorie et les pratiques esthétiques Deuxième partie De quelle littérature ? parle-t-on Qu ? est- ce qui caractérise les études littéraires Ce que peuvent les études littéraires Récuser conception postmoderne Plaire et instruire conception classique Remédier conception romantique Découvrir conception moderne Discussion Conclusion Bibliographie CAvant-propos Que l ? on nous permette d ? ouvrir sur une anecdote personnelle En automne nous avons passé un semestre à Paris comme étudiant Erasmus pour étudier la littérature à la Sorbonne Avant de partir nous étions bien entendu plein d ? espoir en ?n nous nous retrouverions dans un milieu o? l ? on prenait la littérature au sérieux o? il y avait une ?ère tradition de méthode et d ? enseignement o? l ? on éprouverait la véritable importance des ?uvres littéraires en acquérant des connaissances approfondies de ceux qui sont au courant Il faut avouer notre na? veté à propos de la France il était facile de s ? imaginer qu ? on y traitait la littérature presque comme une religion La déception n ? a pas tardé Déjà après quelques semaines notre préconception s ? est brouillée d ? abord il y avait les autres étudiants des jeunes qui en majorité venaient directement du lycée et qui malgré leur choix de s ? inscrire dans un cours de littérature semblaient complètement blasés à l ? égard de ce sujet On bavardait pendant les conférences on ne lisait pas les livres du cours on surfait sur son portable ou sur son ordinateur pendant les explications de texte Une toute petite minorité s ? engageait dans le contenu et souvent nous avions pitié de ces professeurs érudits qui devaient enseigner devant cette manifeste indi ?érence Cependant bientôt nous avons remarqué que même l ? enseignement auquel nous assistions comprenait des déceptions la plupart des séminaires des travaux dirigés des cours magistraux était horriblement ennuyeux et stériles Hormis l ? explication de texte à laquelle un étudiant ou une étudiante se mettait dans le rôle du professeur il n ? y avait nulle interactivité Presque tous les jours on vivait la même chose le professeur qui psalmodiait son cours par c ?ur pendant deux ou trois heures peu d ? espace pour discuter et un public sommeillant qui n ? avait aucune question à poser aux ?uvres classiques Cette condition littéraire nous révulsait Après quelques mois nous sommes atteints d ? un scepticisme inquiétant Pourquoi lire Pourquoi étudier la littérature Nous ne trouvions aucun sens aucun plaisir dans cette occupation De plus en plus souvent il fallait se rendre aux bibliothèques aux

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