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une enfance algerienne 01

Lfne errtan ce alg íerrlre Textes recueillis par Leúa Sebbar Gallirnard C? x n-Êrs sLrR IM? GES Jean Darcie CNé le juiliet g O à Blid? en ? lgárie Érudes de letres et de philosophie Il fonde Caliban une revue culturelle en Ii est ródacteur en chef de L'Express jusqu'en En il fonde I-e Nouuel Obseruateur dont il est aujourd'hui óditorialiste et directeur Il a publié plusieurs ouvrages dont les derniers Ia blessure Grasset L'ami anglais Grasset prix ? lbert Camus Voyage au boui de la nation Seuil Dieu est-il fanatíque Essai sur une religieuse incapacité de croire Arléa Auec le temps Carnets - Grasset I J'i découverr la banaiité de 'on en? nce heu- reuse en arrivant à Paris Chacun de rnes arnis ou bien avait honte de ses parents ou bien se révoltait contre erlx ou bien les avait perdus dans la guerre a Résistance l'holocauste Ils les appelaient mes vieux ?- Ils évoquaient les scànes oà I'un de leurs parents leur avait procuré Lrne gêne extrêrne devant leurs arnis Les livres ne racontaient que le malheur d'avoir été jeune et il s'ensuivit une rnode assez intirnid ante pour que je derneure discret sur ma propre jeunesse Jusqu'au jolrr oü je brandis mon bonheur courü e Lrne gr? ce et oü je rne rnis à évoquer les frustes auteurs de mes jours corrurle des Princes Ma rnaison faisanr o ?ice de F-efug et de Source Crc Une e ance algéienne II f a s on agérie française la vie des serrs était méditerranéenne et la vie de l'esprir était pour moi parisienne À vrai dire elle r iefugrair ã sous l'in uence de rna u grande seur ? de irrgt sseeputleanNs-'R o Fn ainée c'esr invité à connaitre ce lraueleScérubraestdieen-GBoidttein qauainms taa privilêg être né à gúda ce sont Les ltJoutitures terestres vrir au-delà des laideurs du qui m ont centre-ville fait d écou er sa place d'Arrnes provinciale et coloniale les charnaes du Jardin des oliviers du Bois sacré er certe allée d'acacias er d'eucalyprus oü habitaient nos profes seurs c'est-à-dire nos dieux l'un de ces derniers invit? r un L'usage élàve en voulàt que privé Mon pêre rn'envia lorsqu'il apprit que c'étaii ülorr tour de visiter ? I'un d'entre eux It avait le culte du savoir le respect de ceux qui savent assez pour dis- poser du seul pouvoir qui lui en irnpoàt celui d'enseigner ce jour-ià il ?r avec rnci la rnoirié du chemin jgc eoirrlr ns rrqnsaeuiisil lseêamnv irer-ine? ntg é dIililsrta'neiats- rittqrdu oaenitrnd ée'adppeapscr eonandcnoraterietrsdec eednuerxs des choses import? iltes ? Cornrne si la science avait pour lui des rnystàres que seuls les professeurs Arêts sur images Ifjmlsep'r'aoeosoeluncliuandlevitnmns'asetdefroeaoes ritnnaproeidnttutu- eadpteecnéatu 'sotcésnéhatqeaimiuuqs ?fe uturcee orIra'e rqhespvfeifvsibrrceajeteryronr éai rn cnre eesieom ràtitàsétIér- aeqdep liusarueJolrsenihroaid nêpvestorias usc iisirtomsoe nunprvq irvo? eutiüs-- e III sipfslecmliiqocmi Ilidmcdomeueuueeàppoeinu'ttstp'esirtséôréicenLItocuium'eLvedtshevvGnrkI n'onee'aiooui dtspepdqnczauirsdsberreinruouditpo-eiezeuetrqcàasr-fsrloJsnlleeriu- i déearbrten sir'eeicgLduv i oIsJeaJveefoaxoeep incuenieIri rr- urrqrus lracneàrder IruqiepsirujrbréséeéuIt i srgeosrerpcrtr aievejaaiorquio'qvdoanésdirlsudivtnuldeaauu'oe pIealeiiaItnrrsaeeappneaànaieosspnscu ltmónsqrc eae apraeteta uoiéri Irerirsciesbl p tors Idrre osa r dam ani lsae rEnesde ead