Plenitude ontologique du vide

André KOPACZ LA PLENITUDE ONTOLOGIQUE DU VIDE Thèse présentée et soutenue publiquement le avril en vue de l ? obtention du doctorat en Philosophie de l ? Université Paris Ouest-Nanterre-La-Défense sous la direction de M Jean Seidengart Jury Mme N Depraz Professeur de Philosophie à l ? université de Rouen M J Barash Professeur de philosophie à l ? Université d ? Amiens Rapporteur M F-D Sebbah Professeur de philosophie à l ? Université de Paris Ouest-Nanterre M J-J Szczeciniarz Professeur de philosophie à l ? Université Paris - Diderot Rapporteur M J Seidengart Professeur de philosophie à l ? Université de Paris Ouest-Nanterre Directeur CRemerciements Je remercie Monsieur le Professeur Seidengart pour sa disponibilité son écoute et son apport conceptuel en cosmologie qui fut déterminant lors de cette recherche Je tiens également à lui exprimer ma reconnaissance pour la liberté d'invention philosophique qu'il m'a accordée pour un travail ne s'apparentant pas à un commentaire érudit CIntroduction Plénitude du vide que signi ?e ce paradoxe Une ?ction de pensée simple dans son principe permettra d ? éclairer cette apparente contradiction On la doit dans le cadre de la philosophie contemporaine à E Lévinas Dans De l ? existence à l ? existant l'auteur propose d'opérer non pas une variation imaginative phénoménologique mais plus radicalement une annihilation ?ctive de toutes choses Imaginons le retour au néant de tous les étants dit Lévinas ceux-là même qui constituent la réseau de l ? univers du microcosme au macrocosme Que restet-il après cet anéantissement Plus rien ne semble devoir subsister Mais ce rien n'est pas celui d'un pur néant Il n'y a plus ceci ni cela il n'y a pas quelque chose ? Mais cette universelle absence est à son tour une présence une présence absolument inévitable ? Ce qui persiste c ? est un néant qui ne tarde pas à se retourner en une présence pure que l ? on exprimera par cette courte formule il y a Cette consumation ? impersonnelle anonyme mais inextinguible de l ? être celle qui murmure au fond du néant lui-même nous la ?xons par le terme d ? il y a L ? il y a dans son refus de prendre une forme personnelle est l ? être en général ? L'expression il y a ? n'est certes pas un concept mais permet de saisir ce qu'il faut entendre par présence pure Elle est l'équivalent français du es gibt ? heideggérien bien qu'elle ne contienne aucune idée de donation Cette universalité du concept l ? être en général ? indique que son corrélat e ?ectif aurait une certaine amplitude qui dépasserait la ?nitude ontique Lévinas est sur ce point on ne peut plus explicite lorsqu'il commente dans un autre de ses ouvrages ce qu'il entendait déjà par la formule il y a ? Quelque chose qu ? on peut ressentir aussi quand on pense que même s ? il n ? y avait rien le fait qu ? il y a ? n ? est pas

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