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Agir pour le plaisir du conjoint

Agir pour le plaisir Préserver sa sexualité lorsqu ? on sou ?re de polyarthrite rhumato? de Cette brochure a été réalisée avec le soutien institutionnel des laboratoires Roche Chugai CNous remercions les experts qui ont contribué à l ? étude Fatigue qualité de vie et sévérité de la maladie chez des patients polyarthritiques en France ? et à la rédaction de cette brochure Pr Bernard Combe CHU de Montpellier Dr Anne-Sophie worono ? vice présidente de l ? association andar Dr sylvain mimoun Paris Pr Aleth Perdriger CHU de Rennes nous remercions pour leur participation à la rédaction de ces brochures Dr sylvain mimoun Paris Pr Aleth Perdriger CHU de Rennes Nous remercions également les Laboratoires Roche Chugai pour leur soutien institutionnel Coordination rédaction EmPatient Paris Biotech Santé rue du Faubourg St-Jacques Paris www empatient fr Conception et réalisation graphique Christian Scheibling Photos ?istockphoto Imprimé avec le soutien des laboratoires Roche et Chugai - mars CUn problème fréquent trop souvent passé sous silence Chez les personnes qui sou ?rent de polyarthrite rhumato? de PR de grands progrès ont été faits dans le traitement de la douleur de l ? in ammation ou du handicap dans les activités de la vie quotidienne Par contre l ? impact de la PR sur la vie sexuelle des patient e s reste un sujet trop peu abordé en consultation ou dans les congrès et conférences Les troubles de la sexualité sont loin d ? être exceptionnels chez les personnes atteintes de PR Quelques études se sont spéci ?quement penchées sur le sujet En l ? ANDAR a mené une enquête Mais les obstacles signalés par les personnes interrogées ne sont pas seulement physiques Entre un quart et un tiers d ? entre elles disent sou ?rir d ? un sentiment de culpabilité ou de frustration qui nuit à leur vie auprès de ses membres à laquelle plus de patients et patientes ont répondu ? ge moyen ans de femmes ancienneté sexuelle De plus pour un quart des patients le manque de compréhension du partenaire est également source de di ?cultés de la maladie ans en moyenne Parmi ces personnes avaient une vie sexuelle Au vu de ces résultats il serait logique de pen- active au cours des douze derniers mois en ser que les troubles de la sexualité sont un particulier les personnes de moins de ans sujet fréquemment abordé lors des consul- pour lesquelles ce pourcentage atteint tations médicales Néanmoins presque trois quarts des personnes ayant ce type de dif- Cette enquête révèle que la PR a un impact ?cultés n ? abordent jamais le sujet avec leur négatif sur la vie sexuelle de de ces per- médecin et deux tiers d ? entre elles ne sou- sonnes et que pour la maladie consti- haitent ni en discuter ni être aidées dans ce tue un obstacle aux relations sexuelles Chez domaine les personnes sexuellement actives la vie sexuelle était moyennement satisfaisante Il convient cependant de relativiser En fait sur une échelle de à