DIRECTION DE LA COMMUNICATION ET DES PARTENARIATS DOSSIER DE PRESSE DALÍ 21 NOV

DIRECTION DE LA COMMUNICATION ET DES PARTENARIATS DOSSIER DE PRESSE DALÍ 21 NOVEMBRE 2012 - 25 MARS 2013 DALÍ DALÍ 21 NOVEMBRE 2012 - 25 MARS 2013 SOMMAIRE 1. COMMUNIQUÉ DE PRESSE PAGE 3 2. PLAN ET PARCOURS DE L’EXPOSITION PAGE 7 3. AUTOUR DE L’EXPOSITION PAGE 9 ∙ COLLOQUE INTERNATIONAL ∙ UN DIMANCHE UNE ŒUVRE ∙ CINÉMA 4. PUBLICATIONS PAGE 12 5. EXTRAITS DE TEXTES DU CATALOGUE PAGE 16 6. LES ŒUVRES EXPOSÉES PAGE 41 7. VISUELS POUR LA PRESSE PAGE 53 8. LES PARTENAIRES PAGE 57 9. INFORMATIONS PRATIQUES PAGE 60 Direction de la communication et des partenariats 75191 Paris cedex 04 Directrice Françoise Pams téléphone 00 33 (0)1 44 78 12 87 courriel francoise.pams@centrepompidou.fr attachée de presse Anne-Marie Pereira téléphone 00 33 (0)1 44 78 40 69 courriel anne-marie.pereira@centrepompidou.fr www.centrepompidou.fr 8 novembre 2012 COMMUNIQUÉ DE PRESSE DALÍ 21 NOVEMBRE 2012 - 25 MARS 2013 GALERIE 1, NIVEAU 6 NOCTURNES JUSQU’À 23H DU JEUDI AU SAMEDI Le Centre Pompidou rend hommage à l’un des créateurs les plus complexes et prolifiques du XXème siècle : Salvador Dalí. Plus de trente ans après la rétrospective que l’institution lui avait consacrée en 1979-1980, cette exposition demeure à ce jour le plus grand succès de fréquentation de son histoire. Dalí est à la fois l’une des figures magistrales de l’histoire de l’art moderne et l’une des plus populaires. Il est aussi l’un des artistes les plus controversés, souvent dénoncé pour son cabotinage, son goût de l’argent (on le surnomma « Avida Dollars ») et ses prises de position politiques provocatrices. C’est à la fois toute la force de son œuvre et toute la part qu’y tient sa personnalité, dans ses traits de génie comme dans ses outrances, que cette exposition, inédite, se propose d’aborder frontalement. Plus de deux cents œuvres (peintures, sculptures, dessins…) sont présentées dans un parcours conçu en sections chrono-thématiques : le dialogue entre l’œil et le cerveau du peintre et du spectateur ; Dalí, pionnier de la performance, auteur d’œuvres éphémères, manipulateur des médias considérant l’art comme un fait global de communication ; l’interrogation de la figure (persona) de l’artiste face à la tradition. Dalí « promène » constamment le spectateur entre deux infinis, de l’infiniment petit à l’infiniment grand, contraction et dilatation qui se polarisent : la précision minutieuse flamande (référence à Vermeer) et le baroque spectaculaire de la peinture ancienne qu’il met à l’œuvre dans son « musée-théâtre » de Figueres. Cette oscillation se fonde sur un questionnement général de l’identité dans lequel le monde est double : son frère mort, appelé également Salvador, le couple rêve-réalité, l’hermaphrodisme… Direction de la communication et des partenariats 75191 Paris cedex 04 Directrice Françoise Pams téléphone 00 33 (0)1 44 78 12 87 courriel francoise.pams@centrepompidou.fr attachée de presse Anne-Marie Pereira téléphone 00 33 (0)1 44 78 40 69 courriel anne-marie.pereira@centrepompidou.fr www.centrepompidou.fr commissaire général Jean-Hubert Martin commissaires Montse Aguer, Jean-Michel Bouhours et Thierry Dufrêne 8 novembre 2012 4 Cet entre-deux est aussi un moment de l’histoire et d’une génération : entre-deux-guerres, montée des totalitarismes, affrontements idéologiques, migrations, scènes artistiques croisées (Paris / Barcelone / New York). Parmi les chefs-d’œuvres exposés, on pourra admirer quelques grandes icônes - La Persistance de la mémoire (Montres molles), 1931, Le Grand masturbateur, 1929, Le spectre du Sex appeal, 1934 ou encore L ’Énigme sans fin, 1938 - et découvrir une centaine d’œuvres sur papier, des objets, des projets pour le théâtre ou le cinéma, des films, des photographies et des extraits d’émissions de télévision qui rendent compte de l’activité intense de « l’homme de spectacle » qu’est aussi Dalí. La rétrospective retrace l’ensemble de l’œuvre et éclaire le personnage de Dalí à travers un choix exceptionnel d’œuvres majeures grâce à une collaboration très étroite nouée avec le Museo Nacional Reina Sofía de Madrid, qui présentera l’exposition du 23 avril au 2 septembre 2013, et une participation conjointe de la Fundació Gala-Salvador Dalí, Figueres, et du Dalí Museum, Saint Petersburg, Floride. L ’exposition montre également les innombrables œuvres éphémères, réalisées par Dalí devant une assistance ou une caméra, qui font de lui un précurseur de la performance et du happening. Commissaire général : Jean-Hubert Martin Commissaires : Montse Aguer, Jean-Michel Bouhours, Thierry Dufrêne Jean-Hubert Martin : À l’occasion de cette exposition-événement, l’ancien directeur du Musée national d’art moderne fait son retour au Centre Pompidou dont il a marqué l’histoire à travers des expositions majeures comme «Magiciens de la Terre» en 1989. Montse Aguer, directrice du Centre d’Estudis Dalinians de la Fundació Gala-Salvador