Année scolaire 2022-2023 3ème Décrire un travailleur Pour écrire un portrait, i

Année scolaire 2022-2023 3ème Décrire un travailleur Pour écrire un portrait, il faut : - Conjuguer les verbes à l’imparfait. - Évoquer les caractéristiques physiques du personnage suivant une organisation logique. - Mettre l’accent sur un trait particulier du caractère. - Varier les expansions du nom. - Diversifier les verbes d’état et les constructions syntaxiques. Pour écrire un portrait en action, il faut : - Choisir les étapes de l’action accomplie. - Organiser les étapes à l’aide des connecteurs temporels. - Conjuguer les verbes d’action à l’imparfait. - Rapporter les effets de la tâche accomplie sur le personnage. - Finir par une impression générale se dégageant du travail. - Chercher à être aussi réaliste que possible. Pour s’entraîner, voici un lexique, quelques expressions et des passages que vous pouvez utiliser : - Le visage d’un boulanger : creusé, crispé, fatigué, ravagé, ridé, squelettique… - Les mains d’un charpentier : rugueuses, sèches, tuméfiées, noueuses, déformées… - Le dos d’un laboureur : courbé, musclé, arrondi, robuste, bossu… - Les yeux d’une tisseuse : attentifs, tendus… - Le front d’une tisseuse : ridé, plissé, parcheminé, boutonneux… - La description d’un artisan au travail : 1) Il était toujours vêtu de bleu, d'une combinaison bleue dont les manches étaient retroussées jusqu’aux coudes. Il arpentait à grands pas son atelier tout en longueur en donnant quelques ordres à son apprenti. Ses grosses mains semblaient ridées et noires, noires de graisse qu’il avait bien du mal à enlever malgré le savon spécial qu’il utilisait. Ses ongles coupés très courts restaient également noircis, et lorsqu’ il faisait chaud, son visage comportait aussi des tâches noires en se frottant le front. Il était légèrement courbé. Cela lui venait certainement de sa posture au-dessus des moteurs qu'il mettait un point d’honneur à faire tourner "comme une horloge ". 2) Le menuisier travaillait dans son atelier. Il fabriquait beaucoup d’objets en bois: des meubles comme des armoires, des tables, des chaises, des portes, des fenêtres. Pour fabriquer une armoire, le menuisier choisissait le bois qu’il faudrait. Ensuite, il mesurait et découpait des planches à l’aide d’une scie, puis il utilisait de la colle pour le bois et des clous pour les assembler en suivant le plan, enfin, il passait une couche de peinture ou de vernis. Le menuisier réalisait les fermetures et les aménagements intérieurs dans le bâtiment. Il étudiait les plans du dessinateur puis choisissait avec le client le bois en fonction de sa couleur, de sa résistance et du style d’habitat. Avec le matériel approprié, traditionnel ou informatisé, il traçait les éléments, les ajustait, les ponçait, les posait et les teintait. Si le bois restait son matériau de prédilection, il utilisait parfois le plastique, l’aluminium, les matériaux composites. Son activité s’étendait aussi aux travaux d’isolation. La fabrication de menuiserie s’effectuait en atelier. Solitaire dans la réalisation et le montage des éléments, le menuisier coordonnait son intervention sur le chantier avec celle du maçon, du plombier, du plâtrier et des peintres. Pour concevoir des ouvrages à l’aide de certains logiciels, il devait maîtriser le calcul, la géométrie, le dessin industriel et l’informatique. 3) Le potier pétrissait l’argile. Il prenait dans ses mains ruisselantes d’eau la motte d’argile blanchâtre et il actionnait d’un pied le tour. L’homme creusait l’intérieur du vase avec le pouce. Le brave homme arrêtait le tour d’un pied. Il détachait la base molle du vase collé au plateau avec une ficelle. Le potier travaillait beaucoup mais, il était libre d’organiser sa journée comme il le souhaitait. Alors, je choisirai ce métier quand je serai grande. 4) Le chocolatier : Les clients étaient avides de chocolat. Ils voyaient le chocolatier penché à sa tache dans sa cuisine. Il faisait fondre les blocs de chocolat noir, puis il les étalait sur des papiers beurre. Une fois le chocolat fondu, il le versait délicieusement sur un gâteau formant ainsi un lit moelleux. Une multitude de biscuits s’apprêtait à se jeter dans un récipient rempli de chocolat. L’artisan les plongeait, les faisait tournoyer puis les retirait et les disposait dans une assiette décorée qu’il offrait aux clients. Quant aux apprentis, ils accueillaient les visiteurs dans leurs magasins. Ces derniers attirés par l’odeur du chocolat caramélisée qui embaumait l’espace, achetaient à leurs aimés des délices. Cet artisan est un vrai créateur, de ses mains naissaient des formes incroyables. uploads/s3/ decrire-un-travaillleur.pdf

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