**«35^; TABLE DES MATIÈRES. Pages. Du dessin en général 3 Observationsutiles 6
**«35^; TABLE DES MATIÈRES. Pages. Du dessin en général 3 Observationsutiles 6 Dessin à main levée 7 ChapitmcIRr. De la ligne verticale 9 — De la lignehorizontale 10 Cfiap. II. Pour prendre un aplomb avec son porte-crayon. 13 — Pour mesurer avec son crayon et son porte-crayon réunis Id. — Objets nécessaires au dessinateur 46 Ciiap. III. De l'utilité du dessin et des premiers principes à suivre. . . 18 Chap. IV. De l'étude des principes 20 Chap. V. Conseils 23 — De l'ensemble 24 — De l'esquisse et du trait 26 — De l'utilité de s'exercer h faire des hachures. . 27 — Influence du grain du papier 28 Chap. VI. Commenton doitprocéder pour obtenir une tête. 29 — De l'effet. . 30 Chap. VII. Du dessin.d'après la bosse. 32 Chap. VIU. De l'étude desdraperies. ....... 37 Cuaf. IX. Du parti que l'on peut tirer du fusain.... 39 Chap. X. Du dessin d'après nature, au papier teinté et rehaussé au blanc 43 Chap. XT. Conseilsgénéraux 4!> FINDELATABLE. MEUI.AN. — I1II»IUJ!ER1E DE A. MASSON. Le dessin est l'art d'imiter par le trait et l'om- bre les formes que tous les objets présentent à nos yeux. L'architecture, la sculpture et la peinture s'appellent les arts du dessin, c'est-à-dire que la connaissance du dessin en est la base. Il y a plusieurs sortes de dessins, qu'on désigne par les noms de dessin de paysage, de la figure, des fleurs, d'ornements, etc. Cependant toutes ces diverses manières de dessiner se résument en deux divisions qui sont : le dessin linéaire et le dessin de genre. Le dessin linéaire, ainsi nommé parce qu'il est formé par des lignes tracées au moyen d'une règle et d'un compas, a trait plus particulièrement à la représentation géométrale qu'au dessin des formes apparentes. Il est employé par les architectes, les ingénieurs, etc., etc., et sert à dresser des plans — 4 — de constructions de monuments, de machines, ci d'instruments utiles à l'industrie. Ce genre de dessin ne rentrant pas dans le cadre de l'ouvrage que nous écrivons, nous n'en parlons que pour mémoire, et nous nous contentons de renvoyer les personnes qui voudraient étudier ce dessin à l'ouvrage spécial qui traite particulière- ment du dessin linéaire, et qui fait partie de la Bibliothèque artistique (1). Le dessin de genre est celui qui comprend toutes les variétés de dessins que nous avons énoncées plus haut. 11consiste à saisir à la vue la forme et l'étendue de tous les objets qui s'offrent à nos yeux, et à en reproduire une image fidèle. Pour parvenir à bien dessiner, il faut appren- dre d'abord à bien voir, puis à raisonner sur ce que l'on voit, et exercer la main par l'habitude en dessinant très-fréquemment. Pour bien voir, il est indispensable de se bien placer devant son modèle, c'est-à-dire ni trop loin ni trop près, et bien en face de l'objet. L'étude de la perspective est de la plus haute importance; c'est pourquoi on fera bien de lire le petit Traité (1) Géométrie populaire et Dessin linéaire familier, suivi du Dessin d'après nature sans maître. 1 vol. in-8°, orné de 2Î50figures. Prix : 2 fr. de noire Bibliothèque, surtout si l'on veut dessi- ner promptement d'après nature. Les premiers essais de dessin auront spéciale- ment pour objet d'exercer l'oeil et la main à la rectitude et à la précision ; ils se borneront à poser des points sur le papier, à différentes distances, et à les joindre par des lignes droites, en les éloi- gnant de plus en plus. On s'accoutumera ensuite à diviser, à vue d'oeil, une ligne droite en parties égales, qu'on vérifiera ensuite avec un compas. On tracera un cercle au compas et partant d'un point tracé en dedans ou en dehors de ce cercle, on décrira un autre cercle intérieur ou extérieur, ce qui forcera l'oeil à maintenir le crayon toujours à égale distance de la courbe, ou parallèlement à celle-ci. Tirer des lignes droites parallèles entre elles, à égales distances, horizontalement et verti- calement, ou obliquement de droite à gauche et de gauche à droite, et en vérifier l'exactitude au moyen de la règle, sont une infaillible méthode. De plus, comme les traits qu'on doit former ont souvent des dimensions plus grandes que celles qui constituent les lettres de l'écriture, on doit s'attacher à donner au poignet et aux doigts toute la flexibilité possible ; c'est précisément à cause de cela qu'il est bon de'comraencer par copier des — 6 — dessins dont la grandeur des parties développe ia main. On