Petit Palais Musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris En partenariat avec le m
Petit Palais Musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris En partenariat avec le musée de la Vie romantique _________________________________________________________________________________________________________ William Blake (1757-1827) Le Génie visionnaire du romantisme anglais 2 avril - 28 juin 2009 L’Europe, Prophétie ou L’Ancêtre des jours © 2006 Whitworth Art Gallery. University of Manchester. DOSSIER DE PRESSE Mars 2009 Sommaire ______________________________________________________________ 1………………………………………………………………………………………………………….………………………………………………………………………Communiqué de presse Commissariat Contacts presse 2…………………………………………………………………………………..……………………………….……………………………………………………………………………………………… Scénographie 3….……………………………………………………..………………………………………………………………………………………………………………………………Parcours de l’exposition Extraits du Catalogue 7…..................………….……………………………………………………………………………………….…………………………………………………………………………………..………………William Blake Le Génie visionnaire du romantisme anglais Gilles Chazal & Daniel Marchesseau 8…………………………….……..…………………………………………………………………………………….………………………………………………..……………… Exposer Blake à Paris : une mission de reconnaissance Daniel Marchesseau 9…………………………….……………………………………………………………………………………………………………………..………………….……………Un Prophète de l’écriture Yves Bonnefoy 10…………………..…………………………………………………………………………………………………………….………………………….………………….…………… L’art de William Blake Martin Butlin 11…………….………………………………………………….………………………………………………………………………………………William Blake, graveur visionnaire Michael Phillips 13…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………….…………….…Blake et le gothique Martin Myrone 14………………………………………………………………………………………….………………………La réception des ouvrages de Blake en France de 1868 à 1947 Celine Mansanti 15…..…………………………………………………………………………………………………………….…………………………………………….……………………………………………….….…………… Biographie Catherine de Bourgoing 17…………………………………………………………………………………………………………………..……………………… Visuels disponibles pour la presse 19…………………………………………………………………………………………………………………………………………………….………………………..…………………………………………… Publication 20……………………………………………….……………… Petit Palais / Musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris 21………………………………………….………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… Activités culturelles 22…………………………….….…………….………………………………………………………………………………………………………………………………………… Informations pratiques 23……………………………………………...….……………………………………………….………………………………………………… ULe Musée de la Vie romantique 24…………………………………………….…………………….……..………………………………………………………………………………………………………………………… Activités culturelles 25……………………………….……..………………………………………………………………………………………………………………………………………………… Informations pratiques Communiqué de presse ______________________________________________________________ Près de deux siècles après sa mort, William Blake est le plus célèbre mais aussi le plus secret des génies d’Outre-Manche. Tout à la fois poète, graveur et peintre, Blake s’est opposé à nombre de ses compatriotes, en particulier son aîné Reynolds (né en 1723) avant son cadet Turner (né en 1775), tellement ses livres visionnaires (dont Le Mariage du Ciel et de l’Enfer, 1790-1793) ont heurté les sensibilités et bouleversé les canons académiques du temps, tant par le mot que par le trait. Mieux qu’aucun autre, Blake exprime l’inspiration hallucinée propre au romantisme anglais. Son influence sera déterminante au XIXPe P siècle chez les préraphaélites puis sur la modernité prônée par André Gide, André Breton et les surréalistes au XXPe P siècle. Son œuvre est riche d’une symbolique où se réfléchissent les derniers feux des Lumières et la secrète alchimie d’une société britannique en pleine mutation. Blake doit sa célébrité à ses manuscrits enluminés dont le graphisme tendu est rehaussé d’un chromatisme puissant. La parfaite réponse du verbe et de l’illustration, la poésie onirique des images, comme sa palette résolument neuve, cristallisent les éblouissements d’un œil visionnaire. A l’instar de Newton, l’une de ses plus célèbres compositions, Blake inscrit l’homme dans un cercle céleste au milieu des nuées, le mesure et se mesure à l’univers cosmique à l’aune d’un compas. Intransigeant, excentrique, solitaire, Blake proclame avec éclat son exaltation passionnée. Il privilégie jusqu’au vertige le trait néoclassique pour nourrir les pages les plus héroïques de la Bible et de Shakespeare comme de Milton et de la Divine Comédie de Dante. « L’inspiration et la vision étaient, sont et seront toujours, j’espère, mon Elément, mon Refuge éternel », William Blake. L’exposition du Petit Palais est la première rétrospective en France, organisée en partenariat avec le musée de la Vie romantique, avec la collaboration de Michael Phillips, commissaire invité. Elle regroupe quelques cent cinquante dessins, gravures, enluminures, livres et aquarelles exceptionnellement prêtés par les principaux musées britanniques : Fitzwilliam Museum (Cambridge), British Museum, British Library, Tate, Victoria & Albert Museum (Londres), City Art Gallery (Birmingham), National Gallery of Scotland (Edimbourg), University Library (Glasgow), City Art Gallery et Whitworth Art Gallery (Manchester), Bodleian Library (Oxford), de quelques collectionneurs privés ainsi que par le musée du Louvre et le Philadelphia Museum of Art. Contacts presse Musée de la Vie romantique Céline Poirier / Damien Thomasse Tél. : 01 55 31 95 63 / 61 celine.poirier@paris.frT / damien.thomasse@paris.fr Petit Palais Caroline Delga / Anne Le Floch Tél. : 01 53 43 40 14 / 21 caroline.delga@paris.fr / anne.lefloch@paris.fr Commissariat Michael Phillips commissaire invité Daniel Marchesseau conservateur général du Patrimoine directeur, Musée de la Vie romantique, Paris Catherine de Bourgoing Adjointe au directeur du Musée de la Vie romantique, Paris avec Charles Villeneuve de Janti conservateur du département des arts graphiques XIXPe