ENSEIGNEMENT SUPERIEURE ET UNIVERSITAIRE UNIVERSITE OFFICIELLE DE RUWENZORI B.
ENSEIGNEMENT SUPERIEURE ET UNIVERSITAIRE UNIVERSITE OFFICIELLE DE RUWENZORI B. P. 560 BUTEMBO E-mail : uorbutembo@yahoo.fr FACULTE DES SCIENCES ECONOMIQUES ET DE GESTION Département : Economie de Développement Par : HODARI MUGHANDA Nono Travail de fin d’étude présenté et défendu en vue de l’obtention du grade de Licenciée en Economie de Développement Directeur : MUYISA BAHEKWA Abel, Docteur Encadreur : MUSONDOLYA MBUSA Meni, Chef des travaux ANNEE ACADEMIQUE : 2020-2021 VERIFICATION EMPIRIQUE DE LA LOI D’OKUN EN RDC i EPIGRAPHE « Sauver notre planète, éloigner les gens de la pauvreté, faire avancé la croissance économique. Ce sont les mêmes combats. » Ban Ki-moon ii DEDICACE A toutes les familles qui nous ont déjà supportés pendant notre parcours ; A tous les amis. iii IN MEMORIUM A notre regretté père MUGHANDA MUTAHINGA Firmin et notre regretté mère KAVUGHO SAPATA Jacqueline étant la base de notre existence, sont dignes en premier lieu car loin d’eux rien ne se serait effectué. iv SIGLES ET ABREVEATIONS BIT : Bureau International du Travail OCDE : Organisation de Coopération et de Développement Economique PIB : Produit Intérieur Brut v REMERCIEMENTS Que la gloire et grâce soient rendues à l’Eternel notre Dieu, qui nous a assuré la protection et nous a donné la sagesse qui d’ailleurs a rendue toutes nos mains fructueuses, source de notre vie. Nous tenons à exprimer nos sincères remerciements aux autorités académiques de l’U.O.R/BUTEMBO. A monsieur le docteur MUYISA BAHEKWA Abel et monsieur le chef de travaux MUSONDOLYA MBUSA Meni, pour avoir accepté de diriger et d’encadrer ce travail malgré leurs multiples occupations. A toutes les familles qui nous ont supportés et tolérés pendant ce parcours, particulièrement à KAMATE PAUL et SPECIOSE, Dr SAMUEL et FAY, Ir LAJOIE et ALINE, Me PALEKY et OLGA, Me SIBI et ZAWADI, Ass. KYAKAKALA et LAETICIA, Dr MUYISA et CHRISTELLE, Dr KALUMBI et GOLO, Dr PASCAL et SIFA, Ir FRANCOIS et FAZILA. A nos frères et sœurs, KASESO MUGHANDA Bénédicte, SAPATA Tatiana, MBONZO Thierry, MUKATA Tarcille, MBONZO Thevy pour vos encouragements A nos amis et connaissance : KAGHESI Tranquille, VIHUKO Clovis, MUVUNGA Dorloter, LWAMBALI Merveille, KAHASA Wassy, KAVATSI John, KASAPU Safi, BASEME Eddy, MARANGO Charmante, pour vos soutiens morals et matériels. A tous ceux qui ne sont pas cités, qu’ils ne se sentent pas oublié mais qu’ils trouvent l’expression de notre gratitude. HODARI MUGHANDA Nono vi SIGLES ET ABREVIATIONS BIT : Bureau Internationale du Travail OCDE : Organisation de Coopération et de Développement Economique PIB : Produit Intérieur Brut vii 1 2 INTRODUCTION GENERALE 1. ETAT DE LA QUESTION Avant de développer l’hypothèse de cette recherche, il faut faire l’état des lieux, ou plus exactement l’état de la question. L’état de la question s’engage dans une démarche à deux dimensions consistant d’une part, à prendre connaissance des travaux qui ont été réalisés sur le thème spécifique qui fait l’objet de sa recherche et d’autre part, à se forcer de mettre la main sur des ouvrages de synthèse qui font le point sur les grandes questions qui encadrent l’état de la question retenu1. Aujourd’hui, les articles, les mémoires de recherche à son propos se multiplient d’année en année. Dans cette partie, il sera question de mettre en évidence les textes qui semblent être les plus fondamentaux pour cette étude, et également les plus représentatifs de ce qui a été publié jusque là en rapport avec ce sujet. C'est dans cette optique que cette étude, dans le cadre de son élaboration, a fait référence aux travaux suivants : Villaverde J. et Maza A.2 ont analysé la relation croissance-chômage pour les régions espagnoles sur la période 1980 – 2004. Ils ont conclu que la relation inverse entre le chômage et la croissance est valable pour la majorité de ces régions. Erber G.3 a trouvé, à partir d’une étude sur un certain nombre de pays de l’OCDE qu’il existe une corrélation significative et négative entre la croissance et le taux de chômage. Yves Henin et Jobert Th.4 ont trouvé une corrélation négative entre le chômage et l’activité économique en France, en Grande Bretagne en Allemagne Fédérale, aux Etats-Unis et au Canada sur la période de 1961 – 1989. Irfan L. et al5., estiment une relation d’OKUN pour cinq pays de l’Asie : le Pakistan, le Bangladesh, l’Inde, Srilanka et la Chine. Ils trouvent que la relation d’OKUN est vérifiée aussi bien dans le long que le court terme. Soungweme T.et al6 trouvent aussi que la relation négative entre le taux de chômage et la PIB est confirmée pour le Zimbabwe sur la période 1985 – 2013. 1 J.P. FRAGIER, Comment réussir un mémoire, Dunod, Paris, 1986, p.17. 