1 Université Sidi Mohamed Ben Abdellah Ecole Supérieure de Technologie Filière

1 Université Sidi Mohamed Ben Abdellah Ecole Supérieure de Technologie Filière : Maintenance industrielle Cours de Dessin Industriel et de Construction Mécanique Pr. Abdennebi TALBI Années : 2006 / 2007 2 Plan du cours 1. Conventions du dessin technique 1.1. Le dessin technique …………………………………………………………………………………… 3 1.2. Matériel du dessinateur ………………………………………………………………………. 4 1.3. Ecriture …………………………………………………………………………………………………………….. 4 1.4. Présentation du dessin …………………………………………………………………………………… 7 1.5.Traits ……………………………………………………………………………………………………………. 11 1.6. Projection orthogonale …………………………………………………………………………………… 13 1.7. Sections et coupes …………………………………………………………………………………… 17 1.8. Les hachures ………………………………………………………………………………………………… 22 1.9. Règles pratiques d’exécution des dessins …………………………………………….. 23 1.10. Exécution graphique de la cotation …………………………………………………….……. 25 3 1. Conventions du dessin technique 1.1. Le dessin technique 1.1.1. Utilité Le dessin technique est le moyen d’expression indispensable et universel de tous les techniciens. C’est lui qui permet de transmettre, à tous les services de production, la pensée technique et les impératifs de fabrication qui lui sont lié. C’est pourquoi ce langage conventionnel est soumis à des règles ne permettant aucune erreur d’interprétation et définies par la normalisation. Il est ainsi indispensable d’étudier, de représenter et de construire tout matériel technique. 1.1.2. Principaux types de dessins Selon la norme : NF EN 30209 – ISO 10209 1) Abaque : Diagramme permettant de déterminer, sans calculs, les valeurs approximatives d’une ou plusieurs variables 2) Croquis : Dessin établi, en majeure partie, à main levée sans respecter nécessairement une échelle rigoureuse. 3) Epure : Dessin à caractère géométrique tracé avec la plus grande précision possible. 4) Esquisse : Dessin préliminaire des grandes lignes d’un projet. 5) Schéma : Dessin dans lequel des graphiques sont utilisés pour indiquer les fonctions des composants d’un système et leurs relations. 6) Avant projet : Dessin représentant, dans ses grandes lignes, une des solutions viables atteignant l’objectif fixé. 7) Projet : Dessin représentant tous les détails nécessaires pour définir une solution choisie 8) Dessin d’ensemble : Dessin d’ensemble montrant tous groupes et parties d’un produit complètement assemblé. 9) Sous ensemble : Dessin d’ensemble d’un niveau hiérarchique inférieur, représentant seulement un nombre limité de groupes d’éléments ou de pièces 10) Dessin de définition : Le dessin de définition détermine complètement et sans ambiguïté les exigences fonctionnelles auxquelles doit satisfaire le produit dans l’état de finition prescrit. Il est destiné à faire foi lors du contrôle de réception du produit. 11) Dessin d’ensemble : Dessin représentant la disposition relative et la forme d’un groupe de niveau supérieur d’éléments assemblés. 4 12) Dessin d’interface : Dessin donnant les informations pour l’assemblage ou la connexion de deux ou plusieurs pièces concernées, par exemple, leurs dimensions, l’encombrement, les performances et les exigences. 13) Dessin technique : Informations techniques portées sur un support de données, présentées graphiquement conformément à des règles spécifiques et généralement dessinées à l’échelle. 1.2. Matériel du dessinateur : Liste minimale du matériel nécessaire à l’exécution du dessin sur des tables de dessin Planche à dessin Encre de chine noir Porte-mines Ruban adhésif Mines : H – 2H – 4H – 5H Chiffon Gommes à crayon et à encre Buvard Affûtoir Grattoir Règle coulissante Papier à dessin ou papier calque Equerre à 60 ° Equerre à 45 ° Triple décimètre Rapporteur d’angle Boite de compas Trace cercles Trace lettres Remarque : Le matériel doit être maintenu en bon état 1.3. Ecritures Selon la norme NF E 04-505 – ISO 3098 : Le but de cette normalisation est d’assurer la lisibilité, l’homogénéité et la reproductibilité des caractères. L’emploi des caractères normalisés assure : - la possibilité de microcopier correctement les documents ; - la lecture possible des reproductions jusqu’à un coefficient linéaire de réduction de 0,5 par rapport au document original. 5 Ecriture type B droite : Remarques : Le ‘’I’’ et le ‘’J’’ majuscules n’ont pas de point S’il n’y a pas de risque d’ambiguïté, les accents peuvent ne pas être mis sur les majuscules. Les formes ci-dessous, pour le ‘’a’’ et le ‘’7’’ sont également normalisées par l’ISO Ecriture type B , penchée : En cas de nécessité, les caractères peuvent être inclinés de 15° environ vers la droite. Les formes générales des caractères sont les mêmes que celles de l’écriture droite. 