HIV. 01 TOME I. — l^tH. ISIS REVUE CONSACKEE A L'HISTOIRE El A L'ORGANISATION D
HIV. 01 TOME I. — l^tH. ISIS REVUE CONSACKEE A L'HISTOIRE El A L'ORGANISATION DE LA SCIENCE, PUBLIEE PAR GEORGE SARTON rOMlTK DE PATK0XA(;K : Svante Arrhenius, direcleui- de I'ln.slilul scientitique Nobel, Stocklioliii; HCRri Berr, diiecteur de la Revue de xynOicse historique, Paris ; Moritz Cantor, jtiolesseur emerile a I'Universitc d'Heidelberg ; Franz Cumont, conservateur aux Musw.-r. royaux, Bruxellcs; E. Durkheim, proiesseur a la Sorboiine, Paris ; Jorge Enger- rand, directour de I'l'^cole intcruationale d'arclieologie el d'cthuographif ameiiaiines. Mexico; Ant. Favaro, professeur a i'Universite de Padoue; Franz-M. Feidhaus directc'ur d<;s QuellenforschniKj) n zn.r Grschichte da- Technik und der Nalur- wissrnscliaf'ten, Berlin; John Ferguson, professeur a I'Universite de Glasgow; Arnold van Gennep, professeur a 1 Universite de Neuchalel ; E. Goblot, [>rofL'sseur d rUiii\frsil<' ilr l.yon ; Ic. Guareschl, professeur a rUuiversiti' (Ic Turin; Siegmund GUnther, profebseur a lEcole teclmique supcrieurede Munich; Sir Thomas-L. Heath, K.C.FJ., F.R.S., Londres; J.-L. Heiberg, professeur a rUniversiti- de Coponhague ; Fr6d6ric Houssay, professeur a la S<irl»onne, Paris; Karl Lamprecht, professeur a I'l'nivr.-itt- de I,eip/.i;: ; Jacques Locb, nieniber of the Kockefellcr Institute for in<;diral rescanli, New-York ; Gino Loria, professeur ,i lUnivi isite de Genes; Jean Mascart, ilneclcur de rObservaloiic de Lyon; Walther May, professeur a I'Lifilt; t<jcbiiP|u«- su|i<;rieuic de Karlsrulw; 6. Hilhaud, professeur a la .Sorboniip, Paris; Max Neuburger, professeur a ri,'nivei-sil<'- du Vienne ; Wilhelm Ostwald, professeur emerile a I'Lniversil*^ de I.tip/JL;; Henri Polncar6 y ; Em. RadI, (irt-- fesscur k I'licolc reale, Prague; Sir William Ramsay, KC.I!., I'.Fl.S., I,undrts ; Praphulla Chandra Ray, professeur a I'r.sid.ni y CoIIcl.', Qdculta; Abel Rey, professeur .1 lUniversile de JJijon; David Eugene Smith, professeur a Columbia University, Nrw-York; Ludwig Stein, professeur a lUuiversilo de Berlin ; Karl SudholT, Iiireklor des Inslilutrs fin (i.scbiclitc der Meili/in, Leip/i-; E. Waxwoiler, «lirecteur de rinslitut de sociologie Sdlvay, Bruxelle.s ; H.-G. Zeuthen, piofessen: j I'I'niversite de Copenliague. Administration ct Kodaf-tion d'lSlS Won(lelgem-lez-(^an(l (Helgique). Akadcuiisciic Hu<liliandluiip TOD Max DuKCiJ.sKi.. lOrlnr-hstras.sc, 23, Iicru .Srliwciz). r ^ » r Q ri v,l ISIS REVUE CONSACREE A L'lIISTOIRE DE LA SCIENCE, PUBLIEE PxVR GEORGE SARTON, D. SC. TOME I SOMMAIRE DU X« 1 (Tome 1,1] I. — Articles de fond. Papes. George Sartox. — L'Histoire de la science . . . 3-46 Ic. GuARESCHi (Torino). — Nota sulla storia del movi- mento browniano 47-o2 G. MiLHAUD [Parish. — Note sur les origines de la science 53-61 Em. Radl iPrag). — Paracelsus. Eine Skizze seines Lebens 62 94 II. — Chroniqiie el correspondance . y^crologie : Henri Poi.ncar6 (p. 95). Anniversaire -. Le centenaire de la naissance de Livingstone (p. 97 . Publications et travaux prqjeUs : Monographies, recherches bibliographiques (p. 98). — Histoire de la pens6e scientifique (p. 98). — Reeditions de testes scientifiques anciens (p. 99). — Histoire de la locomotive (p. 100). — Dictionnaire biographique de Poggkndorff (p. 101). — CEuvTes com- pletes de SoPHLS Lie (p. 101). Histoire de la science : Les origines de la science (p. 102). Histoire genirale : EncyclopMie de I'lslam (p. 103). Philotophie : L'accord entre les pbilosophes (p, 104). Ethnologic : Le rule de la fusion des races dans I'origine du christianisme (p. 104). — Croisements ethniques (p. 106). Societis et institutions diterses : Une nouvelle societc positiviste internationale (p. 107). Congris d'histoire des sciences : Congrte allemand de 1912 (p. 110), — Congr6s italiende 1912 fp. 110). Conyris huerncUionaua : X* Congr^s de g^ographie (p. 111). — Congress of historical studies (p. 112). — XVII« Congrds de m6dccine (p. 112). — II' Congrds de I'Association Internationale des soci^t^s de cbimie (p. 113). I SOMAIAIRE. III. — Analyses. Pages. Paul Tannery. — Memoires scientifiques 114 Carlo Formichi. — AgccLghosa, poeta del Buddhismo (P. Masson- Oursel). 115 Richard Wilhelm.— Die Religion und Philosophie Chinas (P. Masson- Oursel) 117 Antonio F.vvARo. — Vincensio Viviani 120 IciLio GuARESCHi. — La chimica in Italia dal 1750 al 1800 .... 122 Ic[Lio GuARESCHi. — Francesco Sehni e la sua opera scientifica . . 123 Wilhelm Ostwald. — Grosse Manner 124 Wetham. — Science and the human mind 125 Alph. de Caiojolle. — Zur Geschichte der Wissenschaften und der Gelehrten , 132 S. R. Steinmetz. — Essai d'une bibliographie syst^matique de I'ethno- logie 133 IV. — Bibliographie analytique des publications relatives d Vhistoire de la science. Introdaction 136 Table de matieres type 142 Premise ^ar«i« : Classement fondamental (chronologique) .... 