Glossaire danse Glossaire danse Agilité : La qualité ou l'état d'être souple et

Glossaire danse Glossaire danse Agilité : La qualité ou l'état d'être souple et rapide. Artiste en résidence : Un artiste respecté engagé pour créer des œuvres pour une compagnie de danse, un théâtre ou une institution. Arts de la scène : Les arts présentés sur une scène dont la danse, le théâtre, la musique et l'opéra. Ballet : « Spectacle chorégraphique intégrant, selon les époques, les pays, les courants, musique, chant, texte, décors et machinerie. Le mot est aussi utilisé pour désigner l’ensemble des danseurs d’une compagnie. Issu du Balleto élaboré dans les cours italiennes du quattrocento, le ballet acquiert en France, au XVI°s, une forme qui, par la fusion de la danse, de la musique, de la poésie et de la peinture, devient la réalisation du rêve de l’Académie de musique et de poésie d’Antoine de Baïf et du projet de synthèse artistique envisagé par la Pléiade. Ne cessant d’évoluer, il revêt en cours au cours des quatre siècles qui suivent les formes les pus diverses. […] Conjugué avec d’autres formes théâtrales, il devient comédie-ballet, tragédie-ballet, opéra-ballet. En fonction des époques, des circonstances et des créateurs, il peut être narratif ou non. » Le Moal Philippe, Dictionnaire de la danse, Larousse, Paris, 2008 Canon : Le même mouvement ou un mouvement semblable exécuté par des interprètes un après l'autre. Capoeira : « Danse pugilistique née dans l’Etat de bahia (Brésil) vers le début du XVIIe siècle. Entraînement à la lutte pratiqué sous couvert de divertissement pour contourner l’interdiction des combats entre Noirs imposés par les Blancs, elle est déclarée illégale par les Portugais au XIXe siècle.[…] La capoeira comporte différents mouvements acrobatiques, les gingas (pirouettes, feints, ciseaux, crocs-en-jambes, bonds, soleils). Chausson de pointe : En ballet, un chausson spécial renforcé aux orteils qui permet à l'interprète de danser sur la pointe des pieds. Chorégraphie :Le mouvement et la forme du corps dans l'espace tels que conçus par le chorégraphe. Chorégraphie – chorégraphe : La chorégraphie est l'art de composer des danses et des ballets, principalement pour la scène, au moyen de pas et de figures. Le premier à avoir utilisé le terme chorégraphie est le maître à danser Raoul-Auger Feuillet dans son traité paru en 1700 : Chorégraphie, ou l'art de décrire la danse par caractères, figures et signes démonstratifs. Le terme désignait alors le système de notation de la danse qu'il avait mis au point. Jusqu'aux Encyclopédistes et au Dictionnaire de la danse de Charles Compan (1787), la chorégraphie signifie l'art d'écrire la danse. En 1810, Noverre en parle encore comme d'une discipline qui « amortit le génie » du compositeur de ballet. Ce n'est qu'au début du XIXe siècle que le terme commence à s'appliquer au créateur de ballet, à celui qui « invente » des figures et des pas de danse. C'est Carlo Blasis qui en fait le premier l'usage, en 1820, mais sans grand succès. On parle plus volontiers de « maître de ballet » ou de « compositeur », les danseurs solistes ayant l'habitude de régler eux- mêmes leurs variations. En 1935, Serge Lifar publie son Manifeste du chorégraphe, dans lequel il lui revendique une place de concepteur, tout comme le metteur en scène de théâtre. Quelques années plus tard, il préconise d'appeler l'auteur de ballet un choréauteur, afin de sortir les termes chorégraphie et chorégraphe de leur ambiguïté. À cette époque, George Balanchine introduit le mot choreographer dans le milieu de la comédie musicale et du cinéma américain, en lieu et place du dance director. Aujourd'hui, la danse contemporaine repose la question de l'auteur face aux créations collectives, et on considère de plus en plus les métiers de chorégraphe et d'interprète comme différents et complémentaires, l'un pouvant aller sans l'autre. Collectif : Un groupe d'artistes qui partagent des objectifs artistiques et qui choisissent de travailler ensemble. Compagnie : Un groupe d'artistes qui, avec l'appui d'une équipe technique, d'une équipe administrative et d'un budget de fonctionnement, créent ou présentent des œuvres sur une base saisonnière. Côté cour, côté jardin : Afin d’éviter la confusion entre droite et gauche de la scène, de même que, sur un bateau, on a « babord » et « tribord », les mots « cour » et « jardin » sont venus remplacer « côté du roi » et « côté de la reine », termes usités jusqu’à a Révolution française. L’origine de ces appellations est la suivante : en 1770, la Comédie- Française s’installe aux tTuileries, en attente d’un nouveau bâtiment, dans la salle dite des « Machines » ; cette salle donnait, d’un côté sur l’intérieur des bâtiments (la cour), de l’autre sur le parc (le jardin). Ces mots sont préférés à « roir » et « reine » après la Terreur. Danse classique : « Forme héritière de la belle danse française, pratiquée en Europe occidentale depuis le XVII°s et dont les principes fondateurs techniques et esthétiques sont l’en dehors et l’aplomb, l’esprit de rigueur et de netteté, le souci d’élégance et de clarté. Art vivant, la danse classique ne cesse de s’enrichir, assimilant au fil des siècles de nouveaux apports (notamment, au XIX°s, la technique des pointes) et évoluant vers de nouveaux concepts : ainsi les notions de néoclassique et de classique du XX°s en font désormais partie intégrante. Composante essentielle du spectacle de ballet, elle est diffusée à travers toute l’Europe durant les XVIII et XIX°s, puis gagne les autres continents dans la seconde moitié du XX°s. Ayant pendant près de quatre siècles, subi des mutations, elle garde des éléments qui la rattachent à ses origines. Parmi ces traces durables, le vocabulaire qui a servi à décrire et à nommer le mouvement, par son usage ininterrompu depuis le XVII°s, étendu aujourd’hui de l’Amérique au Japon, constitue la preuve incontestable qu’elle demeure une esthétique de référence au-delà des modes et des frontières. » Le Moal Philippe, Dictionnaire de la danse, Larousse, Paris, 2008 Danse contemporaine : « Expression générique recouvrant différentes techniques ou esthétiques apparues dans le courant du XX° siècle. […] Générationnelle dans un premier temps, elle ouvre sur une volonté de se nommer, qui ne traversait guère la danse moderne. Elle dessine de ce fait une mutation dans le rapport à l’art de la danse et à son histoire. Alors que la danse moderne se fondait en « écoles », en « nouvelles maîtrises », la danse contemporaine se désigne comme telle à partir d’individualités d’auteur, chacun se reconnaissant ou non contemporain de tel ou tel autre. » Le Moal Philippe, Dictionnaire de la danse, Larousse, Paris, 2008 Danse de caractère : Danse nationale, du monde ou traditionnelle, souvent dérivée de danses folkloriques européennes. Danse néoclassique : « Conception de la danse classique qui se développe au XXè siècle. Répondant à des préoccupations esthétiques qui diffèrent de celles des chorégraphes du XIXè siècle, la danse néoclassique prend naissance avec les ballets russes de Diaghilev. […] Elle débouche dans la seconde moitié du XXè siècle sur la naissance d’une « danse classique contemporaine » qui se caractérise par des métissages variés faisant appel à des formes empruntées aussi bien à la danse jazz, aux techniques modernes qu’au folklore mondial ou à l’acrobatie.[…] Sur le plan technique, d’une manière générale la danse néoclassique se démarque de l’esthétique corporelle linéaire du ballet prévalant avant le XXè siècle en intégrant des formes angulaires : mouvements et poses en plié, pointes « outrepassées », articulations cassées.[…] Des positions non en dehors sont intégrées au vocabulaire voir des positions en dedans, tandis que tout le corps est mis à contribution (mains, bouche, regard, voix). Le Moal Philippe, Dictionnaire de la danse, Larousse, Paris, 2008 Danse traditionnelle : « Pratique de danse issue des sociétés préindustrielles. Différents termes sont également utilisés dans un sens plus ou moins équivalent, comme danse folklorique, populaire, vernaculaire, ethnique ou nationale. […] C’est une danse diversifiée, chaque territoire développant ses propres formes. Expression d’une communauté, elle concerne l’ensemble du groupe, même si elle peut, à l’occasion, en isoler certains membres : jeunes gens, jeunes filles, hommes, femmes, couples. Elle est accompagnée de chant ou de musique jouée avec des instruments traditionnels. Etroitement associée aux divers moments de la vie quotidienne, elle n’exige pas de circonstance particulière, et revêt donc tour à tour diverses fonctions : divertissement, travail, rituel magique, élément d’une cérémonie, voire spectacle. Elle est transmise directement d’une génération à l’autre, oralement ou par imitation. » Le Moal Philippe, Dictionnaire de la danse, Larousse, Paris, 2008 Danse moderne : Née au début du 20 e siècle, la danse moderne fait surtout référence à la danse dans l'occident. En rébellion contre la technique et la hiérarchie du ballet classique, ainsi que les costumes et les souliers rigides, les précurseurs de la danse moderne pratiquaient la « danse libre ». En Amérique, Loie Fuller, Isadora Duncan et Ruth St. Denis ont perfectionné leur propre style de danse libre, ouvrant la voie aux pionniers américains de la danse moderne Martha Graham, José Limón et Doris Humphrey. En Europe, Rudolf von Laban, Émile Jaques- Dalcroze et François Delsarte uploads/s3/ arts-culture.pdf

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