GSM – TECHNIQUES D’EXPRESSION – LICENCE PROFESSIONNELLE (3è année) CHAPITRE II.

GSM – TECHNIQUES D’EXPRESSION – LICENCE PROFESSIONNELLE (3è année) CHAPITRE II. LES TECHNIQUES D’EXPRESSION ÉCRITE. Pour pouvoir communiquer, l’homme se sert de plusieurs moyens dont la voix mais aussi l’écriture. Ici, dans ce second chapitre de notre cours sur Les Techniques d’expression écrite, il sera principalement question d’amener l’étudiant à pouvoir : - rédiger un texte du genre mineur (une description, un portrait, etc.) ou du genre majeur (une dissertation, une production écrite, un rapport, un mémoire de fin de cycle, etc.) en respectant les règles élémentaires d’orthographe, de grammaire, de syntaxe, de sémantique, etc. ; - de résumer de façon succincte un texte. Pour ce faire donc, nous aurons recours à ces différents procédés : - les exercices d’orthographe ; - la dictée ; - le résumé de texte et la production écrite ; - la composition et la rédaction de quelques documents administratifs (le CV, la lettre de motivation, la lettre de stage, le rapport…). Mr. DÉHI Hervé 47 54 76 94 hervedehi75@gmail.com GSM – TECHNIQUES D’EXPRESSION – LICENCE PROFESSIONNELLE (3è année) LEÇON 1. L’orthographe L’orthographe, c’est l’art d’écrire correctement les mots d’une langue. Elle se divise en deux parties : l’orthographe d’usage et l’orthographe de règle. 1.1. L’orthographe d’usage. Cette forme d’orthographe s’acquiert par l’apprentissage et la lecture de bons ouvrages. La dérivation, la prononciation et l’étymologie constituent son fondement. Elle comprend les signes orthographiques et autres signes.  Les signes orthographiques. Il ne faut pas confondre les signes orthographiques d’avec les signes de ponctuation. Les signes orthographiques comprennent les accents, le tréma, le trait d’union, l’apostrophe et la cédille. Les accents. Ils sont de trois sortes : - L’accent aigu (ʼ) : il se place sur le [e] non suivi d’un r, f ou z final. Exemple : clé, clef, nez… - L’accent grave (ʽ) qui se met sur :  Le [e]. Exemple : père, mère, frère  Sur le [a] pour devenir une préposition, sur le [u] dans [où] pour indiquer le lieu et sur le [e] de certains adverbes. Exemple : à, là, où, déjà. NB. Suivi de deux consonnes, [e] ne porte pas d’accent comme dans ''effort'', ''exhibition''. - L’accent circonflexe (ˆ) : il se met sur une voyelle longue. Exemple : fête, pâte.  Sur la voyelle [u] des adjectifs "mûr(e)" et "sûr(e)" ;  Sur la voyelle [u] des participes passés masculins singuliers des verbes croître, devoir et mouvoir (crû, dû et mû) ;  Sur la voyelle [o] des pronoms possessifs masculins des deux premières personnes du pluriel : le(s) nôtre(s) ; le(s) vôtre(s) ;  Sur la voyelle du début de la désinence des deux premières personnes du pluriel du passé simple : nous cousîmes, vous finîtes ; Mr. DÉHI Hervé 47 54 76 94 hervedehi75@gmail.com GSM – TECHNIQUES D’EXPRESSION – LICENCE PROFESSIONNELLE (3è année)  Sur la voyelle [i] des verbes en "aître" et en "oître". Exemple : il paraît que cet homme croît comme un palmier.  Les autres signes. - Le tréma (¨) : il se place sur une voyelle et exige que cette dernière soit séparée, dans la prononciation, de celle qui la précède. Exemple : faïence, canoë. - Le trait d’union (-) : comme son nom l’indique, il sert à unir deux ou plusieurs mots. Exemple : vingt-sept, au-delà. - L’apostrophe (ʼ) : on l’emploie en cas d’élision. Exemple : L’avion décolle dans dix minutes. - La cédille (¸) se met sous [c] quand il doit se prononcer [s] devant les voyelles [a, o, u]. Exemple : Façade, aperçu, charançon, façonner. 1.2. L’orthographe de règle. Elle consiste dans l’observation des règles portant sur les changements grammaticaux des mots : marque du pluriel, accord, féminin.  La ponctuation Elle sert à indiquer par des signes conventionnels : - les pauses et les informations obligatoires dans la lecture ; - les rapports entre les différentes parties du discours écrit. Il y a six principaux signes de ponctuation que sont le point (.), le point-virgule (;), le point d’interrogation (?), le point d’exclamation (!), les deux points (:) et la virgule (,). Le point (.) Il indique une grande pause et s’emploie après une phrase normale (déclarative) entièrement terminée et après une abréviation. Exemple : L’année est terminée à Graduate School of Management (GSM). Le point-virgule (;) Il marque une pause moyenne et s’emploie pour séparer des propositions indépendantes, juxtaposées et étroitement unies par le sens. Il sépare aussi deux parties d’une phrase quand elles sont assez longues ou quand l’une