2 Villaverde et Maza (2009), « the robustness of okun’s law in spain », 1980 – 2004, Régional évidence, Journal of Policy Modeling, 31, 289 – 1787. 3 Erben, G. (1994), « Verdoon’s on okun’s Law » ? German Insitute for economic research discussion, Paper n°98, Berlin. 4 Henin Pierre-Yvers et Jobert Thomas (1991) « An okun’s low approach to unemployment pensistence », CEPREMAP Working, Papers 9108. 5 Irfan L. et al. (2010) ; « Test of okun’s law in some asian countries », European Journal of scientific Research, 40(1) : 73 – 80. 6 Soungwene T. et ali (2013) : ‘‘ Econometrice analysis of unemployment, out put and Growth of the informal sector in Zimbabwe” (1985 – 2013); Int.J. Eco.Res., 5(2): 1-9. 3 André Makutubu Balibwanabo7 a voulu connaître la validité de la loi d’OKUN en R.D.C entre 1960 et 2000. A la fin de sa recherche il a trouvé que ses résultats sont en conformité avec la loi d’OKUN. D’après ses analyses, cette loi se vérifie et se confirme. De tous les travaux précédents, le mérite des prédécesseurs du présent travail réside dans l’effort fournis comme piste de recherche ; quant à cette investigation, elle tente de faire une vérification empirique de la loi d’OKUN en R.D.C pour une période allant de 2002 à 2019, ce qui fait l’objet de sa spécificité. 2. PROBLEMATIQUE Chaque jour, dans les sociétés, les journaux et médias font état de l’évolution de certaines grandeurs ou de certains phénomènes économiques, notamment le taux d’inflation, le taux de chômage, le taux de croissance économique,…ainsi que des mesures économiques prises par les décideurs politiques8. En effet, depuis Solow et sa théorie néoclassique (1956), la croissance économique constitue la principale référence pour la gestion à court terme et à long terme de l’économie ; elle constitue le principal objectif des politiques économiques entre autres l’accroissement des revenus et du bien être collectif ; l’accroissement de la capacité de créer des emplois et l’affirmation de la puissance économique des pays vis-à-vis de l’étranger9. De plus, la croissance économique est l’un des phénomènes les plus passionnants de la science économique, dans le sens où elle permet d’expliquer non seulement le processus d’enrichissement des nations mais aussi d’expliquer le creusement des disparités de niveau de vie entre pays( pays du sud et pays de nord ; pays pauvres et pays riches …)10. Etant donné que tous les hommes aspirent au mieux être et que les performances économiques débouchent sur des revenus accrus et des plus grandes possibilités de consommation, la croissance économique constitue un objectif majeur de la politique économique et des politiques de développement des pays11 . Ainsi, la croissance économique est donc une préoccupation majeure des pays en voie de développement en générale et celle de la RDC en particulier (Banque Centrale du Congo). 7 André Makutubu, « Vérification empirique de la loi d’OKUN en R.D.C », mémoire inédit, UEA Bukavu, 2006. 8 Prof Seblon MPEREBOYE, cours de macroéconomie, Université Prostetante du Congo, 2007-2008, page 8 9 Romer D. , Macroéconomie Approfondi,éd. Ediscience International, Paris, 1997 10Allexandre NSHUE Mbo Mokimo, théorie de la croissance économique et fluctutions économiques, Université Protestante au Cogo,Kinshasa, juillet, 2011-2012 11Allexandre NSHUE Mbo Mokimo, Opsit 4 Au court de la période de 2002 à 2019, la situation économique de la RDC s’est caractérisée par l’orthodoxie de la politique économique et des performances imputables aux effets des reformes engagées qui ont permis d’important investissements dans les secteurs miniers et autres qui portent la croissance ; cette période constitue donc un tournant décisif pour l’économie congolaise, avec l’amélioration du taux de croissance économique atteignant un pic de 9.5% à 201412 . Mais cette croissance a-t-elle générée des emplois et lutter contre le chômage dans le dit pays ? Pour étudier la relation liant, d’une part, l’évolution de la croissance économique et d’autre part, celle du chômage, les économistes ont pour habitude de se référer à la loi «d’OKUN ». En effet, en 1962, Arthur M. OKUN, économiste américain, fut le premier à mettre en évidence une relation empirique négative entre les deux variables à partir des données américains portant sur la période 1947 – 196013. Cette relation a été vérifiée et validée par plusieurs travaux empiriques sur les pays développés (Adashi, 2007 ; Prachwny, 1993 ; Lee, 2000 ; Blanchard et Cohen, 2006). Mais les études qui ont voulu vérifier la loi d’OKUN pour les pays en voie de développement uploads/s1/ hodari-memoire-finale-ok-ok.pdf
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- Publié le Sep 09, 2022
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