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Premiere technologique 2003

Premières technologiques Sujet Destinataire et registre A qui le poète s'adresse-t-il dans ces textes Quel lien instaure-t-il avec ce destinataire La réponse à cette question doit être rédigée mais brève de l'ordre d'une demi- page une page maximum Quel est le registre dominant de ce corpus Justi ?ez votre réponse La réponse à cette question doit être rédigée mais brève de l'ordre d'une demi-page une page maximum Texte A Notre vie Notre vie tu l'as faite elle est ensevelie Aurore d'une ville un beau matin de mai Sur laquelle la terre a refermé son poing Aurore en moi dix-sept années toujours plus claires Et la mort entre en moi comme dans un moulin Notre vie disais-tu si contente de vivre Et de donner la vie à ceux que nous aimions Mais la mort a rompu l'équilibre du temps La mort qui vient la mort qui va la mort vécue La mort visible boit et mange à mes dépens Morte visible Nush invisible et plus dure Que la soif et la faim à mon corps épuisé Masque de neige sur la terre et sous la terre Sources des larmes dans la nuit masque d'aveugle Mon passé se dissout je fais place au silence Paul Eluard Le Temps déborde Eluard l'épousa en sa mort en le bouleversa Texte B Demain dès l'aube à l'heure o? blanchit la campagne Je partirai Vois-tu je sais que tu m'attends J'irai par la forêt j'irai par la montagne Je ne puis demeurer loin de toi plus longtemps Je marcherai les yeux ?xés sur mes pensées Sans rien voir au dehors sans entendre aucun bruit Seul inconnu le dos courbé les mains croisées Triste et le jour pour moi sera comme la nuit Je ne regarderai ni l'or du soir qui tombe Ni les voiles au loin descendant vers Har eur Et quand j'arriverai je mettrai sur ta tombe Un bouquet de houx vert et de bruyère en eur septembre Victor Hugo Pauca Meae Les Contemplations veille du douloureux anniversaire de la mort de Léopoldine ?lle a? née de Hugo décédée accidentellement le septembre titre latin signi ?ant quelques vers pour ma ?lle donné par Victor Hugo à une partie du recueil Texte C Comme on voit sur la branche au mois de mai la rose En sa belle jeunesse en sa première eur Rendre le ciel jaloux de sa vive couleur Quand l'Aube de ses pleurs au point du jour l'arrose La gr? ce dans sa feuille et l'amour se repose Embaumant les jardins et les arbres d'odeur Mais battue ou de pluie ou d'excessive ardeur Languissante elle meurt feuille à feuille déclose CAinsi en ta première et jeune nouveauté Quand la terre et le ciel honoraient ta beauté La Parque t'a tuée et cendre tu reposes Pour obsèques reçois mes larmes et mes pleurs Ce vase plein de lait ce panier plein de eurs A ?n que vif et mort ton corps ne soit que roses Pierre de Ronsard Sur la mort de Marie sonnet