6 Dimensions générales : Les dimensions générales sont définies en fonction de la hauteur ‘’h’’ des majuscules. Les valeurs de ‘’h’’ sont choisies parmi les dimensions ci-dessous. Exemple de désignation dimensionnelle d’une écriture droite de type B, dont la hauteur h est 7 mm : Ecriture B, droite de 7 , NF E 04-505. Dispositions particulières : Dimensions minimales en fonction du format : Ne pas choisir une écriture inférieure aux valeurs suivantes : Formats A1 et A0 : 3,5 Formats A4, A3, A2 : 2,5 (pour une écriture de 2,5 il est conseillé de ne pas utiliser de minuscules). COTES ET TOLERANCES Il est recommandé d’utiliser l’écriture de 3,5 pour les cotes et les tolérances qui leur sont affectées. Toutefois, si l’on manque de place, il est autorisé d’utiliser, pour les tolérances chiffrées, l’écriture de 2,5. Espacement des lettres et des mots : Pour obtenir une écriture aisée, il est bon : - de serrer régulièrement les lettres et de réduire l’espace ‘’a’’ pour les juxtapositions de lettres telles que VA, LV, TA … ; - de bien espacer les mots. Dimensions nominales en fonction du format 7 Fractions L’écriture des fractions doit être conforme à l’un des exemples donnés. En particulier, pour le premier exemple, la barre de fraction doit être dans le plan médian du signe « égal ». EXPOSANTS ET RACINES La valeur de l’exposant ou de la racine est inscrite un corps plus petit. SOULIGNEMENT Pour garder toute la lisibilité, le soulignement ne doit pas couper de jambage. 1.4. Présentation des dessins 1.4.1. FORMATS 1.4.2. Eléments graphiques permanents : Ces éléments sont destinés à faciliter la microcopie, la reproduction (graduation centimétrique, repère d’orientation, de centrage) ou la localisation d’un détail du dessin (coordonnées A1, B1, etc.). Lors de l’exécution du dessin, l’un des deux repères d’orientation est dirigé vers le dessinateur ; l’autre doit être supprimé. Selon les normes : NF E 04-502, 503, 504 & NF EN 26-433 ISO 6433 ; Les formats se déduisent les uns des autres à partir du format A0 (lire A zéro) de surface 1 m2 , en subdivisant chaque fois par moitié le coté le plus grand. Les formats s’emploient indifféremment en longueur ou en largeur. Il faut choisir le format le plus petit compatible avec la lisibilité optimale du document. 8 1.4.3. Cartouche d’inscription : Le cartouche reçoit les inscriptions nécessaires et suffisantes pour l’identification et l’exploitation du document. L’emplacement du cartouche est défini sur les figures de la page précédente. Cette position est invariable quel que soit le sens de lecture du dessin. La figure ce dessous indique une disposition possible. Dans l’industrie, il suffit généralement de compléter des cartouches préparés à l’avance. Exemple de cartouche d’inscription 1.4.4. Organigramme technique de produit L’organigramme technique de produit permet une description graphique de la structure du produit par niveaux successifs, ensemble, sous-ensembles, pièces. Cette représentation arborescente peut servir également pour : - la description de l’agencement matériel des composants ; - la codification des numéros de plans ; - l’établissement de la nomenclature ; - la planification du projet ; - la classification des configurations possibles. 9 Remarque : En fonction de besoins spécifiques, on rencontre des représentations graphiques différentes, mais le principe de base reste, en général, le même. * : On dit aussi « nomenclature de structure » et « nomenclature systémique ». 1.4.5. Nomenclature de définition : La nomenclature est une liste complète des éléments qui constituent un ensemble. Sa liaison avec le dessin est assurée par des repères. ETABLMISSEMENT D’UNE NOMENCLATURE 1) On commence par repérer chaque pièce sur le dessin d’ensemble par un numéro L’ordre de ces numéros est croissant et indique approximativement l’ordre du montage des pièces, à l’exception de certaines d’entre elles : 10 Exemple : (axes, goupilles, ressorts, pièces normalisées) que l’on groupe généralement par catégories. - Aligner les repères - Mettre un point à l’extrémité de la ligne d’attache du repère si elle se termine à l’intérieur d’une pièce. Mettre une flèche si elle s’arrête sur son contour. - Ménager périodiquement des repères libres. Ils pourront être utilisés si l’on ajoute, lors de mise à jours, de nouvelles pièces. 2) On établit ensuite la nomenclature : - soit sur un document séparé, - soit sur le dessin lui-même, son sens de lecture est celui du dessin. Il en résulte deux dispositions possibles. 11 1.5. Les traits 1.5.1. Caractéristiques Selon la norme NF E 04-520 Un trait se caractérise par : - sa nature (continu, interrompu, mixte), - sa largeur (fort, fin). Remarques : - La largeur ‘’e’’ du trait fort est choisie de manière à permettre une parfaite visibilité du dessin après reprographie. - Conserver la même largeur des traits pour toutes les vues d’un même dessin. Si plusieurs traits différents coïncident, l’ordre de priorité est le suivant : - continu fort, - interrompu fin, - mixte fin, - continu fin L’intersection de traits interrompus doit se faire uploads/s3/ cours-dessin-pdf.pdf

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