143 Deuxi^me partie : Classement ideologique des notices qui n'ont pu etre classees chronologiquement 173 TroisUme partie : Disciplines aujuliaires 183 Catalogues d'ouvrages d'occasion sur I'histoire de la science.... 189 L'Histoire de la Science. La revue hU a rambition de reunir et de soumettre a la critique les etudes relatives a Vhistoire de U science. Pour exposer son but et son programme, il sera done necessaire et il sufira d'exposer le but et les metbodes de cette discipline nouvelle, doat eile est destinee a devenir I'organe. Bien entendu, pour ne pas allonger outre mesure cette introduction, je derrai souvent enoncer des propositions sans pouvoir, ni les demontrer. ni les critiquer, mais ce sera precisement une des fonctions de la revue nouvelle, de reprendre une a une, pour les examiner d'une maniere approfondie, toutes les questions que j'aurai dii me borner a esquisser ici. Pour les trailer avec toute Tam- pleur indispensable, et notamment en les illustraat d'exemples con- crcts et nombreux. il ne suiBrait pas d'un article, il faudrait ecrire un volame. Je dois encore faire observer, pour prevenir des critiques '- ? hdtives, que le programme que j'expose ici est un programme . que la re\"ue la mieux equipee ne pourrait pretendre realiser du pre- mier coup : je ne promets done pas que n ..e sera rt..'.:- d^ les premiers numeros, mais tous mes c; . . ::: i ce qu .. soil le plus rapidement et le plus completement possible. I. — SaENCE ET PHILOSOPHIE. Mais avanL do dofir.'- '' ' ' '. -lo aos recherchf?, u esi utile de t : > sentir les besoins in . s auxquels elles doivent douner < - factioQ. A mesure que la s^'ionce y el que son indefinimeut en etendue et en , . .. :eur, les cv>ni ..-~~ fiques deviennent aussi plus nombreuses et plus complexes. Depuis le si^'le passe, cette complexile est devenue telle, que U specialisa- 4 GEORGE SARTON. tion des savants dans line aire de plus en plus restreinte, est apparue comme la condition premiere d'un travail vraiment fructueux et d'une decouverte originale. La necessite memc de separer les difficultes, pour mieux les resoudre, a ete la cause ininterrompue d'une division du travail scientifique, qui semble etre arrivee a ses derni^res limites. Que cette tendance, que Ton pent appeler la tendance analytique, a ete extremement utile, toute la science moderne est la pour en temoi- gner; toutefois, sa domination exclusive presente aussi de grands inconvenients, dont on n'a pu s'apercevoir au debut, mais qu'une accumulation prolongee a rendus tres sensibles. C'est qu'en etfet la science n'a pas pour but la decouverte de faits isoles, mais la coordi- nation de ces faits et leur explication reciproque. A force de disse- miner ses efforts, la science risquerait de perdre de vue son objet propre; les connaissances scientifiques auraient beau se multiplier, I'esprit scientifique s'appauvrirait. Mais a cote de ce danger d'ordre scientifique ou philosophique, des tendances analytiques trop exclusives, privees de tout contrepoids, presenteraient un danger encore plus grave : ce n'est pas seulement la science qui menacerait d'etre desagregee, mais la vie sociale elle- meme. Loin de pouvoir songer k unir les hommes par des points de vue communs, les savants finiraient par ne plus se comprendre eux- memes. Ce rythme essentiel de notre pensee, qui nous fait ressentir plus fortement, tour k tour, le besoin d'analyse ou le besoin de synthese, se retrouve dans la conception changeante que les hommes se font des rapports entre la philosophic et la science : il y correspond' un r^lhme synchronique qui, tour a tour, ecarte ou rapproche les uns des autres, les savants et les philosophes, C'est, en effet, ce qu'une etude comparative de I'histoire de la science et de I'histoire de la philoso- phic permet assez facilement de verifier. Les savants de genie — j'appelle ainsi ceux qui bouleversent les idees recues et instituent des recherches d'ordre radicalement nou- veau — ont toujours exerce une action considerable sur les progres de la philosophic. Eux-memes, d'ailleurs, devaient etre des esprits tres synthetiques, et avaient du faire des emprunts plus ou moins conscients k cette reserve d'idees generales quest la philosophic, pour formuler leurs theories revolutionnaires. Songez a Galilee, a Kepler, a Newton, a Darwin... Leur oeuvre et leur influence ne sont comprehensibles que si Ton admet des echanges d'idees continuels entre la philosophic et la science : ils ont puise dans la philosophic L HISTOIRE DE LA SCIENCE. 5 de leur temps le desir de creer une synthese nouvelle, el, d'autre part, c'esi en modifiant profondement la pensee philosophique par leurs decouvertes que leur action s'est etendue bien au dela du domaine scientifique auquel ils I'avaient appliquee. De meme, uploads/s1/ isisacad01acaduoft-pdf.pdf
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- Publié le Jui 20, 2021
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