Lin tsi La véritable histoire du zen racontée à Ga? d Pour se débarrasser de l ? emprise néfaste des livres des concepts et des pensées Lin tsi -- -- Les entretiens de Lin tsi ? ème s forment un recueil d ? anecdotes concernant le grand ma? tre zen du sub

La véritable histoire du zen racontée à Ga? d Pour se débarrasser de l ? emprise néfaste des livres des concepts et des pensées Lin tsi -- -- Les entretiens de Lin tsi ? ème s forment un recueil d ? anecdotes concernant le grand ma? tre zen du subitisme Lin tsi transcrit par son disciple San cheng C ? est à partir de Matsou - que les dires et les comportements des ma? tres zen enseignant le subitisme ont commencé à être relatés et transcrits Ces récits illustrant le Dj? na de Bodhidharma se répandirent comme une tra? née de poudre dans toute la Chine Le nombre des chapitres de ces entretiens est variable Le sinologue Paul Demiéville en a fait une compilation exhaustive qu ? il a traduite en français sous le titre des Entretiens de Lin tsi Ed Fayard dans les années Mais si Demiéville connait bien le chinois il ignore la sémiologie la science des systèmes de communications par des signes linguistiques ? ou non ? Ce qui nous semble pourtant être le principe incontournable pour traduire des textes zen illustrant à la lettre peut-on dire le degré zéro de l ? écriture ? de Roland Barthes lequel sémiologue a magistralement ? ? compris le subitisme du zen dans son essai L ? empire des signes On se doit de comprendre précise-t-il que les signes sont vides ? ce qu ? a ?rment précisément les textes zen Mais Demiéville non seulement ignore la sémiologie mais il a ?rme étourdiment que zen vient du sanscrit Dhy? na méditation Lourde erreur philologique mais ce n ? est pas la seule car le zen ne vient pas du sanscrit Dhy? na mais du p? li Dj? na absorption subite Le p? li était une langue parlée autrefois aux Indes et c ? était justement la langue du Bouddha historique C ? est à la disparition du p? li vers le cinquième siècle de notre ère que le mot pali Dj? na fut traduit erronément par le terme sanscrit Dhy? na méditation Bodhidharma ne se soumit pas à cette tragique modi ?cation linguistique Bodhidharma choisit donc de partir en Chine enseigner le Dj? na subitiste du Bouddha qui est l ? inverse de la méditation par les textes Dhy? na Le mot p? li Dj? na à partir donc de Bodhidharma a donné la prononciation chinoise Tchanna la dentale chinoise T se substituant à la dentale p? li D puis par apocope Tchanna se réduisit à Tchan caractère qui se prononce zen en japonais Demiéville ne peut comprendre le subitisme de Bodhidharma de Houei neng de Matsou puisqu ? il croit que zen signi ?e méditation Il ne connait pas non plus L ? empire des signes de Roland Barthes qui justement distingue très précisément la méditation intellectuelle ? ? Dhy? na du subitisme zen Dj? na Lacan avait Demiéville pour professeur de chinois mais lui dépassant sans conteste son maitre savait pertinemment que le subitisme est l ? inverse

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