Edition du Centre - ISSN IIII - 0074 MARDI 25 SEPTEMBRE 2018 - 15 MOUHARAM 1440
Edition du Centre - ISSN IIII - 0074 MARDI 25 SEPTEMBRE 2018 - 15 MOUHARAM 1440 - N° 8519 - PRIX 20 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58 l APRÈS LA DÉCLARATION DE BERNARD BAJOLET L’embarras de Paris l Les dernières déclarations de Bernard Bajolet semblent avoir mis les autorités françaises dans un certain embarras. C’est ce que laissent, en partie, transparaître les propos tenus hier par l’ambassadeur de France en Algérie. PAGE 3 l ÉTUDE 55 ans de rapports entre l’Algérie et la France l RÉPONSE À M. BACHIR DERRAIS Ne tirez plus sur nos héros Contribution Par Ali Cherif Deroua (P . 10) Par Hassane Zerrouky (P . 8 et 9) l INDICE MONDIAL 2018 DES RETRAITES Difficulté croissante pour pérenniser le financement L’Intérieur accuse les services météo l Le délégué national aux risques majeurs du ministère de l’Intérieur accuse les services météo de ne pas émettre des bulletins météorologiques spéciaux pour alerter sur des intempéries à venir. C’est le cas, récemment, pour les inondations dans la ville de Constantine, dit-il, où aucun BMS n’a été émis. PAGE 3 l ANTICIPATION DES INONDATIONS ET INTEMPÉRIES Photo : NewPress PAGE 14 Soir Retraite P P c59, Oui : 2,46% Non : 94,47% Sans opinion : 3,07% NON Sans opinion OUI Un jour, un sondage Résultat sondage Pensez-vous que le ministère du Commerce lutte efficacement contre la contrefaçon ? Pensez-vous que l’Algérie a réussi la rencontre des pays de l’Opep et non Opep ? Alors que la ministre de l’Education a mis fin au Alors que la ministre de l’Education a mis fin au problème du «seuil des programmes» lors de l’examen problème du «seuil des programmes» lors de l’examen du bac, certains inspecteurs dictent aux du bac, certains inspecteurs dictent aux enseignants la nécessité d’informer les élèves enseignants la nécessité d’informer les élèves sur les leçons à ne pas réviser pour le bac. sur les leçons à ne pas réviser pour le bac. ERISCOOP ERISCOOP Mardi 25 septembre 2018 - Page 2 Soirperiscoop@yahoo.fr Et l’instruction de la ministre ? La main tendue de Boudiaf à Tliba Au moment où la direction du FLN le décrète comme Au moment où la direction du FLN le décrète comme «persona non grata», Baha-Eddine Tliba semble trouver «persona non grata», Baha-Eddine Tliba semble trouver en la personne de l’ex-ministre de la Santé Abdelmalek en la personne de l’ex-ministre de la Santé Abdelmalek Boudiaf, un appui sans réserve. En effet, l’ex- Boudiaf, un appui sans réserve. En effet, l’ex- ministre de la Santé n’hésite pas à associer ministre de la Santé n’hésite pas à associer Tliba à toutes les réunions liées à la situation Tliba à toutes les réunions liées à la situation du FLN dans la wilaya de Annaba. du FLN dans la wilaya de Annaba. Le dessin de Karim Et les biosimilaires ? L’Algérie veut à tout L’Algérie veut à tout prix réduire la facture prix réduire la facture d’importation des d’importation des médicaments. médicaments. Pourtant la Pourtant la réglementation sur les réglementation sur les produits biosimilaires produits biosimilaires qui peuvent réduire la qui peuvent réduire la facture d’importation facture d’importation de 30% n’arrive pas de 30% n’arrive pas encore à voir le jour en encore à voir le jour en raison de son blocage raison de son blocage par des lobbies. Le par des lobbies. Le ministère de la Santé a ministère de la Santé a pourtant annoncé son pourtant annoncé son entrée en vigueur pour entrée en vigueur pour novembre 2017. novembre 2017. S O I T D I T E N PA S S A N T S O I T D I T E N PA S S A N T Le Made in Bladi ou l’autre ? (1) U ne industrie du textile moribonde et une autre du plastique floris- sante. Nous ne parlerons que de ces moments où lorsque les autres abandonnent, nous nous emparons de ce qu’ils ont laissé tomber pour une meilleure préservation de la planète. Ce à quoi nous nous attelons, pour notre part, de façon très, très timide. Et pour cause ! Nous tenons tellement à ces bancs du fond de la classe et à y aller à la traî- ne et de façon incertaine, y compris dans les domaines à notre portée ! Je dis timidement parce que pour justifier le fait que nous cultivions négligence et paresse à foison, nous estimons, toute honte bue, avoir le temps de nous y mettre. Et s’il fallait laisser le poids de cette lourde tâche aux générations futures, pourquoi pas ? Pourquoi