Dalí. Jean-Michel Bouhours, conservateur au Musée national d’art moderne / Centre de création industrielle. Spécialiste de cinéma expérimental, ancien directeur du Nouveau Musée de Monaco. Thierry Dufrêne, professeur d’histoire de l’art contemporain à l’université Paris Ouest Nanterre, adjoint au directeur général de l’INHA La scénographie, réalisée par Laurence Le Bris et Oscar Tusquets, architecte et collaborateur de Dalí, mettra en scène cette double échelle du détail et du spectaculaire. Des publications sont éditées par les Éditions du Centre Pompidou : catalogue, monographie, album ainsi qu’un numéro spécial des Cahiers du Musée. Enfin, un colloque international réunissant des personnalités du monde de l’art, se tiendra les 23 et 24 janvier 2013 au Centre Pompidou organisé par le Département du développement culturel du Centre Pompidou et avec le partenariat de l’Institut Ramon Llull. L ’exposition Dalí sera présentée au Museo Nacional Reina Sofía de Madrid du 23 avril au 2 septembre 2013 Exposition réalisée par le Centre Pompidou avec le Museo Nacional Centro de Arte Reina Sofía, Madrid en partenariat avec la Fundació Gala-Salvador Dalí, Figueres et le Salvador Dalí Museum, Saint Petersburg, Floride Avec le soutien de Grand Mécène du Centre pompidou En partenariat avec En partenariat média avec 5 LE PARCOURS DE L ’EXPOSITION Le visiteur entre dans l’univers dalinien par un œuf. Il est confronté à l’origine, au monde de la naissance et de la fertilité, au fœtus, à l’œuf, à l’oignon. 1. L ’ultralocal et l’universel Les lieux, la famille, le catalanisme : le territoire de l’enfance est vécu comme un lieu quasi magique. Les rochers, les cyprès, la plaine de l’Ampurdan, la mer, la lumière et les ombres de l’autre côté des Pyrénées sont omniprésents dans la peinture et dans la pensée de Dalí. C’est le lieu, également, de la famille où se fondent les mythes de la personnalité double et de Guillaume Tell. 2. De la Residencia de « Estudiantes » aux voies du surréalisme Résidence des étudiants (fin 1922-1926). La rencontre de Garcia Lorca et de Luis Buñuel. Le Dalí encore provincial est confronté à « La génération de 27 » réunissant poètes, écrivains, peintres et cinéastes. Dalí s’inspire de plus en plus de l’avant-garde qu’il avait déjà découverte à Figueres. Peu à peu, il découvre la peinture surréaliste par les revues et les expositions et construit un monde pictural à la fois nourri de Joan Miró, Yves Tanguy, Hans Arp ou Max Ernst et de l’imaginaire collectif développé à la Residencia (Putrefactos). 3. Le surréalisme et la méthode paranoïaque-critique L ’accomplissement de la sexualité de Dalí lié à sa rencontre avec Gala Éluard, s’accompagne d’un tournant dans sa carrière avec les expositions à Paris (Camille Goemans, Pierre Colle…), son adhésion au surréalisme et les premières œuvres blasphématoires. Ce mouvement historique est émaillé de transgressions daliniennes : révolte contre l’autorité du père, crise d’identité, allusions à la coprophagie. La méthode paranoïaque-critique transforme et subvertit le monde. Dalí propose de substituer à l’automatisme passif du surréalisme (le dessin automatique, les cadavres exquis, les frottages, etc...) une méthode active fondée sur le délire d’interprétation paranoïaque. La méthode dalinienne anticipe de quelques années la publication de la thèse de Jacques Lacan sur la paranoïa. Sur un régime de visibilité qui lui est propre et qu’il théorise, Dalí développe les images doubles, chefs-d’œuvre d’ambiguïté visuelle. L’Angélus de Millet : exemple paradigmatique de la méthode paranoïaque-critique. Dalí se fait historien d’art et part à la recherche de la vérification scientifique de son interprétation délirante de cette œuvre. Avec le concours du musée d’Orsay qui a consenti le prêt exceptionnel du tableau de Jean-François Millet, L ’Angélus, 1857-1859. 4. Mythes et histoire Les dictateurs Hitler, Franco, Lénine : fascination ou critique ? Ne sont pas occultés les rapports troubles qu’entretient Dalí avec les détenteurs du pouvoir absolu, figures à ses yeux désirables et objets de projection. «Cannibalisme» : Dalí, artiste non engagé, traite l’histoire qui s’écrit avec la grille de la méthode paranoïaque-critique. La guerre civile dans son pays d’origine l’éloigne durablement de cette réalité ; il se réfugie dans l’interprétation délirante des personnages ou de leurs attributs : le « dos dodu » d’Hitler, les moustaches de Lénine…. 5. Théâtralité Après Un Chien Andalou, 1929, et L ’Âge d’or, 1930, des projets cinématographiques expérimentaux non réalisés (Babaouo, Marx Brothers Giraffes, Moontide…) Dalí est sollicité par le cinéma hollywoodien (La Maison du Dr Edwardes de Hitchcock, Destino pour Disney). Invité à réaliser les décors et costumes de ballets (Bacchanale, Tristan Fou…) par la Compagnie des Ballets russes, Dalí ne néglige aucun média contemporain : photographie, uploads/s3/ dali 1 .pdf

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