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C CTitre Je vais chez les Whites C CTitre Gilbert Rostand Medou Je vais chez les Whites Contes et Nouvelles Éditions Le Manuscrit C ? Éditions Le Manuscrit www manuscrit com ISBN livre imprimé ISBN livre imprimé ISBN livre numérique ISBN livre numérique C C CChapitre Il est important de savoir CHAPITRE IL EST IMPORTANT DE SAVOIR C CJe vais chez les Whites Seulement ce n ? était guère ce souvenir qui faisait de Lucas un être profondément chauvin mais bien d ? autres encore ? L ? ensoleillement de cet après-midi était à ravir Les buildings du centre ville d ? Akwa luisaient de cet éclat luxuriant propre aux cités équatoriales En ce début du troisième millénaire du calendrier chrétien la ville de Sawa avait gardé de sa superbe de toujours malgré les a ?res de la crise économique et les conséquences des agissements des populations durant les villes mortes Oui Sawa avait sou ?ert Le vent de libéralisme politique des années mil neuf cent quatre vingt dix avait agit ici d ? une manière plutôt singulière Cette décennie avait été chaude d ? abord puis p? le pour cette capitale économique d ? un pays en voie de développement Au début les populations avaient usé de feux dans des tonneaux et ce à même les chaussées de la ville Ces feux causèrent la destruction de la plupart des axes urbains Plus tard rien ne fut fait par l ? Etat pour réparer ou aménager et rénover La crise économique le manque de CJe vais chez les Whites volonté politique le manque de moyens favorisèrent une sorte de pérennité de cet état de fait Fort heureusement des e ?orts politiques survinrent et ils commençaient à porter des fruits et progressivement la ville de Sawa regagnait de sa superbe Dans toute la ville des travaux de réaménagement de voirie étaient e ?ectués Et les quartiers Bonanjo et Akwa se taillaient alors la part du lion Comme dans une fable de Jean de la Fontaine Lucas Oyono et quelques uns de ses copains souhaitaient savourer allègrement cet aprèsmidi de beau temps rare pendant la période de grande saison des pluies dans la ville littorale Ensemble et d ? un commun accord ils avaient décidé d ? aller pendre un pot dans un salon de thé et de parler de leur futur unique centre d ? intérêt des jeunes au Khamer Lucas était issu d ? une famille extrêmement riche comme Achille son cousin et vieil ami mais cela n ? était pas toujours le cas pour leurs copains certains étaient même très indigents Pourtant sans complexe ils passaient tous le plus clair de leur temps ensemble Et ce jour là l ? atmosphère était vraiment au plaisir Achille lançait ses exclamations caractéristiques CJe vais chez les Whites ?? Waouh Frangin je vois là une véritable beauté noire disait-il tout joyeux Là tu me ?nis seulement Je savais que les femmes noires pouvaient être très belles même de nos jours et malgré