Heidegger cybernetique Appareil Numéros Revue Appareil - n - Numéros Revue Appareil - n - La destinée cybernétique de l'occident McCulloch Heidegger et la ?n de la philosophie ? Erich H? rl Notre aventure est en e ?et une grande hérésie ? Warren S McCullo
Appareil Numéros Revue Appareil - n - Numéros Revue Appareil - n - La destinée cybernétique de l'occident McCulloch Heidegger et la ?n de la philosophie ? Erich H? rl Notre aventure est en e ?et une grande hérésie ? Warren S McCulloch Mais certains parviennent encore à percevoir que penser ne signi ?e pas calculer ? Martin Heidegger Aux yeux de James Clerk Maxwell le lien entre les opérations mentales et les faits cérébraux ne pouvait être clari ?é qu'au prix d'un certain risque métaphysique En tous les cas le chemin qui menait à la région sombre et reculée o? l'activité de l'esprit attendait de pouvoir être éclairée passait d'abord par la caverne du métaphysicien ? L'espace d'un instant lors d'une conférence prononcée devant des collègues en le mathématicien et physicien britannique sembla rêver d'une physique de la pensée mathématique qui aurait étudié les relations entre les opérations intellectuelles du mathématicien et le mouvement physique des molécules ? Mais la perspective d'avoir à traverser sur son chemin les cavernes des systèmes métaphysiques et d'y croiser les restes des explorateurs passés ? ?t ?nalement reculer Maxwell L'e ?roi de ce dernier n'est pas seulement l'expression de la hantise qu'éprouve le mathématicien et scienti ?que à la vue des longues ombres métaphysiques qui assombrissent la question psycho- physique Ses origines historiques et épistémologiques sont parfaitement identi ?ables à l'époque de la grande transformation épistémique que constitua l'évolution de la pensée intuitive vers la pensée symbolique dont Maxwell le démysti ?cateur des mondes électrophysiques était d'ailleurs le protagoniste prééminent il fallait à tout prix éviter de retomber dans les espaces de projection et les thé? tres d'ombres de la pensée occidentale Or il était alorsimpossible d'appréhender la relation entre les pensées et les faits physiologiques sans recourir à des images en se limitant à une interprétation purement symbolique de cette relation dans le langage d'un calcul ou par le biais d'un système d'équations di ?érentielles partielles Il était donc fortement déconseillé à un homme de science ? d'approfondir ce problème qui visiblement ne pouvait être résolu de manière symbolique Certes George Boole dans son ouvrage fondamental sur les Lois de la pensée avait bien fait un premier pas en direction d'une calculabilitédes opérations mentales amenée à devenir l'élémentcentral d'une nouvelle science de l'esprit ? Mais jusqu'à la ?n des années et au début des années jusqu'à ce que l'émergence de la théorie de l'information physico-mathématique et son étroite alliance avec la neurophysiologie permette d'établir un parallèle exact entre les états d'une machine et les états de l'esprit il était inconcevable que cette machine symbolique appelée esprit ? puisse être en tant que telle incorporée ou incorporable à des cerveaux et à des machines et que des calculs logiques puissent être reproductibles dans des circuits neuronaux ou électroniques La vision fascinante décrite par Maxwell du scienti ?que parvenu à une connaissance de soi au sens le plus strict capable d'identi ?er ses propres états mentaux successifs pendant un calcul ne semblait quant à
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- Publié le Mar 10, 2021
- Catégorie Philosophy / Philo...
- Langue French
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