P- XXPe s Petit Palais / musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris 1 Petit Palais, Musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris – William Blake – 2 avril - 28 juin 2009 En partenariat avec le musée de la Vie romantique Scénographie ______________________________________________________________ Philippe Maffre L’exposition William Blake, la première rétrospective de l’artiste à Paris, donne l’occasion de présenter l’œuvre « globale » de cet artiste mythique. Poésie, Ecriture, Dessin, Peinture, Gravure, autant de domaines d’excellence présentés. La scénographie est organisée en un parcours continu traversant le Hall Jacqueau. Elle est articulée de manière thématique autour de recherches et œuvres phare de l’artiste, sur une surface de 500 m2. Les constructions sont structurées à l’aide des modules existants de parois mobiles complétés d’éléments propres à l’exposition, pour présenter des dessins double face ou des vitrines intégrées. Les murs de la galerie d’exposition ne pouvant être percés, un système de canapés de grandes dimensions est installé sur ces parois. Ils resteront d’ailleurs un équipement permanent du musée. L’ambiance est résolument claire, et complétée par des kakémonos graphiques reprenant des agrandissements d’œuvres emblématiques. Les tranches des parois sont peintes de couleur foncée ou d’une tonalité reprise dans la palette d’œuvres accrochées dans la section correspondante. Le traitement lumineux, sobre et sensible, est diffus avec quelques accents complémentaires. Cette manifestation a fait l’objet d’une attention particulière en termes de développement durable. Les vitrines de manuscrits ainsi qu’un nombre important des constructions proviennent d’éléments modulaires existant au Petit Palais. Les couleurs proviennent du nuancier NCS garanti sans pigments toxiques, les éclairages réalisés avec des projecteurs basse consommation. Conçu pour un confort optimal, et particulièrement adapté aux personnes en situation de handicap, l’accrochage est bas, le circuit fluide, les couleurs contrastées ; des assises sont disposées au fil du parcours pour le repos des visiteurs. P P P PHILIPPE MAFFRE / MAW contact@mawarchitectes.com www.mawarchitectes.com 2 Petit Palais, Musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris – William Blake – 2 avril - 28 juin 2009 En partenariat avec le musée de la Vie romantique Parcours de l’exposition ______________________________________________________________ Œuvres choisies Catherine de Bourgoing Les années d’apprentissage Après quatre ans d’études à l’école de dessin de Henry Pars, William Blake entame à quatorze ans un apprentissage qui va déterminer sa future carrière de poète et d’artiste. Apprenti graveur chez James Basire (1730- 1802), Blake habitait chez son maître et passait de longues journées à s’exercer à manier les outils du graveur d’interprétation, polir la planche de cuivre au brunissoir, préparer la solution d’acide nitrique appelée eau-forte, confectionner le vernis à graver, et aussi à dessiner « en contrepartie » de l’original, c’est-à-dire à l’envers, pour que l’image définitive s’imprime à l’endroit. Blake a dû apprendre également à broyer son encre, à encrer la planche, humidifier le papier et actionner la presse à taille-douce. Son premier travail important, consista à exécuter des relevés de monuments funéraires à l’abbaye de Westminster. Cette expérience l’a mis en contact avec un autre courant artistique de la fin du XVIIIe siècle en Angleterre, le regain d’archéologique pour l’art médiéval. Les livres enluminés De toute l’œuvre de Blake, on ne connaît que 160 livres illustrés répartis dans des collections publiques en Amérique et en Grande Bretagne, mais aussi en Allemagne, Autriche, Canada, Australie et dans certaines collections privées. En 1784, Blake achète une presse à taille douce. Poète et graveur à la fois, il a l’idée de produire des livres illustrés dont il maîtriserait seul la fabrication, de façon à les vendre lui-même à un prix volontairement modique. Ayant trouvé le moyen d’imprimer texte et image en relief sur une seule et même planche utilisée recto- verso, il imprime ses premiers volumes illustrés en 1789 : Les Chants d’Innocence. …Alors, cueillant un creux roseau, J’en fis une plume rustique Et je teignis une eau limpide Et j’écrivis des chants heureux Que tout enfant ait joie d’entendre. Les Chants d’Innocence, 1789 Blake graveur d’interprétation Devenu graveur professionnel, Blake se consacre à l’illustration de livres et de l’édition d’estampes libres pour différents éditeurs. 3 Petit Palais, Musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris – William Blake – 2 avril - 28 juin 2009 En partenariat avec le musée de la Vie romantique Parcours de l’exposition ______________________________________________________________ Œuvres choisies Catherine de Bourgoing Blake suit la tradition de livres de chansons pour enfants avec l’illustration face au texte. Parmi les poèmes de Blake, certains comme Tyger, sont encore appris par tous les enfants anglophones. Les textes accompagnés de motifs décoratifs sont écrits directement sur la plaque, Blake s’appliquant à pratiquer une écriture cursive « en miroir » (inversée). Il appelle son procédé « l’imprimé enluminé », en référence aux manuscrits du Moyen Age. Ses premiers essais sont de très petit format, probablement pour des raisons d’appprentissage de sa technique lente et délicate d’eaux fortes en relief. Chaque exemplaire est rehaussé à l’aquarelle. En 1793, Blake montre pour la première fois Les Chants d’Innocence chez lui à Lambeth, dans le sud de Londres, lors d’une exposition personnelle, et les propose au prix de 3 shillings. L’Amérique et L’Europe, la prophétie comme histoire L’Europe, prophétie uploads/s3/ dossier-de-presse-william-blake.pdf
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- Publié le Mai 07, 2021
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