1 2 SOMMAIRE Page 3 Communiqué de presse Page 4 Introduction de Bruno Monnier,

1 2 SOMMAIRE Page 3 Communiqué de presse Page 4 Introduction de Bruno Monnier, Président de Culturespaces Page 5 Commissariat de l’exposition Page 6 Les temps forts de l’exposition Page 14 Chronologie de Roberto Longhi Page 18 Scénographie de l‘exposition Page 19 Outils d’aide à la visite Page 20 Les publications Page 21 Les partenaires de l’exposition Page 25 Le Musée Jacquemart-André Page 26 L’Institut de France Page 27 Culturespaces, producteur et réalisateur de l’exposition Page 28 Visuels disponibles pour la presse Page 31 Informations pratiques Musée Jacquemart-André Paris De Giotto à Caravage, Les passions de Roberto Longhi Au Musée Jacquemart-André 27 mars – 20 juillet 2015 Sous le patronage de Son Excellence Giandomenico Magliano, Ambassadeur d’Italie en France L’exposition présente les grands noms de la peinture italienne, du XIVe au XVIIe siècle, redécouverts par Roberto Longhi (1889/1890-1970), l’une des personnalités majeures de l’histoire de l’art italien. Giotto, Masaccio, Masolino, Piero della Francesca, Ribera, Caravage… autant d’artistes de premier plan qui seront ainsi mis en lumière. Aux œuvres issues de la Fondation Roberto Longhi, présentées pour la première fois en France, répondront les œuvres prêtées par les plus grands musées français et italiens. Un dialogue inédit entre ce grand connaisseur et ses passions artistiques. L’exposition s’ouvre sur une section consacrée aux œuvres de Caravage dont le célèbre Garçon mordu par un lézard de la Fondation Roberto Longhi (Florence). Artiste emblématique pour lequel Roberto Longhi s’est passionné, Caravage a révolutionné la peinture italienne du XVIIe siècle en passant d’une peinture naturaliste à une peinture plus inspirée, marquée par le clair-obscur. Autour du Garçon mordu par un lézard, deux autres œuvres de Caravage sont exceptionnellement réunies : Le Couronnement d’épines de la Collezione Banca Popolare di Vicenza et L’Amour endormi de la Galleria Palatina (Florence). Fidèle à la démarche de Roberto Longhi, l’exposition mettra en regard les œuvres de Caravage et de ses émules, en montrant l’influence des thèmes et du style de cet artiste sur ses contemporains, à Rome d’abord, puis dans toute l’Europe. Carlo Saraceni (vers 1579 – 1620) et Bartolomeo Manfredi (1582-1622) ont contribué à populariser les thèmes travaillés par Caravage – figures du Christ, scènes bibliques… – et à les diffuser. Deux générations reprendront ces thèmes à leur compte : Jusepe Ribera (1591-1652) à travers ses apôtres saisissants, Matthias Stomer (1600 – 1652) ou Mattia Preti (1613 – 1699). Au cours de ses recherches, Roberto Longhi s’est également intéressé aux primitifs, ces artistes rénovateurs du début du XIVe siècle (Giotto), et aussi aux artistes italiens du XVe siècle à l’origine de la peinture moderne (Masaccio, Masolino, Piero della Francesca). Quelques uns de leurs chefs-d’œuvre ont été prêtés pour cette exposition par la Galerie des Offices et la Galleria Palatina à Florence, les Musées du Vatican et les Gallerie dell’Accademia à Venise. L’exposition retrace ainsi au Musée Jacquemart-André quelques-uns des moments clés de l’art italien grâce aux lumières apportées par Roberto Longhi, des maîtres de l’avant-garde de la Renaissance italienne, jusqu’à Caravage et les caravagesques. 3 COMMUNIQUÉ DE PRESSE 4 INTRODUCTION DE BRUNO MONNIER, PRÉSIDENT-FONDATEUR DE CULTURESPACES Roberto Longhi au Musée Jacquemart-André, passions de collectionneur « En histoire de l’art comme en musique, le grand interprète a toujours un style. Longhi me faisait souvent penser à un maestro énergique, un Toscanini, dont le tempo précis faisait briller l’œuvre de tout son éclat. » André Chastel, À propos de Masolino et Masaccio, quelques faits, avant-propos, 1981. Demeure de collectionneurs qui abrite les chefs-d’œuvre réunis par Édouard André et Nélie Jacquemart, le Musée Jacquemart-André présente aujourd’hui les plus beaux tableaux de la collection de Roberto Longhi, éminent historien de l’art et critique, mais avant tout grand amoureux de la peinture. Esprit d’une modernité absolue, Roberto Longhi a révolutionné l’histoire de l’art au XXe siècle par sa méthode très personnelle : en faisant dialoguer artistes anciens et modernes, il a proposé une lecture renouvelée de leurs œuvres et mis à nouveau en lumière certains des plus grand noms de la peinture italienne, comme Giotto, Masaccio, Piero della Francesca et surtout Caravage. Grand connaisseur, Roberto Longhi est aussi, comme l’étaient avant lui Édouard André et Nélie Jacquemart, un collectionneur passionné. Doté d’une insatiable curiosité autant que d’un œil averti, il a rassemblé une collection d’une soixantaine d’œuvres, dont la variété et la richesse rappellent celles de ses études. L’exposition De Giotto à Caravage nous invite à découvrir, à travers une sélection des œuvres de sa collection et quelques autres prêts exceptionnels, l’éventail des passions de Roberto Longhi, du chatoiement des primitifs