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Fondane chestov kierkegaard et le serpent pdf

rgeu LA BIBLIOTHÈQUE RUSSE ET ?? ?? LITTÉRATURE RUSSE ? ÉTUDES SLAVE Benjamin Fondane ?? CHESTOV KIERKEGAARD ET LE SERPENT Article paru dans les Cahiers du Sud n CFragment d ? une étude sur S ?ren Kirkegaard qui fait partie d ? un livre sur La Conscience Malheureuse ? chez Bergson Chestov Freud Husserl Heidegger etc Là o? se trouve l ? arbre de la connaissance se trouve aussi le paradis Ainsi parlent les vieux et les plus jeunes serpents ? NIETZSCHE Il est temps qu ? apparaisse l ? opposition supérieure ou plutôt la vraie opposition celle de la Nécessité et de la Liberté qui seule amène notre recherche au c ?ur de la Philosophie ? ?? écrivait Schelling tout au début de son traité portant sur La Liberté Humaine ? Voici un texte qu ? auraient pu mettre en épigraphe tant Léon Chestov que S ?ren Kirkegaard sur la première page de leur oeuvre si si Schelling avait entendu par là une véritable opposition ? entre la nécessité et la liberté je veux dire une lutte acharnée à la vie et à la mort et non une opposition dialectique qui déjà pré ?gure Hegel si Schelling n ? avait pas craint tout comme Hegel une philosophie du déchirement interne et du désespoir de la Raison ? et s ? il n ? avait pas écrit Car c ? est bien l ? ? me qui produit les pensées mais la pensée une fois produite est une puissance autonome continuant à agir pour Cson compte arrivant même dans l ? ? me humaine à une intensité telle qu ? elle opprime sa propre mère et qu ? elle la fait ployer sous sa loi ? Cette pensée ? promue au rang de puissance autonome ? pressée de produire d ? elle- même une image qui épuis? t le réel et amen? t celui-ci en un point du miroir o? une première ressemblance fortuite sera vite déclarée éternelle après avoir été nommée identité ? ?? cette pensée ? dis-je n ? aura de cesse qu ? elle n ? ait résolu l ? antagonisme nécessité-liberté dans une unité supérieure l ? Esprit par exemple ?? on trouve déjà l ? Esprit chez Schelling ?? et n ? ait obtenu que l ? on écrive nécessité et liberté Après cela la nécessité ayant donné naissance tout comme les corps radioactifs à deux nouveaux corps le bien et le mal sans rien perdre de son propre poids et sans projeter une trop vive lumière sur les principes mômes de cette génération Schelling écrira en toute tranquillité Or selon l ? idée réelle et vivante de la Liberté elle est le pouvoir du Bien et du Mal ? Mais le Bien et le Mal étant comme toute l ? éthique un sous-produit de la nécessité la dé ?nition de Schelling se ramène en somme à ceci que l ? idée vivante ? et réelle ? de la Liberté est le pouvoir de la