s'attachera également à acquérir de la lé- gèreté de main en évitant de passer et repasser dix fois sur le même trait, habitude trop fréquente qu'on peut appeler le bégaiement linéaire des écoliers. Passer au trait et à la plume, aussi finement et franchement que possible, sur papier végétal, une bonne gravure au trait, est le remède à em- ployer pour surmonter ce défaut. La pose du corps, la manière de s'asseoir, l'attitude des bras et de la tête méritent une atten- tion particulière et de tous les instants de la part d'un dessinateur. Ne vous installez jamais sur une table trop basse, qui force la personne à ployer la poitrine d'une façon gênante. Le torse doit être presque d'aplomb sur le siège, de façon à ce que les poi- gnets ne se ressentent pas de la pesanteur de la partie supérieure du corps. Je conseillerai aux personnes myopes ou à vue courte de se placer — 7 — sur une table haute à pupitre incliné, et sur tin siège plutôt bas, par rapport à là tablé. On aura soin aussi de poser devant soi, bien-verticalement, dans un passe-partout ou attaché sur un carton verti- cal, le modèle à copier. On comprend^ eil effet, que si ce modèle est incliné ou en biais, la forme en est altérée par l'effet du fuyant de la perspective ; un modèle qui aurait été roulé et qui ne serait pas fixé sur un carton bien platj se déformerait aussi aux yeux du spectateur. Évitez également de vous mettre au travail immédiatement après un exer- cice violent : la main, l'esprit et l'oeil ont besoin, pour bien dessiner, de tout le calme possible. Le tableau noir employé dans toutes les écoles pour les démonstrations de mathématiques, ou, au besoin, une grande feuille de papièr-goiidron collée ou tendue sur une porte, servira pour cette étude, très-nécessaire pour familiariser avec le tracé des grandes formes ; joignez-y quelques morceaux de craie, une éponge ou un chiffon mouillé. On fera bien d'y pratiquer, chaque jour, des exercices de dessin linéaire-, on tracera des lignes droites plus ou moins longues, des paral- lèles horizontales et verticales, des lignes obli- ques, des angles droits, aigus et obtus, des cer- cles de diverses grandeurs, concentriques, se croisant, etc. Puis le triangle équilatéral ; le triangle rectangle ; le triangle isocèle ; le triangle scalène ; le triangle curviligne équilatéral ; les polygones depuis le carré ; le pentagone ; l'hexagone, etc. On étudiera simultanément le tracé graphique de ces figures dans la Géométrie artistique popu- laire. m DESSIN MIS ALAPORTÉE DE TOUTES LES INTELLIGENCES CHAPITRE Ier. On donne le nom de ligne verticale à celle qui fait aplomb. Ainsi, si l'on suspend un plomb ou tout autre corps pesant à l'extrémité d'un fil, que l'on tiendra par son autre extrémité, et qu'on l'élève de manière que le plomb se trouve isolé dans l'espace, il en résultera que le fil sera tendu et formera une ligne verticale. Pour tracer une ligne verticale sur le papier, ce qu'on doit toujours faire avant de commencer un dessin linéaire, on se ser%d,'un compas garni d'un crayon ou d'un tire-ligne. Après avoir divisé- on deux la feuille de papier, — 10 — dans le sens de sa largeur, et approximativement en traçant avec l'ongle un trait léger sur la marge, à droite et à gauche de la feuille, on prend le com- pas, et d'une seule ouverture, prenant pour point de départ un des traits marqués à l'ongle, on trace une petite ligne courbe en tête de la feuille de pa- pier, et une autre petite ligneau bas de cette môme feuille ; ensuite, de la même ouverture du compas, prenant pour point de départ le trait tracé du côté opposé de la feuille, soit à gauche, si on a com- mencé l'opération par la droite, on trace deux nouvelles petites lignes sur les deux premières, de manière à former deux petites croix. Si donc, au moyen d'une règle, on trace une ligne passant par le point d'intersection des quatre petites lignes courbes, on obtiendra une ligne ver- ticale, coupant en deux, et d'une manière exacte, la feuille de papier à dessin. Toute ligne qui est perpendiculaire à une ligue verticale est une ligne horizontale. Ces lignes peu- vent avoir une infinité de directions, puisqu'elles — Il — ne sont assujetties qu'à une seule règle, celle de faire angle droit avec une verticale. Lorsqu'on commence un dessin linéaire, on trace d'abord uploads/s3/ le-dessin-explique.pdf
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- Publié le Jan 07, 2023
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