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La comtesse de salisbury LA COMTESSE DE SALISBURY C CALEXANDRE DUMAS La comtesse de Salisbury LE JOYEUX ROGER CCette édition a été établie à partir celle de Alexandre Cadot Paris e éd en volumes Nous en avons modernisé l ? orthographe en uniformisant quel

LA COMTESSE DE SALISBURY C CALEXANDRE DUMAS La comtesse de Salisbury LE JOYEUX ROGER CCette édition a été établie à partir celle de Alexandre Cadot Paris e éd en volumes Nous en avons modernisé l ? orthographe en uniformisant quelques noms propres écrits de façon di ?érente en divers endroits et modi ?é la ponctuation dé ?ciente ou fantaisiste Nous avons également modi ?é la numérotation des chapitres et recti ?é quelques erreurs évidentes à la lumière de l ? édition des ?uvres complètes d ? Alexandre Dumas parue à Paris en au Bureau des publications littéraires du Siècle treizième série ISBN - - - - Éditions Le Joyeux Roger Montréal lejoyeuxroger gmail com CIntroduction L ? histoire de France gr? ce à MM Mézeray Velly et Anqutil a acquis une telle réputation d ? ennui qu ? elle en peut disputer le prix avec avantage à toutes les histoires du monde connu aussi le roman historique fut-il chose complètement étrangère à notre littérature jusqu ? au moment o? nous arrivèrent les chefs-d ? ?uvre de Walter Scott Je dis étrangère car je ne présume pas que l ? on prenne sérieusement pour romans historiques le Siège de La Rochelle de madame de Genlis et Mathilde ou les Croisades de madame Cottin Jusqu ? à cette époque nous ne connaissions donc réellement que le roman pastoral le roman de m ?urs le roman d ? alcôve le roman de chevalerie le roman de passion et le roman sentimental L ? Astrée Gil Blas le Sofa le petit Jehan de Saintré Manon Lescaut et Amélie Mans ?eld furent les chefsd ? ?uvre de chacun de ces genres Il en advint que notre étonnement fut grand en France lorsque après avoir lu Ivanhoé le Ch? teau de Kenilworth Richard en Palestine nous fûmes forcés de reconna? tre la supériorité de ces romans sur les nôtres C ? est que Walter Scott aux qualités instinctives de ses prédécesseurs joignait les connaissances acquises à l ? étude du c ?ur des hommes la science de l ? histoire des peuples c ? est que doué d ? une curiosité archéologique d ? un coup d ? ?il exact d ? une puissance vivi ?ante son génie résurrectionnel évoque toute une époque avec ses m ?urs ses intérêts ses passions depuis Gurth le gardien de pourceaux jusqu ? à Richard le chevalier noir depuis Micha? l Lambourn le spadassin jusqu ? à Élisabeth la reine régicide depuis le chevalier du Léopard jusqu ? à Salah-Eddin le royal médecin c ? est que sous sa plume en ?n hommes et choses reprennent vie et place à la date o? ils ont existé que le lecteur se trouve insensiblement transporté au milieu d ? un monde complet dans toutes les harmonies C LA COMTESSE DE SALISBURY de son échelle sociale et qu ? il se demande s ? il n ? est pas descendu par quelque escalier magique dans un de ces univers souterrains comme on en