italiens au saisissant clair-obscur des plus grands caravagesques. Je tiens à remercier Mme Mina Gregori, présidente de la Fondation Roberto Longhi, et Mme Maria Cristina Bandera, directrice scientifique de la Fondation Roberto Longhi, commissaires générales de cette exposition qui présente pour la première fois en France des œuvres de la collection de Roberto Longhi, figure majeure de l’histoire de l’art italien, ainsi que M. Nicolas Sainte Fare Garnot, conservateur du Musée Jacquemart- André et commissaire de l’exposition. Je remercie également Son Excellence Monsieur Giandomenico Magliano, ambassadeur d’Italie en France, qui a une nouvelle fois accordé son patronage à l’exposition, témoignant des liens culturels privilégiés qui unissent nos deux pays. 5 COMMISSARIAT DE L’EXPOSITION Commissaire générale de l’exposition : le Prof. Mina Gregori. Ancienne élève de Roberto Longhi, historienne de l'art et spécialiste du Caravage, elle est présidente de la Fondation Roberto Longhi pour l'Étude de l'Histoire de l’Art (Florence). Commissaire générale adjoint de l’exposition : le Prof. Maria Cristina Bandera. Elle est directrice scientifique de la Fondation Roberto Longhi pour l'Étude de l'Histoire de l’Art (Florence). Commissaire de l’exposition : M. Nicolas Sainte Fare Garnot. Nicolas Sainte Fare Garnot est conservateur du Musée Jacquemart-André depuis 1993. Depuis sa nomination au Musée Jacquemart-André, cet historien de l’art spécialiste de la peinture française et italienne a non seulement réorganisé la distribution des collections selon le programme d’origine et lancé des campagnes de restaurations et d’inventaires, mais s’est aussi appliqué à mettre en valeur les collections italiennes du musée. 6 Le Prof. Mina Gregori Originaire de Crémone, Mina Gregori obtient son diplôme auprès de Roberto Longhi, en 1949 à Bologne. Elle embrasse une carrière universitaire à Florence, où elle grimpe les différents échelons et devient Professeur émérite d'Histoire de l’Art moderne. Aujourd'hui encore, elle dirige l'Ecole de Spécialisation en Histoire de l’Art de l’Université de Florence. Présidente de la Fondation Roberto Longhi pour l'Etude de l'Histoire de l’Art, à Florence, elle est à la tête de la revue « Paragone ». C'est à l'occasion de sa collaboration – appelée par Roberto Longhi – à la grande expo sur le Caravage et ses disciples (Milan, 1951), qu'elle entame des études sur le peintre et ses élèves. Ses essais publiés dans "Paragone" et le "Burlington Magazine" ont constitué la reprise de ses premières études sur le Caravage, et ont permis de redécouvrir d'importantes d'œuvres inédites ou connues sous un autre nom. On lui doit le choix des toiles de Michelangelo Merisi pour l’exposition Le Caravage et son époque, en 1985 au Metropolitan Museum de New York et au Musée Capodimonte à Naples. Suite à l'expérience cumulée à cette occasion, elle débute ses recherches sur les méthodes d'exécution du Caravage et sur les différentes interprétations proposées par les études réalisées en atelier, en les présentant lors de l'expo Michelangelo Merisi da Caravaggio, ou la naissance des Chefs-d'œuvre (Florence-Rome, 1991-1992). Autre courant d'études suivi : la peinture de Crémone, au début du XVIe siècle. À la fois domicile et siège de ses activités universitaires, Florence favorise son intérêt pour la peinture toscane des XVIIème et XVIIIème siècles, domaine auquel elle contribue fortement à travers ses essais publiés dans différentes revues, mais aussi à travers deux grandes expos (1965 et 1986), outre des écrits insérés dans La peinture en Italie. Le XVIIesiècle de la série Electa (Milan, 1989) et dans Chapelles baroques à Florence (Cinisello Balsamo, 1990). Elle collabore également, sur invitation de Rudolf Wittkower, à l'expo Florentine Baroque Art from America Collections, à la Columbia University de New York en 1969, en s'invitant également dans les musées américains. Pour le XVIIIe siècle, on rappellera ses études sur Gian Domenico Ferretti (1976 et 1982) et sur Giuseppe Zocchi (1994). Tout en poursuivant ses recherches et la collecte iconographique propre au XVIIe siècle florentin, c'est dans les années 60 qu'elle entreprend l'étude de la peinture lombarde du XIVe siècle et de l'influence culturelle de Giotto, en Lombardie, eu égard notamment à Giovanni da Milano. Elle révise actuellement la monographie de Giovanni da Milano, dont un préambule est constitué de l'essai sur la reconstitution du personnage de Stefano Fiorentino dans le volume Un poème cistercien. Fresques de Giotto à Chiaravalle milanese (Electa éditeur, Milan 2010). C'est dans les années 70 qu'elle entame des recherches pour préparer la monographie du portraitiste Giovanni Battista Moroni (1979), travail suivi de l'expo qu'elle organisera elle-même à Bergame (1979). Elle est l'auteur de la monographie sur Giacomo Ceruti (1982) et a collaboré à l'expo sur Brescia (1987). En 2002-2003, elle a organisé la grande expo sur la uploads/s3/ de-giotto-a-caravage.pdf

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