s’em- bêter à s’organiser un avenir dont nous ne maîtrisons rien alors que nous pou- vons jouir passablement du présent ? On pourra toujours parler de carence en matière d’ambition et de tendance à voir petit, cette forme de gestion reste relati- ve. Elle ne regarde que nous dès lors qu’elle permet à notre système astu- cieux de contrôler les rêves et les aspi- rations en les réduisant à leur plus simple expression. Lorsque j’entends l’UGTA prêcher en faveur du Made in Bladi, chanter les ver- tus de la production nationale, soutenir et encourager la consommation locale, défilent, à indécente allure, devant mes yeux, les images surprenantes de ces rares boutiques au teint sombre où s’écoulent péniblement sachets poubel- le, bassines en nylon, torchons en matière synthétique, boîtes et pelles en plastique et manches à balai. Les maga- sins appartiendraient à Sonatrach. Les vendeurs croisés sur les lieux vous le confient d’un ton résigné. Ce qu’ils ne vous expliquent pas, par contre, c’est pourquoi ils ouvrent un jour et baissent rideau trois semaines. On imagine que de cela ils ne s’inquiètent pas puisque le syndicat, qui gère l’affaire, est là qui veille au grain. Il y a aussi ces boutiques où j’aime bien aller jeter un coup d’œil et où l’on vous propose des modèles de tissu d’un autre âge et que les syndicats d’entreprise tentent d’écouler sans aucune concession sur les prix. M. B. Par Malika Boussouf malikaboussouf@yahoo.fr Le Soir d’Algérie Mardi 25 septembre 2018 - PAgE 3 Actualité La onzième édition du Festival interna- tional de la bande dessinée d’Alger se tiendra du 2 au 6 octobre prochain. En conférence de pres- se, les organisateurs étaient cer- tainement convaincus de tenir leur «innovation» et de la livrer ainsi à la presse qui ne manque- ra évidemment pas d’en assurer le relai : pour le rendez-vous de cette année, il est prévu deux files pour les visiteurs. L’une, pour les hommes et l’autre pour les femmes et… les enfants. On n’arrête décidemment pas le pro- grès. Dans l’initiative «innovan- te», les passionnés de la bande dessinée, les néophytes en quête de découverte et les curieux de passage sont censés apprécier l’effort consenti pour leur confort et la commodité de leur passage. Pas seulement, parce que l’es- sentiel du message est ailleurs : si vous allez au «Fibda», que ce soit à l’esplanade de Riadh El Feth ou au Palais Moufdi-Zakaria qui, soit dit en passant, abrite également le ministère de la Culture, vous pouvez être tran- quilles. Les organisateurs veillent : le festival de la bande dessinée est un espace soft où il n’y a pas de place pour les «mélanges de genre». Plus que «soft», veillera au respect scrupuleux de vos «valeurs». Et s’il ne peut pas être le réceptacle de tous les archaïsmes de la société en rai- son du manque de temps et d’es- pace, il en reproduira les plus emblématiques, pour votre plus grand bonheur. Il veillera ainsi à la stricte séparation des sexes. Il va même plus loin : le code de la famille a consacré le statut de mineure à vie pour la femme ? Au festival de la bande dessinée, elle fera la queue avec les mineurs, les enfants. A distance respectable de l’homme, quand bien même il serait son compa- gnon dans la vie. En l’occurren- ce, il n’y a pas que les femmes et les hommes qu’il faut tenir à l’écart l’un de l’autre. Parce que derrière tout ça et l’un étant consubstantiel à l’autre, il y a aussi un signal qui ne peut échapper qu’à ceux qui veulent fermer les yeux et se boucher les oreilles : la bande dessinée doit rester dans la vision primaire et folklorique des «mikiate», détroussée de ses projections sociétales de ses irrévérences convenues, de sa liberté de ton et de sa liber- té tout court. On ne peut pas cen- surer le contenu des créations parce que ça serait trop flagrant et trop coûteux pour l’image ? On va en réduire ce qu’elles peu- vent générer comme impact en termes de rencontres et d’invita- tion à la vie. Un peu, à moins que ce ne soit beaucoup, comme le ministre de la Culture nous expli- quait récemment que le film de Bachir Derraïs consacré à Larbi Ben M’hidi n’était pas censuré, puisqu’il uploads/s1/journal-le-soir-dalgerie-du-19-09-2018.pdf
Documents similaires










-
40
-
0
-
0
Licence et utilisation
Gratuit pour un usage personnel Attribution requise- Détails
- Publié le Oct 08, 2022
- Catégorie Administration
- Langue French
- Taille du fichier 1.3625MB