Rebatet lucien romain les memoires d x27 un fasciste tome ii
Lucien Rebatet LES MÉMOIRES D'UN FASCISTE II - C C CLucien Rebatet LES MÉMOIRES D'UN FASCISTE Avril e édition Édition originelle Éditions Jean-Jacques Pauvert N D'ÉDITEUR N D'IMPRIMEUR DÉPOT LÉGAL e TRIMESTRE ISBN C CComme nous l'avons expliqué dans la présentation des Décombres l' ?uvre proprement autobiographique de Lucien Rebatet se répartit en carnets en cahiers de Journal généralement inédits et en textes de souvenirs personnels et de choses vues inédits ou non qu'il semble avoir eu l'intention de publier en un tout sous le titre général Les mémoires d'un fasciste ? Dans ce tout il comptait vraisemblablement faire entrer les premières pages de l'ancienne édition des Décombres Nous avons repris Les mémoires d'un fasciste comme titre général publié Les Décombres dans le Tome I Les neuf dixièmes de ce Tome II entièrement inédits ont été rédigés par Lucien Rebatet à partir de décembre Ils reprennent à peu près là ou l'auteur s'était arrêté à la ?n du Tome I c'est-à-dire à l'automne et couvrent les années à La mort de Lucien Rebatet survenue brutalement le août l'empêcha de mener plus loin son entreprise Ses Mémoires proprement dites s'arrêtent donc à l'automne Fort justement à notre avis Madame Rebatet y a ajouté trois textes en premier lieu une large part d'un article sur Céline publié dans le numéro de l'Herne dans lequel Lucien Rebatet évoque l'arrivée de Ferdinand ? à Sigmaringen en novembre son séjour et son départ pour le Danemark quatre mois plus tard En second lieu trois pages de notes extraites d'un manuscrit inédit consacré à la genèse des Deux étendards auquel l'auteur fait allusion à la page et se rapportant à la ?n de au début de et au mai de la même année date à laquelle Lucien Rebatet se constitua prisonnier des troupes françaises à Feldkirch En ?n l'article célèbre On ne fusille pas le dimanche publié par Jean Galtier-Boissière en dans le numéro du Crapouillot et dans lequel Lucien Rebatet évoque son procès sa condamnation à mort et les cent quarante et un jours de cha? nes qu'il ?t avant d'être gracié le avril Jean-Jacques PAUVERT C CI À la ?n du mois de juillet aussitôt après avoir signé le service de presse de mon pamphlet Les Décombres je quittais mon appartement de Neuilly pour mon village natal de Moras dans la Drôme emportant avec moi une caisse de traités d'exégèse de théologie de mystique et d'apologétique Je n'avais même pas attendu de voir mon livre dans les vitrines des libraires Dix-neuf mois auparavant en janvier par une nuit glaciale du sinistre hiver - dans une maison moderne o? le chau ?age central était arrêté après un d? ner de rutabagas fatigué de dépêcher des proses alimentaires devant le four à gaz de la cuisine notre seul feu j'avais ouvert une méchante petite cantine de bois noir dénichée dans mon grenier de campagne et qui me suivait partout depuis longtemps J'y tenais les cahiers de mon journal intime commencé en à vingt ans des paquets
Documents similaires










-
29
-
0
-
0
Licence et utilisation
Gratuit pour un usage personnel Attribution requise- Détails
- Publié le Sep 27, 2022
- Catégorie Administration
- Langue French
- Taille du fichier 671.3kB