d’elles contient déjà une virgule. Il est encore utilisé dans une énumération verticale. Mr. DÉHI Hervé 47 54 76 94 hervedehi75@gmail.com GSM – TECHNIQUES D’EXPRESSION – LICENCE PROFESSIONNELLE (3è année) Exemple : L’enfant, qui pleure, est malade ; il sera conduit demain dans la matinée chez le médecin. D’une part, son frère a raison ; de l’autre, il a tort. Cette lettre doit partir, car le temps presse ; tout retard serait fâcheux. Il faut mettre dans cette valise : - un pantalon ; - deux chandails ; - une jupe. Le point d’interrogation (?) Il se place à la fin d’une phrase interrogative directe (et non indirecte). Exemple : Cissé est-elle en classe ? Je me demande quand vous reviendrez Le point d’exclamation (!) Il marque l’étonnement, la peur, la joie, etc.; il est employé après une interjection, une interpellation, un ordre. Exemple : Ho !, C’est possible!, Silence!, Bonne chance ! Les deux points (:) Ils s’emploient pour introduire un exemple, une citation, une conclusion, une explication, une énumération, une définition, un discours direct (se place avant les guillemets). Exemple : Le soldat dit : « l’entrée du camp est interdite ». Tous étaient présents : hommes, femmes. Il n’est pas venu : son fils est malade. La virgule (,) Elle sépare les mots, les groupes de mots ou les phrases de même fonction. Exemple : On a échangé des livres, des disques, des cassettes (entre propositions ou termes juxtaposés). Elle doit être utilisée : - Pour séparer les éléments déplacés dans une phrase qui ne sont pas suivis d’une inversion du sujet (complément de phrase). Exemple : Avant le déjeuner, Anne lit le journal. Au centre de l’ile se trouve un trésor. (inversion, pas de virgule) ; - est placée devant les conjonctions de coordination "mais" et "car" (à moins que ces propositions ne soient brèves). Exemple : Je vais vérifier ce point, car il me semble douteux ; - se place avant et et ou quand il s’agit de sujets différents, quand la deuxième proposition renforce la première ou exprime une conséquence, une opposition. Exemple : Miss Kouabenan organise la campagne de Dané, et les médias Mr. DÉHI Hervé 47 54 76 94 hervedehi75@gmail.com GSM – TECHNIQUES D’EXPRESSION – LICENCE PROFESSIONNELLE (3è année) devraient la couvrir. Ce projet sera réalisé, et ce sera une réussite. Ce plan sera suivi par notre équipe, ou il devra être revu ; - sépare les mots mis en apostrophe. Exemple : Diby, va chercher du bois ; - sépare les formes verbales comme dis-je, dit-il, etc. du reste de la phrase (phrase incise). Exemple : Adéchokan, avoue-t-il, en a perdu l’appétit ; - encadre et ce. Exemple : L’opération s’est avérée un succès, et ce, malgré un budget serré ; - est avec ni quand il est répété trois fois ou plus, ou quand la longueur des éléments le justifie. Exemple : Je n’ai ni sagesse, ni patience, ni persévérance ; - se place avant comme et ainsi que s’ils équivalent à une comparaison. Exemple : L’ordinateur, ainsi que le télécopieur, est un appareil utile ; - se place avant les propositions subordonnées circonstancielles quoique, puisque, bien que, alors que, etc. Exemple : Je vous suggère de lire cet article, bien qu’il n’aborde pas le sujet directement ; - se place avant les propositions relatives (qui, que, quoi, dont, où) explicatives, non indispensables au sens de la phrase. Exemple : Ces pizzas, que nous venons de recevoir, sont très bien faites. - remplace un mot sous-entendu ou en ellipse du verbe. Exemple : Les différents délégués de classe seront convoqués à 10 h ; les étudiants, à 11 h. Outre ces signes cités ci-dessus, il en existe six(06) autres qui sont d’un emploi très particulier. Ce sont : les points de suspension, les parenthèses, les guillemets, le tirer, les crochets, et l’astérisque. Les points de suspension (…) Ils indiquent une interruption, une emphase, un passage de texte non repris et peuvent être placés entre crochets. Les parenthèses ( ) Elles servent à isoler, à l’intérieur d’une phrase, quelque indication accessoire. Exemple : Demain mardi (tout le monde le sait) est chômé. Les guillemets (« ») Ils encadrent une citation, une mise en évidence, un écart orthographique, un mot étrange ou étranger, des paroles rapportées. Dans un texte imprimé, le titre d’une œuvre s’écrit en italique, tandis que dans un texte manuscrit, il se place entre guillemets. Mr. DÉHI Hervé 47 54 76 94 hervedehi75@gmail.com GSM – TECHNIQUES D’EXPRESSION – LICENCE PROFESSIONNELLE (3è année) Le tiret uploads/s3/ cours-techniques-d-x27-expression-ecrite-lp3.pdf

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